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    A Touch of Sin
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    229 critiques spectateurs

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    Nicolas L.
    Nicolas L.

    87 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 octobre 2018
    Loin du chef d'œuvre qu'avaient annoncé la presse et cannes lors de sa sortie, le film,divisé en 4 parties,dépeint la Chine d'aujourd'hui à travers 4 personnages qui souffrent, et essayent tant bien que mal de s'en sortir ou de trouver justice. En vain...
    La première scène est géniale et l'histoire qui suit (le premier chapitre) est assez prenante mais ensuite... Quel ennuie ! Mise en scène plate, acteurs zombies et scenar pas toujours d'une grande logique. Bref bien déçu...
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 064 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2018
    A touch of sin est le troisième film que je vois de Jia Zhangke et c'est vraiment pas mal du tout. Il s'agit ici d'un film choral retraçant différents destins, tous violents, tous tragiques, dans différents endroits de la Chine. Le but du film est de montrer à quel point la situation en Chine devient de plus en plus violente et on peut y voir une dénonciation évidente des pratiques antisociales, inhumaines.

    Déjà il faut reconnaître à Jia Zhangke un talent fou pour la mise en scène, il sait produire de belles et des belles images avec des choses pas forcément belles, des routes, des environnements ouvriers assez clos, des villes enfumées par la pollution. Mais là où il est le meilleur c'est pour faire ressortir la violence. Il filme ce qui pourrait être le quotidien, la routine et puis quelque chose dérape, il y a un déclic et là, soudain, avec un ton quasiment naturaliste, surgit la violence, radicale, courte, brève, mais surtout extrêmement sèche. Le spectateur est marqué, choqué, sursaute... Le message du film est passé.

    La construction des scènes de violence est excellente, jamais gratuite, on sent la tension qui monte, si on n'a jamais la raison écrite noire sur blanc, on a des éléments de réponse, on se doute que tel ou tel facteur a pu jouer dans la décision des personnages de faire corps avec la violence... Le fait de n'avoir que des éléments de réponse et pas les réponses toutes faites pousse forcément à la réflexion sur cette société chinoise...

    Cependant le film est un peu long et le lien entre les différents segments n'est pas forcément explicite, il y a des personnages que j'ai reconnu d'une histoire à l'autre, mais il y a aussi des histoires qui m'ont semblé totalement indépendantes... Ce qui a pour effet de perdre un peu le spectateur... Reste que si la fin m'a semblé bien obscure également, toutes les histoires sont intéressantes et bien menée, même si je garde une préférence pour la première pour son héros charismatique, désabusé, dépité, mais qui a un vrai désir de justice sociale.

    Il faut également noter que le côté réaliste du film vient peut-être également du fait que le réalisateur se soit inspiré de faits divers chinois, ce qui ne fait encore une fois qu'ancrer encore plus le film dans le réel et décuple ainsi son message. D'ailleurs pour avoir été en Chine il y a quelques mois, il a vraiment réussi à retranscrire le fait que ce pays est à la fois partagé entre son histoire plurimillénaire et ses bâtiments somptueux et ses bâtisses modernes, informes, noyées dans le brouillard de pollution... Il n'a pas cherché à embellir le réel, certes ses plans sont soignés, mais il n'y a pas de triche... La Chine ressemble vraiment à ça... pour le meilleur et surtout le pire.

    En ancrant alors ainsi localement ses intrigues, en traitant de problème aussi particuliers, Jia Zhangke arrive finalement à faire ce que tout bon réalisateur se doit de faire : toucher quelque chose d'universel.
    7eme critique
    7eme critique

    531 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2018
    Au sein de cette société chinoise décriée, "A touch of sin" nous présente quatre portraits bien distincts, quelque part victimes de leur pays, où l'unique échappatoire se traduira par des actes violents. Que le spectateur se rassure, le film n'est pas un concentré de violence comme on peut en voir si souvent ; ici, le réalisateur Jia Zhang-ke cherche à nous faire prendre conscience de la situation économique et sociale de la Chine, jusqu'à nous faire éprouver une certaine forme de compassion envers ces auteurs de faits divers, faits finalement décrits comme seule alternative libératoire possible de ces individus à bout de souffle. "A touch of sin" est un procédé brillant et intéressant !
    Henrico
    Henrico

