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    A Touch of Sin
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    3,7
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    229 critiques spectateurs

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    14 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 décembre 2013
    Comment ne pas voir un film dont les critiques sont dithyrambiques ! Nous n'avons pas voulu les lire avant, trop curieuses de découvrir par nous-mêmes Le Prix du Scénario du Festival de Cannes 2013, un must des sorties de cette fin d'année.
    Ce film, ou plutôt quatre épisodes apparemment sans rapport entre eux, est basé sur des fait réels. Étonnant que Jia Zhang-Ke ait pu le tourner puisqu'il décrit une Chine où il ne fait pas bon vivre.
    Tout le long du film, il dévoile les contrastes, les contradictions et les failles de ce pays en pleine mutation : la Chine rurale face à une industrialisation déshumanisante avec les nouvelles megacities et la masse de travailleurs nomades, confrontés à la dureté d'un néo-capitalisme contrôlé par l'état. Les scènes avec les mineurs traduisent une terrible misère.
    Et une Chine moderne et citadine, sa jeunesse avec les mêmes goûts, mêmes marques, portables et tablettes que celle de chez nous : on serait presque tenté de se demander si Apple ne serait pas un sponsor...non, il n'y a certainement pas meilleur symbole de l'occidentalisation !
    Mais il y a aussi une oligarchie extrêmement riche, "équipée" de tous les signes occidentaux de richesse comme le sac Chanel, les lunettes Ray-ban, ces mêmes chinois que nous retrouvons à Paris dans les magasins des grandes marques du luxe international.
    L'oligarque du film justement, considéré comme un traitre par les mineurs, se fait tuer dans sa belle Maserati - les taches de sang sur le cuir orange créent un tableau d'une beauté dérangeante, une scène tarantinesque ! Nous retrouvons une violence crue comme dans un western à la Tarantino, il y a même un peu de son humour noir. Les règlements de compte brutaux et sans nuances dans le film sont logiques, et un moyen spectaculaire de dénoncer l'injustice, l'humiliation permanente et la corruption.
    Les quatre personnages vivent dans une incroyable solitude, le mineur, seul dans sa révolte contre la corruption, le travailleur migrant, sans but dans sa vie, l'hôtesse en manque d'estime et de respect et le jeune travailleur qui se sent exploité et perdu. Le désespoir va les pousser à des gestes extrêmes.C'est l'arme finalement, qui sera le dénominateur commun entre ces personnages : elle va leur permettre le seul et unique geste possible pour se libérer !
    Heureusement, et comme pour contrebalancer le constat d'une société à la dérive et en faillite morale, il y a quelques scènes de théâtre traditionnel, belles et colorées qui nous rappellent que la Chine a encore souvenir de ses racines. C'est la scène de la fin qui donne une toute petite note d'optimisme : une scène d'un opéra chinois joué dans la rue, elle raconte l'histoire d'une jeune femme arrêtée pour meurtre, mais qui réussit à retrouver sa liberté.
    Ce n'est certainement pas un film de Noël, il est trop loin du Kitsch ambiant. Mais quel film !
    GnAwA
    GnAwA

    88 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 décembre 2013
    Haro sur le buzz de la presse critique qui crie au chef d'oeuvre, fascinés par l'exotisme d'une Chine peu vue au cinéma et la qualité de la réalisation. Ce film est un calvaire de 2h composé de fragments de récits sans aucune cohérence, le cinéaste méprise le spectacteur pensant faire un film coup de point. Car il y a bien tromperie, ni documentaire, ni fiction, de quoi parle-t-on exactement ? Ce n'est pas un portrait de la Chine contemporaine mais une tambouille chinoise teintée de soubresauts de violence, totalement vains. Fuyez!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 décembre 2013
    Une bonne grosse claque cinématographique comme on les aime !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 décembre 2013
    Quatre parcours dans une Chine moderne où l’humain est sacrifié à l’autel de la croissance. Avec A Touch of Sin, Jia Zhang Ke signe une oeuvre violente, imprégnée par le(s) film(s) de genre. Mise en scène en écran large et vision No Future.

