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    A Touch of Sin
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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 9 septembre 2014
    Effectivement belle mise en scène et beaux plans ,mais quel ennui jusquau bout. Et dire que certains le positionnent en chef d'oeuvre.Perso cela ne me parle absolument pas. Un chef d'oeuvre cela se voit et se revoit et encore encore. Là se serait une punition.
    Chris Art
    Chris Art

    78 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 septembre 2014
    (...) Prix du scénario au festival de Cannes 2013, A Touch Of Sin est une mise en abîme de la Chine contemporaine, le film nous dévoile un pays gangrené par la corruption et la violence. Longtemps considéré comme un Etat du Tiers Monde par les occidentaux en raison de son histoire (le communisme comme doctrine politique dans un monde capitaliste) et de son régime dictatorial, la Chine a depuis une vingtaine d'années rattrapé puis dépassé ce retard en devenant la première puissance mondiale. Au prix d'un développement effréné exigé par une mondialisation à laquelle le pays n'était pas suffisamment préparé, obligeant un peuple à se soumettre à cette idéologie. C'est ce que Jia Zhang-Ke nous raconte à travers l'histoire de 4 personnages vivant dans 4 régions différentes, représentative de la situation actuelle. La conscience de ces nouveaux indignés est une métaphore du soulèvement et de la révolte qui gronde dans ce pays...(...) A voir car cela reste une vision lucide et réaliste d'une Chine qui court à sa perte en sacrifiant l'humanité sur l'autel du capitalisme roi (...)
    Yetcha
    Yetcha

    877 abonnés 4 398 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juillet 2014
    Je n'avais vu que le fameux "Platform" du même réalisateur et je me suis lancé dans ce "A touch of sin" avec plein d'entrain et j'en sors conquis. Ces regards sur la Chine contemporaine est criant de vérité. Violente et cruelle, la vie est rude et difficile en Chine pour les gens du peuple. Obligés si souvent de quitter leur province pour aller dans une autre, illégalement puisqu'il est interdit de faire cela sans dérogation particulière, y trouver du travail où ils seront le plus souvent exploités voire pire. On voyage dans ce grand pays, balafrés par ces barres d'immeubles et ces chantiers permanents. Un film pour voir la Chine d'aujourd'hui, une très belle réalisation qui, en dépit de sa longueur, passe tout seul. A découvrir rapidement...
    cocolapinfr
    cocolapinfr

    66 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 septembre 2014
    Film lent, absence de musique,
    le genre de film que l'on ne saurait recommander. Bien sur , si on voit
    ce film comme l'image d'une chine moderne... on peut lui offrir le prix
    du meilleur film au monde, cependant il n'en reste pas moins ennuyeux
    dans le suivi de ses personnages et déplaisant dans ses dénouements sans
    saveur.
    norman06
    norman06

    346 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juin 2014
    Allégorie appuyée sur la société chinoise, le récit ne dépasse pas le niveau de l'honnête film de festival. Mais on peut être séduit par ce style dépouillé.
    bou77
    bou77

    129 abonnés 597 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2014
    "A Touch of Sin" est un film politique qui peint une image de la Chine au vitriole ! L’histoire met en scène quatre Chinois qui ne se connaissent pas et qui évoluent dans une société très violente : les circonstances les feront exploser psychologiquement et commette l’irréparable. Le génie du réalisateur est d’avoir sélectionné et mis en scène des faits divers qui illustrent bien les conséquences d’une croissance économique aussi rapide, les inégalités et les rapports sociaux du pays. On a, par exemple, spoiler: l’homme intègre qui ne supporte plus la corruption de son village et qui décide de régler le problème à coups de fusil de chasse ; ou encore la femme qui commet un adultère et se fait tabasser, avant de se défendre avec un couteau à fruit face à des clients violents, ou encore le jeune qui enchaîne les boulots ingrats avant de se suicider parce qu’il enchaîne les problèmes...
    Le scénario est donc bien ficelé et il y a une interaction entre chaque personnage qui fait qu’un deuxième visionnage sera peut être nécessaire pour bien prendre en compte tous les éléments. En revanche, il est dommage que toutes les histoires ne se valent pas, chose courante dans un film choral. Au niveau de la mis en scène, c’est excellent. Rien à dire sur les plans et les acteurs jouent très bien. Au final, si le film invite les Chinois à réfléchir sur leur liberté d’expression, la corruption, la place des femmes dans leur société ou leur législation du travail, c’est parce qu’il est probable que ces drames se développent avec le temps. Mais encore faut-il qu’ils le voient car le gouvernement à censuré l’œuvre de Zhang-ke Jia. A voir !
    David B.
    David B.