    164 abonnés 1 327 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 avril 2018
    La bienveillance avec laquelle A Touch Of Sin a été accueilli par la critique est surprenante. Certes, le film a un grand intérêt sociologique, et il est joué par des acteurs impressionnants de vérité, mais ses qualités artistiques, esthétiques, sont très discutables. Et ce n’est pas parce qu’elle est faite de trois bouts de ficelle que la mise en scène est médiocre. D’autres réalisateurs ont réussi à mener à bien leur projet avec encore moins de moyens. Ce sont les choix de Jia Zhang Ke qui font qu’on s’ennuie ferme. Un lien, voire même quelques repères symboliques de transition entre les 4 intrigues, rien de tout cela ! En outre, la préparation du spectateur aux ressorts dramatiques est également inexistante. Du coup, la narration de chacun des drames est pénible à suivre. On arrive tout de même à voir la société chinoise dans sa complexité (la corruption, l’arrivisme, le poids des traditions…), dans sa dureté (exploitations patronales, à tous les étages, sexisme…) , dans ses contradictions (prostituée pudique, optimisme et désespérance de la jeunesse… ). Bref, un film à l’image de sa fin, aride et énigmatique. D’autant plus frustrant, que la matière première était à la base très abondante et plutôt transparente.
    riverainpsy
    riverainpsy

    32 abonnés 409 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 avril 2018
    Un constat bien amer de la nouvelle réalité chinoise à travers quatre faits divers plus ou moins entrecroisés . Formellement efficace , référencé , le film interpelle d'un bout à l'autre , installé dans une violence froide à l'image d'une Chine opportuniste , corrompue , prostituée, sans vergogne , ni horizon ; prise au piège d'un individualisme maquillé . Mais , au fond , ce film parait en fait bien plus universel aujourd'hui que proprement chinois . Peut-être un bémol cependant , chaque histoire méritait en fait un film entier .
    Redzing
    Redzing

    1 113 abonnés 4 469 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 novembre 2017
    Jia Zhangke s'inspire de faits divers des années 2000 pour nous livrer un portrait dur le Chine contemporaine à travers quatre histoires. Un mineur désabusé, un bandit sans foi, une employée de sauna agressée, et un ouvrier paumé : nous suivrons ces quatre personnages, qui ont en commun d'être des individus seuls et écrasés par un système qui dérape. Le scénario pointe ainsi du doigt l'individualisme, mais surtout la corruption financière et morale généralisée. Le rythme est lent et la réalisation est posée, ce qui constitue un cocktail qui ne plaira pas à tous (le film est longuet par moment), mais qui accentue l'écrasement des protagonistes. Un drame pertinent.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 février 2018
    Les histoires parallèles racontent quelque chose d’intime pour le réalisateur, sa vision de la Chine contemporaine, son regard d’intérieur, par la représentation de ses faits divers, celui qui m’a marquée est l’hôtesse d’accueil travaillant dans un sauna, comme il y en des affaires de ce genre à travers le monde, les rapports homme femme dans les pays en voie de développement tout autant dans les nations développés, la corruption et l’injustice est pesante.
    Cyril J.
    Cyril J.

    26 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 août 2017
    Clin d’œil évident à A touch of Zen, sauf qu’ici se réunissent quatre portraits d’injustice accablée dans quatre régions et milieux amenant à une légitime révolte.
    Face aux maltraitances des ouvriers indigènes comme immigrés, des cruautés animales, de la trahison d’un patronat qui a vendu une mine d’Etat en milieu rural à la corruption privée, aux pots de vin et aux détournements de fonds du village, un syndicaliste qui s’époumone dans le désert en menaçant de dénoncer le scandale ne supporte pas l’humiliation supplémentaire d’avoir été viré et battu en public.
    Entre les devoirs sclérosants de la famille et des coutumes, l’ennui chronique dans l’étroitesse de son village, un homme assume sa schizophrénie par des échappées éclairs où il part dans les grandes villes pour y jouer les desperados.
    Lasse de jouer l’éternelle maitresse auprès d’un homme marié, une jeune citadine réceptionniste d’une maison chaude se fait humilier et agresser par de salaces escrocs bien connus et haïs dans la région.
    Conditions abominables de travail à l’usine, asservissement de luxe en tant que serveur dans un grand hôtel, un jeune homme ne trouve que tristesse et persécution auprès d’un type qui veut se venger d’une vieille histoire et d’une fille qui se joue de lui.
    Au-delà de ces courts métrages, tout de même un peu longs et lourds mais dénonçant efficacement la misère et l’écrasement des plus démunis dans le monde du travail ou du cœur, ce film Chinois raconte quatre spectaculaires pétages de plomb. A l’instar de Chute libre de Joel Schumacher, dès qu’on a compris qu’avait craqué la digue du droit et de la raison, on n’ose plus imaginer les éclats de l’explosion suivante.
    JoeyTai
    JoeyTai

