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Un visiteur
0,5
Publiée le 29 mars 2014
Un vrai desastre je ne comprend meme pas que ce film ait 3 etoiles c'est un grand n'importe quoi. Parti avant la fin chose que je n'ai absolument jamais fait
Le film est lent à trouver son rythme, entre des dialogues de sous Rohmer qui ne peuvent faire pâmer que les critiques copains des Inrocks, et un ton de comédie dramatique romanesque ni drôle ni émouvante. Mais le récit finit par être attachant dans sa seconde partie, plus originale et incisive.
Mauvais mauvais mauvais. Pas de scenario digne de ces acteurs. Incohérence. Ennuyeux au possible. J'aime pourtant ces acteurs (Devos, Amalric, Brochet). Sont-ils contraints de jouer pour une copine réalisatrice ? Affligeant, je dirai même crispant. J'ai perdu mon temps, et ça, ce n'est pas du cinéma.
la fin d'une histoire conjugale traitée avec humour et légèreté, mais dans un style bobo, quand même. faut pas déconner, c'est Emmanuelle Devos et Mathieu Almaric, quand même!
Je ne sais pas ce qu'on entend par "prise de tête". Moi, je vais aussi au cinéma pour réfléchir à ma vie, ou à la vie de mes ami(e)s, et on sait combien le cinéma peut être un reflet du monde. Or, l'usure du couple, c'est une réalité. Je l'ai rarement vue aussi bien traitée qu'ici. Amalric est grandiose dans le "macho" de service. Et Devos, formidable actrice comme toujours, prend le maquis - c'est le cas de le dire, avec la longue séquence en forêt, que j'aurais raccourcie un peu, ce qui m'empêche de mettre 5 etoiles - quand elle comprend que plus rien ne changera. J'ai lu dans Libération, le 23/01/2014 que "La fuite est souvent associée à la lâcheté, alors qu'elle est éminemment courageuse. Rompre, c'est se réinventer." On ne saurait mieux dire. Film à comparer avec Lulu, femme nue... Tiens, encore un film de femme : sauraient-elles mieux traiter que nous les difficultés des couples vacillants ?
Sophie Fillières nous propose l'escapade montagnarde lyonnaise. Saucé couple à la dérive et une touche de fantaisie. Mélanger le tout et obtenez un tout simple mais quelque peu épicé. On comprend pas tout, déjà. Devos et Amalric, le grand duo de Desplechin, réunis dans un petit format de haine et rancoeur. Ici, Devos est au dessus du mal Mathieu. Car elle obtient un curieux désir d'empathie et surtout de la drôlerie. Elle est vraiment très forte.
J'aime beaucoup les deux acteurs principaux ainsi que les comédies françaises sobres qui examinent d'un oeil perçant le quotidien. J'ai donc été gâtée par ce film là. Le couple formé par Pierre et Pomme, mariés depuis de nombreuses années, s'essoufle... Ils s'agaçent mutuellement pour tout et rien, les prises de becs sont fréquentes. Il y a aussi des situations un peu décalées, incongrues très sympas. J'ai trouvé ce film très savoureux, très marrant, très intéressant.
Cette comédie est, malgré quelques longueurs et un manque de répliques, pourvue d'un bon scénario relatant la lassitude du couple et ses derniers instants, portée par le remarquable duo Emmanuelle Devos/Mathieu Amalric. Un bon divertissement.
Un film plutôt déprimant sur un couple qui va mal et qui ne va pas en s’arrangeant. Au moins on évite les fins heureuses où tout s’arrange. C’est la partie dans la forêt qui est la plus jolie. Néanmoins elle est bancale. Elle y vit puis elle sort. Et elle y retourne. On ne comprend ce qu’elle y cherche. Je pense qu’elle non plus. Lui aussi va dans la forêt. Mais tout cela est confus. La fin montre bien que rien n’a évolué et le spectateur se sent floué.
Malgré un couple de comédiens parfait, on s'ennuie ferme dans "Arrête ou je continue". D'une part, il ne se passe pas grand chose. D'autre part, les dialogues sont beaucoup moins acérés qu'on aurait pu l'espérer. Bref, on est à la fois loin du drame et loin de la comédie, loin de Bergman et loin de Woody Allen. Entre les deux, une vraie envie de s'assoupir...
De bons acteurs et quelques dialogues bien construits ne suffisent pas à intéresser et cette suite de scénettes ennuie et agace rapidement. La sortie forestière ne fait que changer de décor sans (re)lancer le scénario. C’est plat et sans saveur.
Voilà un film français typique, au thème maintes fois traité (un couple qui n’a plus rien à se dire), avec Pierre (Mathieu AMALRIC) égoïste et n’exprimant pas ses sentiments et Pomme (Emmanuelle Devos), un peu gourde et qui le sous-estime. N’est pas Ingmar Bergman (1918-2007) qui veut ! Dès le début, on connaît la fin, d’où cette histoire, avec des personnages secondaires qui n’apportent rien (patron de Pomme ou l’amie de Romain, fils de Pomme, par exemple), improbable où Pomme quitte Pierre, en pleine randonnée, pour vivre quelques jours en forêt dans la région lyonnaise [cela n’est pas un remake de « Délivrance » (1972) de John Boorman version BoBo !], sans compter la scène grotesque et ridicule de la rencontre d’un chamois et de 2 lapins par Pomme. Un court métrage aurait suffi !
50 nuances de dialogues de sourds, il semble qu'au concours de regard vitreux c'est elle qui l'emporte au final. On peut trouver quelque intérêts à ce film minimaliste avec quand même quelques pointes de fantaisie mais c'est quand même assez insipide.
"Arrête ou je continue", ça a l'air d'un titre de nanar à la Philippe Clair! Il n'en est rien évidemment et Sophie Fillières signe une comédie amère très personnelle. Désamour ou simple lassitude du couple? Rupture annoncée ou sauvetage en cours? Tel est l'enjeu du film. Entre Pomme et Pierre, le dialogue, parfois cinglant, est aigre, fait de reproches sous les dehors d'un calme contenu entre les deux époux et de l'humour saugrenu de la réalisatrice.La fantaisie que celle-ci intègre à certaines situations ou dans les rapports sociaux donnent au film un ton à la fois étrange et cocasse qui n'est pas fait pour masquer pas les difficultés du couple et, surtout, qui culmine dans la deuxième partie du film, spoiler: une surréaliste balade en forêt, métaphore intelligente et singulière de l'état affectif et émotif des deux personnages. Emmanuelle Devos, rôle prépondérant du film, et Mathieu Amalric forment un couple convaincant, dont on ne sait pas grand'chose en définitive, mais qui, sans qu'il soit utile d'en dire trop ou d'amplifier la discorde, exprime avec subtilité l'ébranlement sentimental dans lequel il se trouve.