    42 abonnés 565 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juin 2014
    Quatre personnages broyés par le système. C'est "couleur locale", original, violent mais très décousu. La réflexion aurait également mérité d'être plus aboutie.
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2014
    Prix du meilleur scénario au festival de Cannes 2013, "A touch of Sin" aurait aussi largement mérité celui de la mise en scène, tant le style de Jia Zhang-ke révèle avec une force unique une Chine au bord du gouffre. Quatre histoires, quatre destins aussi terribles les uns que les autres pour une seule issue: la violence. Qu'elle soit physique ou morale, portée contre soi ou contre les autres, elle témoigne d'une perte de repères effrayante. Jia Zhang-Ke nous montre des chinois partagés entre la conservation des traditions et une évolution sociale et économique aussi brutale qu'incomprise, mais aussi trahis et découragés par la corruption et un marché du travail impitoyable. Tous les personnages finissent seuls, le sang collé au visage, et livrés à eux-mêmes dans une jungle où la relation homme-animal s'inverse. On peut simplement regretter que l'histoire la plus forte soit racontée en premier. Les trois autres histoires sont également passionnantes, mais possèdent quelques imperfections en terme d'intensité. Le résultat est tout de même très impressionnant, avec une réalisation à la hauteur de l'importance du discours.
    Lila-Cinéma
    Lila-Cinéma

    1 abonné 9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 juin 2014
    Une fresque sombre malgré quelques touches de lumière, qui ne dépeint pas uniquement la société chinoise, mais toute société dans laquelle l'individu doit se battre pour prendre sa place. Volonté inhérente à la condition sociale de l'homme ou particulièrement dramatique dans les sociétés individualistes ? Ma palme d'or 2013 !

    Dans cette Chine à la culture communautariste, où il nous semble (de loin) que l'individu est pris en charge par son groupe et donc plus sécurisé que dans nos sociétés occidentales individualistes, le cinéaste Jia Zhan Ke prend le parti de montrer quatre destins d'individus esseulés.

    Le premier est un homme d'âge mur. Il semble a priori investi du noble rôle de syndicaliste, puisqu'il est animé d'un combat pour sauver les ouvriers de son usine. Cette dernière étant vouée a être rachetée par de riches industriels. Mais il s'avère rapidement que sa posture héroïque n'est que pur fantasme : 1) parce qu'il ne dispose d'aucun crédit de la part de ses collègues qui ménagent avant tout sa susceptibilité sans croire une seconde en ses veilléités d'action; et 2) parce qu'il n'est pas réaliste de croire qu'on puisse ne serait-ce qu'imaginer s'opposer aux transactions de puissants capitalistes sans être fou.

    Refusant d'intégrer une réalité contre laquelle il ne peut rien, obsédé par l'idée de préserver cette image héroïque de lui-même, humilié publiquement par ses nouveaux partrons, et moqué par les gens de son village, il bascule dans une folie meurtrière. Drapé d'une écharpe à l'effigie d'un lion, et armé d'une carabine il part sur les routes enneigées pour tuer les puissants et les siens aussi... Sa force de protection des autres devient force de destruction absurde. Il supprime ce qui s'oppose à sa représentation du monde tel qui devrait être, pour préserver son monde intérieur en voie d'effondrement. Seul contre tous, il n'est plus qu'un lion pour lui-même.