    20 abonnés 442 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 août 2017
    C'est un film à la fois politique et social, en ce sens qu'il dénonce la vie moderne en Chine, notamment la machine capitaliste qui broie les gens, en particulier les plus faibles. Le film est découpé en quatre histoires distinctes les unes des autres. Tout y passe : corruption, arrogance et cynisme des "gagnants", droit du travail quasi-inexistant, exploitation sexuelle, etc. La mise en scène est très efficace, plusieurs scènes sont poignantes. Cela dit, un certain nombre de défauts me sont apparus. D'abord le découpage du film en quatre parties fonctionnant en totale autonomie les unes des autres. Le "fil rouge", à savoir la souffrance et l'injustice des gens face au système, ne suffit que partiellement à donner une cohérence à l'ensemble. Il a fallu condenser chaque histoire pour qu'elle rentre dans le film, du coup la "conclusion" est à chaque fois expéditive spoiler: : vendetta, suicide...
    Or chaque sous-partie aurait mérité un film à elle seule et pas un simple bout. Enfin, j'ai noté certaines ficelles un peu grosses. Par exemple le motard qui suit un camion rempli de bovins attachés qu'on transporte sans ménagement à l'abattoir. C'est effectivement ce que ressentent beaucoup de gens face à cette jungle capitaliste corrompue, mais l'allégorie est assez facile. Malgré ces défauts, le message du film reste fort et sans concession.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 15 avril 2017
    Indeniablement, ce film a obtenu des critiques elogieuses grace a son cote "exotique". Je vis en Asie et j'y suis donc moins sensible. Ce film aurait pu se passer en Ukraine, au Mexique, en Thailande ou dans n'importe quel pays ou la corruption est importante. Dommage que le realisateur n'ait pas montre davantage la difference entre les plus riches et les plus pauvres qui est exponentielle dans ce type de pays. Il n'y a pas de lien entre les 4 personnages hormis la violence que j'ai trouvee un peu gore. L'interpretation du personnage feminin est tres moyenne. Il y a beaucoup de scenes inutiles et on aurait pu gagner 20 minutes. Bref un film moyen mais pas un chef d'oeuvre...
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2017
    Très orienté politiquement, a touch of sin est un brillant clin d'oeil à différents genres cinématographiques. Prises séparément, ces histoires apparaissent comme naïves, voire kitsch. Prises ensemble, on a un schéma qui se dégage brossant un tableau sans concession de la Chine d'aujourd'hui, entre héritage du communisme et capitalisme. Le plus réussi dans tout ça, ce sont sûrement les magnifiques plans émaillant les récits, montrant mieux que l'action elle-même les clivages de la société, à travers les contrastes d'une urbanisation sauvage.
    Matis H.
    Matis H.

    21 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 septembre 2016
    En 2013, la Chine n'a pas pu profiter du dernier long-métrage de Zhang-ke Jia. Trop virulent envers son propre pays certainement. Toutefois, le film s'est plutôt bien distribué à l'international, et est même repartie de Cannes avec un prix. De plus, la critique est unanime et le célèbre en tant que "bijou". Et la critique a bien raison.

    Bon, je tiens toutefois à dire quels sont les défauts du film avant d'en faire l'éloge. Premièrement, pour un récit qui s'articule autour de quatre personnages, je trouve la première histoire largement au dessus des autres en terme d'intensité, ce qui est vraiment dommage car du coup je m'attendais à plus par la suite, mais les autres sont plus calmes, je suis resté sur ma faim car il y a un réel problème d'ordre dans les histoires. Le second défaut, c'est le schéma narratif. Chacune des histoires suit le même et perd de plus en plus l'effet de surprise, bien que ça se renouvelle suffisamment pour jamais être ennuyeux. Au final ce ne sont que des défauts narratif qui, bien que problématique en terme d'intensité, ne font perdre que très peu à l'intérêt du film.