    _______________________________

    Jia Zhang Ke a toujours été un observateur désabusé de l’évolution de son pays : Plaisirs inconnus parlait de la jeunesse et surtout de l’impasse dans laquelle elle se trouve. The World plaçait Beijing au centre du monde, y compris pour tous les travailleurs forcés à une migration intérieure pour pouvoir subsister. Still Life observait,en temps réel, la fin de la ville de Fengjie, submergée par les eaux suite à la construction du barrage des Trois-Gorges. Un monde de solitude, de regard toujours pessimiste, avec cette question récurrente : et l’humain dans tout ça ?

    Tout cela est dans A Touch of Sin et même encore plus, et même encore pire. A travers les quatre parcours évoqués dans le film, Jia Zhang Ke dresse un portrait implacable de son pays, violent, corrompu et vendant littéralement sa population pour la croissance de quelques-uns. Les histoires d’amour sont, par nature, vouées à l’échec. Le pays de A Touch of Zen – classique du film de sabre situé dans la dynastie Ming – s’est transformé en A Touch of Sin cinq siècles plus tard : la fin du film fait d’ailleurs le lien entre les deux dans une représentation de théâtre de marionnettes, symbole d’une Chine éternelle. Mais là où le héros de Still Life était attentiste, ceux de A Touch of Sin passent à l’action. Forte tête en résistance dans une ville entière corrompue par un oligarque local, Dahai, frustré, brimé, molesté, prend son fusil de chasse et passe en mode « massacre ». Travailleur migrant, San’er sombre dans une fascination macabre de son revolver et devient une machine à tuer. Hôtesse d’accueil dans un sauna, Xiaoyu, poussée à bout par un client, se transforme en guerrière shaolin… Pour un peu, on se croirait chez Tarantino où le ras-le-bol profond conduit à une violence jusqu’au-boutiste. Xiaohui, le jeune homme dont le destin amoureux et professionnel semblent déjà scellés dans une vie entière de galère, a recours lui-aussi à la violence, la retournant contre lui dans un geste, lui-aussi extrême.

    Abandonnant l’aspect documentaire des précédents films, la mise en scène se met au diapason de cette nouvelle posture. Avec son chef opérateur, Yu Lik wai, lui même cinéaste (Love will tears us apart), Jia Zhang Ke élargit son échelle de plan, compose chacun de ses cadrages dans un équilibre parfait entre espace et personnage, comme on le ferait dans un western (surtout pour la partie Dahai). Ailleurs, il propose un montage au millimètre, sec et précis, s’inspirant du film de sabre ou du film noir. Etonnamment, A Touch of Sin est à la fois le film de Jia Zhang Ke le plus grand public – par sa mise en scène – et le plus radical – par son histoire, mais aussi sa structure. Les quatre personnages n’ont en effet aucun lien entre eux, ne se croisant que fortuitement dans un passage de relais virtuel d’un même mauvais karma. Cette mécanique implacable, qui sera une limite pour certains, donne une force accrue à un film qui refuse le chichiteux scénaristique au profit d’un vrai film d’auteur, récalcitrant et no future.
    Galactus
    Galactus

    8 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 décembre 2013
    J'ai failli m'endormir... Film trop décousu et avec une lenteur ne desservant pas l'histoire. Pourtant l'image est très propre, mais aucun élément du scénario ne me marquera.
    C'est ma première critique, dommage qu'elle ne soit pas plus positive.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 décembre 2013
    Très bon film. Ces ambiances me plaisent et de plus j'adore le cinéma asiatique. La VO apporte tellement plus.
    Mise à part ça, ça me fait toujours marré de comparer les critiques des soit-disant spécialistes du cinéma et celles des spectateurs. Ces personnes sont à des années lumières de la vision des communs des mortels. Je n'ai jamais été en encore avec ces gens qui se prennent pour des intellectuels.
    gvnm73
    gvnm73