    Le second personnage est un jeune homme plein de vitalité qui travaille en ville, également dans une usine. Victime du comportement abusif son chef, il a l'audace de démissionner pour aller travailler ailleurs. Il trouve un emploi de serveur dans un cabaret et tombe amoureux d'une prostituée. Encore un idéaliste pour lequel la réalité n'est pas soutenable et qui à la grande surprise du spectateur se jètera dans le vide en un instant. A cause de cette première déception d'un amour de jeunesse, ou parce qu'il s'avoue vaincu d'avance par un système qui ne peut que corrompre la justice et l'amour.

    Le troisième homme est terrifiant. Il n'est pas fou, il n'est pas pauvre, il n'est pas faible, il a un foyer, une tendre femme et un enfant. Mais rien ne l'atteint, rien ne le touche. Comme emmuré dans une prison mental, son ennui est infini. Et la seule chose qui lui permet de se sentir vivant, c'est de tuer! Il parcourt les routes de Chine à la recherche d'assassinats à commettre froidement. Comme si c'était la seule expérience qui lui permettait de sentir sa présence au monde. Sa puissance d'être là. Mise en scène magnifique du père qui montre à son fils un feu d'artifice dans la nuit et qui tire en l'air avec son revolver. Comme pour initier l'enfant au plaisir de pouvoir tirer... de pouvoir tuer ?

    Le dernier portrait est celui d'une femme. Elle est la maitresse d'un homme marié qui dit l'aimer sincèrement sans toutefois avoir le courage de quitter sa compagne. Elle décide de rompre cette relation vaine, quand une somme de drames s'abattent sur elle. La femme trompée la fait rouer de coups devant le lieu de son travail. Deux de ses clients tentent de la violer au point qu'elle est obligé de poignarder l'un d'en eux. Nous la voyons hébétée marcher dans les montagne enneigées telle un zombie que plus rien ne retient sur cette terre. De retour à son travail, une télé diffuse un documentaire sur le suicide chez les animaux. Tout nous pousse à croire qu'elle va mettre fin à ses jours. Quand nous la voyons dans un train, le look changé, les cheuveux coupés. Elle se rend dans une autre ville, pour travailler dans une autre usine. Elle recommence une autre vie.

    La figure la plus vulnérable du film est finalement la seule qui résiste, dans le sens où elle va poursuivre sa vie - malgré tout - sans cruauté ni désespoir. Sans doute parce que c'était la personnalité la plus humblement réaliste, qui n'attendait de la vie ni idéal, ni toute puissance.

    Ici Jia Zhang Ke fait échos à la thèse de Fritz Lang dans "M Le Maudit" ; à savoir qu'exister c'est toujours contre un l'autre. L'homme dans l'espace social dispose de ces deux potentialités extrêmes : tuer l'autre pour affirmer sa présence, ou se tuer soi-même quand il refuse le combat. Fritz Lang nous mettait face au paradoxe d'être à la fois coupable et innocent pour cela. Quand Jia Zhang Ke semble nous proposer une autre voie : oui il faut savoir tuer pour se défendre, et le reste du temps se servir de sa force pour... travailler!

    Lila
    Blog Lila Fait Son Cinéma
    brunocinoche
    brunocinoche

    91 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2014
    Une vision sans concession de la Chine actuelle ou la corruption engendre la violence sous la forme de 4 personnages au destin à la fois différent et similaire. Ce n'est peut-être pas du grand cinéma mais la démonstration est prenante et percutante.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 9 juin 2014
    Jia bâtit un grand tableau de la chine actuelle, ses personnages sont répartis sur un territoire mi rural mi urbain. Tous voyagent à travers le pays, se chevauchent parfois, comme s’il y avait croisement de destins, donnant à la caméra un point de vue généraliste. Or Jia a oublié que le film n’est pas un tableau, et que dresser des mini portraits de gens ne peut être ici que superficiel (...) La violence fascine tout le monde y compris le réalisateur qui y succombe en premier, et la transforme en « Tarantinesque » ; du bon son et du beau sang dans ta gueule. Est-ce que la Chine est devenue une digression des studios américains ?