    Car il faut le dire, malgré que je sois moins dithyrambique que la presse, ce "A Touche of Sin" est une pure réussite. A l'heure où des cinéastes comme Yimou, ou du moins ses derniers films, se complaisent dans l'enjolivement du pays, Zhang-ke Jia, lui, propose une critique de sa société au travers de quatre histoires et protagonistes. Des personnages qui vont tour à tour être broyé par un système où l'argent domine, prodigue pouvoir et déshumanise ceux qui en ont besoin, comme ceux qui en profitent. Chacun des protagonistes sera exploité, que ce soit socialement, sexuellement ou sentimentalement et ce, jusqu'à un point de non-retour qui conduira à une explosion de violence envers les autres ou eux-mêmes.

    Ce sur point d'ailleurs, j'avais peur de voir le cinéaste tomber dans une sorte de promotion de la violence, sans prendre aucun recul. Cependant ce n'est pas le cas, bien que beaucoup semble le penser. Zhang-ke Jia nous présente des personnages vivants dans une Chine qui les mets dos au mur, mais ne se range pas de leur côté pour autant. La situation dans laquelle le système les a poussé les pousse vers une violence animale, parfaitement représenté par la couverture arborant un tigre qui sert à cacher le fusil de la première histoire, les boeufs à la fin de la seconde, ou se serpent traversant la route devant le personnage dans la troisième, ainsi que ces dialogues à propos du fait que les animaux puissent se suicider. Le quatre protagonistes sont réduits par la société, et leur exploitation, à leurs instincts les plus primaires. La différence entre bourreaux et victimes peut sembler mince, mais est pourtant bien présente.

    "A Touch of Sin" est une oeuvre qui à pour vocation d'être un constat, ainsi qu'un cri d'alarme, d'un pays qui exploite jusqu'à la limite, et déshumanise jusqu'à la sauvagerie. Une oeuvre puissante, à la mise en scène élégante qui souffre toutefois de son schéma narratif trop redondant et d'une perte d'intensité passée la première histoire. Mais cela est bien peu de choses face à une telle oeuvre.
    joevebulle
    joevebulle

    4 abonnés 515 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 mai 2016
    Si on peut résumer, on pourrait dire "4 pétages de plomb". Certes l'action se situe dans un contexte géopolitique particulier, certes c'est bien joué. C'est surtout très bien filmé, belle image, beaux cadrages, ...
    Hélas, ces 4 histoires ne font pas un film mais 4 courts métrages à la suite, et ça, ce n'est pas ma tasse de thé.
    elriad
    elriad

    432 abonnés 1 859 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2016
    4 portraits pour représenter les petites gens opprimés, la misère, la corruption.
    4 portraits universels, déchirants, où la violence est la conséquence d'un trop plein de misère, d’humiliation.
    4 portraits déchirants, filmés avec intelligence et onirisme dans une Chine en pleine mutation, découvrant la pouvoir du capitalisme et ses effets souvent pervers.
    Un film indispensable, filmé avec grâce et magie qui ne peut laisser personne indifférent dans ses silences et ses regards aussi éloquents que déchirants...
    NarnoNarno
    NarnoNarno

    39 abonnés 629 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mai 2016
    « A Touch of Sin » est remarquablement mis en scène. Les destins croisés de ses multiples protagonistes sont particulièrement bien mis en abîme dans ses cadrages, ses décors, la violence des images en parfaite adéquation avec la violence du propos. Néanmoins, son sujet laisse dubitatif. Zhang-ke Jia peut dénoncer une certaine photographie de la Chine actuelle: violente, peu reluisante, gangrenée, sans issue. On a du mal à admettre que tout est impasse et se règle uniquement avec un flingue. La vision a peut-être le mérite de dénoncer un constat, le sentiment laissé par « touch of Sin » reste définitivement vain, pessimiste et peu jovial, sans pour autant que tu cela nous touche vraiment. La faute à l’absence d’émotion et de toute forme d’empathie. Le rythme du film laisse vite le spectateur sur le bas coté, moitié contemplatif, moitié ennuyé, sans toujours comprendre où veut nous emmener le réalisateur.
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