    7 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2013
    China, the 21st century world power seems unstoppable in its quest of absolute leadership. However, within the core of this frightening giant, individuals struggle to get buy, to stay human. How long will Chinese people accept such awful oppression without launching the worst revolution ever? Jia Zhang Ke depicts the downfall of four victims of this lethal economic growth which crushes souls as basic raw material. Where does their last hope remains? Jia Zhang Ke, subtly claims that salute will arise from a return to the past values of this millenary civilization.
    “A touch of Sin” is a very tuff movie, but this realistic violence reflects the one sustained by the Chinese people trough corruption and permanent repression; a very efficient critic of the Chinese communist dictatorship.

    Don’t miss it.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 décembre 2013
    La première chose qui frappe quand le film se termine, c'est l'ennui que l'on a éprouvé. Vraiment, c'était long. Cependant, les critiques ont pointé une chose très juste : la maîtrise de la mise en scène et de la photo par Jia Zhang Ke. Esthétiquement, c'est vrai, ce film est sublime. La critique sociale a dû beaucoup plaire également, même si franchement, le réalisateur aurait pu être plus original. Autre point négatif : l'assemblage de scénettes qui hache le contenu du film. En effet, malgré des liants évidents et parfois subtiles, ces histoires achèvent de hacher l'attention du spectateur, qui finit par décrocher. A mon sens, ce qui est sensé faire l'originalité du film, le dessert. A Touch of Sin est donc un des meilleurs films de l'année sur le plan esthétique, et témoigne d'un très grand savoir faire. Mais le film est vraiment très peu accessible, et à peine subversif. A conseiller aux cinéphiles purs et aux intellos.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 décembre 2013
    Dernière livraison d'un Festival de Cannes 2013 décidemment exceptionnel, A Touch of Sin se permet même une sortie dans quelques multiplexes, poussé par une critique absolument dithyrambique. Et il y a de quoi...

    Rarement un film n'aura pénétré aussi clairement un pays, ses mutations, son évolution. Rarement sur un trame aussi anodine de fait divers, un long métrage ne nous aura temps fait voyager dans le temps et dans l'espace pour capter un phénomène universel : la révolte des opprimés.

    Les quatre faits divers qui façonnent le film sont inspirées d'histories vraies. Issues du petit peuple chinois qui fait face à l'emballement capitaliste d'un état qui n'a pas encore (et de loin) digéré sa révolution accélérée et le croisement entre la bureaucratie le plus lourde et le libéralisme le plus débridé.

    Des "actes isolés" ' (dénomination officielle), actions désespérées de fourmis qui n'acceptent plus le joug et l'humiliation, et qui se retournent contre leurs bourreaux. Des actes parfois très planifiés, longs, progressifs. Mais aussi soudains, brutaux, dans une explosion de rancœur et de violence. Le film capte alors avec une précision d'orfèvres ces moments où la tension monte, où l'irréparable va se produire...C'est une porte qui n'arrête pas de s'ouvrir, un casse qui se prépare, une discussion qui tourne mal. Et toujours l'argent, omniprésent, écrasant, omnipotent. L'argent qui donne le pouvoir, efface toutes les règles, ouvre toutes les portes...L'ragent au centre de chaque discussion, de chaque relation, obsession vitale et perpétuelle...

    Malgré son sujet de faits divers et sa narration hyper linéaire la construction du film est pourtant extrêmement travaillée, avec un voyage du bas vers le haut. De la misère des usines campagnardes vers les néons de Canton en passant par les petites métropoles régionales. Un tour de Chine dans lequel Jia Zhang Ke confirme qu'il est un immense filmeur, proposant régulièrement des plans incroyables avec pas grand chose.