    La suite sur la Revue Excitée
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 10 juin 2014
    Quand je vois la presse et Cannes taper tant et et tant d'éloges pour ce film, c'est à n'y rien comprendre, il est lent et lourd, la vie de personnages spéciaux avec leurs propres raisons d'agir dans leurs propres convictions, ne représente pas du tout la Chine dans son ensemble, elle est tellement diversifiée, que l'on ne peut que se l'imaginer, si la masse du monde (" près d'un milliard 400 millions d'habitants début 1014 "), la vie difficile et très dur pour beaucoup d'entre eux, mais chez nous; vous croyez qu'il n'y a pas de misère et que les règlements de comptes et les désespoirs sont l'apanage de ces histoires du film, et qu'elles ne se déroulent qu'en Chine, alors lisez la presse ou visionner les JT, c'est partout pareil et chaque jour qui passe amène son lot de misère et faits divers, sauf que nous n'avons pas tant de populations que les Chinois, c'est juste la différence. mais c'est vrai que les cas présentés sont spéciaux et pour certains, je le comprends bien, mais de là à en faire une foire aux étoiles il y a un pas que je ne franchirai sûrement pas. Il y a même des moments super-difficiles à suivre et l'on pourrait finir un peu par s'y perdre. Mais il faut admettre que les personnages jouent très bien leurs rôles respectifs. Enfin je note ce film quand même 2,5 étoiles sur 5 et ce n'est pas mal.
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juin 2014
    Jia Zhang-Ke nous propose un tableau de sa Chine contemporaine. La violence est de mise, le scénario en transpire. J'avoue être un tantinet déçue par le résultat final. Une facilité dans la mise en scène ou il n'y a aucun partie pris. En soit, ce n'est pas une mauvaise chose, mais çà enlève un quelconque suspens ou sueur au front. Dans ce sens, le "Only God Forgives" de Nicolas Winding Refn, qui présente un schéma de violence inouïe semblable, est beaucoup mieux aboutie.
    Akamaru
    Akamaru

    3 092 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mai 2014
    Une radioscopie extrêmement réaliste et sans concessions de la Chine contemporaine. Pour dénoncer les conséquences de l'ultra-libéralisme et les poussées radicales de violence à travers tout le pays,Jia Zhang-Ke passe par le biais du film de genre. Cette peinture ambitieuse se décompose en 4 histoires indépendantes narratives,mais inter-connectées par leur thématique de la désespérance. Un mineur se révolte contre des conditions de travail déplorables. Un homme qui subit les événements,découvre les pouvoirs d'une arme. Une employée de sauna pète les plombs face à un client trop pressant. Un jeune accepte des postes de plus en plus dégradants,et s'enfonce dans une spirale négative. Humiliation quotidienne,égoïsme généralisé et relationnel réduit à sa plus simple expression,sont quelques uns des maux de la société du XXIeme siècle. Et Zhang-Ke le montre de la campagne la plus reculée à la cité high-tech. Si l'on aurait préfère un rythme plus soutenu,et une régularité plus grande des sketchs(le 1 et le 3 sont nettement supérieurs aux 2 autres),le sens du cadre,des couleurs et de la composition font de "A touch of sin",une œuvre particulièrement aboutie.
    orlandolove
    orlandolove

    134 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 avril 2014
    Film segmentaire (4 histoires) dont il ressort pourtant une grande cohérence, sorte de western où les paysages urbains brumeux et délabrés remplacent les grands espaces, "A Touch of Sin" capte l'attention par son analyse des dérives morales, sociales et physiques du système chinois. Remarquablement interprété, l’œuvre s'impose également grâce à une mise en scène d'une fluidité exemplaire qui aurait mérité un second prix à Cannes.
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