    Dès la première scène, tout est incroyable : les couleurs de ce camion de tomates renversé, les visages de ces motards fatigués, ces campagnes chinoises en arrière plan. Quand ce ne sont pas ces animaux qui traversent régulièrement le champ, comme autant d'apparitions fantastiques...Même les montées de violence, qui sortent instantanément du film sociétal pour nous ramener vers les polars de Tarantino, voire les films de sabre de Tsui Hark.

    Une chronique terrible de la Chine d'aujourd'hui, qui se veut probablement universaliste. D'une noirceur impitoyable et pourtant tellement humaine dans sa peinture des petits et des opprimés...
    Le film n'est toujours pas sorti en Chine. Il y a des miroirs dans lesquels on se voit décidément trop laids
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 décembre 2013
    Excellent film magnifiquement tourné. Le scénario est composé de quatre histoires poignantes qui nous font découvrir la face cachée de la société moderne chinoise. A voir absoluement.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 décembre 2013
    (...

    A travers quatre faits divers réels et violents qui se sont déroulés en Chine, Jia Zhang Ke a construit son nouveau film comme un état des lieux de son pays, en pleine mutation et victime de la corruption et de l'ultra-libéralisme. Ce que les pays occidentaux ont généré d'horreurs en quelques décennies de capitalisme déchaîné, la Chine est déjà en train de les connaître. (...

    Des ouvriers malmenés, humiliés quotidiennement, des femmes bafouées, des migrants méprisés, une jeunesse sacrifiée… c'est tout un panorama de la Chine contemporaine et, au-delà, de notre monde global actuel, que filme Jia Zhang Ke. (...) Le réalisateur ne cède cependant jamais à la violence gratuite et à la thématique facile de la vengeance exaltée.

    ...

    Déroulant pendant deux heures une mise en scène précise et élégante, Jia Zhang Ke livre un film politique sans concession et universel. Un coup de poing.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 décembre 2013
    Chouette film dans l'ensemble. Pour ma part, 2 portraits sur 4 m'ont vraiment plus, mais la mise en scène et la photo sont top !
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    202 abonnés 1 909 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 décembre 2013
    Une radiographie puissante de l'enfer du capitalisme chinois. Les images sont magnifiques, les comédiens impeccable et le film compte quelques scènes de bravoure, comme l'accueil du dirigeant ripoux à l'aérodrome et le défilé des prostituées déguisées en soldates de l'armée rouge. On pourra évidemment déplorer que ces quatre personnages se tournent vers une révolte individuelle, nihiliste, et non vers l'action collective, alors que de nombreuses luttes sociales se déroulent en Chine. Mais le constat sur l'injustice de la société chinoise est accablant et passionnant. Un seul regret : un scénario plus habile, du genre de celui de Babel, aurait permis de mieux relier les différents personnages.
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    109 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 décembre 2013
    Le portrait glaçant d'une Chine corrompue, où la violence morale et sociale appelle la violence physique. En gros: pour calmer les cons qui t'oppriment, mieux vaut leur foutre du plomb dans la tête (littéralement). Il ne semble pas y avoir d'autre issue, à part le suicide. Un peu déprimant et désespéré, quand même... Le film est en outre trop long et répétitif (le deuxième segment est le plus faible), alors qu'il commençait comme un réjouissant "Eastern" et qu'il a pas mal d'atouts, notamment la mise en scène et le constat de l'échec d'un système à l'échelle d'un pays.
    Serge V
    Serge V

    84 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 décembre 2013
    comme souvent les critiques m'ont incité à aller voir un film qui ne valait pas le déplacement ! de la violence gratuite ,une lenteur ( à côté sergio léone ressemble à tex avery !) pesante ,une noirceur (personnages,paysages ) déprimante , bref l'ennui règne ! j' ai l'impression que pour certains critiques un film asiatique ne peut pas être mauvais ,alors j'en profite pour faire la pub pour un vrai bon film asiatique: the lunchbox !!!
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