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    A Touch of Sin
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    229 critiques spectateurs

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    philhag
    philhag

    24 abonnés 362 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 décembre 2013
    Jia Zhangke est un très bon metteur en scène. Ce film est à charge sur le monde des banlieues chinoises. Film gris, noir, triste. On pourrait et il se fait le même film sur les banlieues de Dublin, Haïfa, Detroit ... le cinéma français ne le fait pas , et c'est bien dommage.
    Des commentaires y voient de l'humour ... une femme frappée à coup de liasses de billets. Des sadiques ? Je comprends que de nombreux commentaires soient positifs : il n'y a que les cinéphiles à aller voir ce films et les cinéphiles partagent sur les médias sociaux.
    On peut passer un meilleur moment que de voir ce film.
    Juste une chose intéressante : justement la vision des hors-mégalopoles chinoises.
    JoeyTai
    JoeyTai

    18 abonnés 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 août 2017
    C'est un film à la fois politique et social, en ce sens qu'il dénonce la vie moderne en Chine, notamment la machine capitaliste qui broie les gens, en particulier les plus faibles. Le film est découpé en quatre histoires distinctes les unes des autres. Tout y passe : corruption, arrogance et cynisme des "gagnants", droit du travail quasi-inexistant, exploitation sexuelle, etc. La mise en scène est très efficace, plusieurs scènes sont poignantes. Cela dit, un certain nombre de défauts me sont apparus. D'abord le découpage du film en quatre parties fonctionnant en totale autonomie les unes des autres. Le "fil rouge", à savoir la souffrance et l'injustice des gens face au système, ne suffit que partiellement à donner une cohérence à l'ensemble. Il a fallu condenser chaque histoire pour qu'elle rentre dans le film, du coup la "conclusion" est à chaque fois expéditive spoiler: : vendetta, suicide...
    Or chaque sous-partie aurait mérité un film à elle seule et pas un simple bout. Enfin, j'ai noté certaines ficelles un peu grosses. Par exemple le motard qui suit un camion rempli de bovins attachés qu'on transporte sans ménagement à l'abattoir. C'est effectivement ce que ressentent beaucoup de gens face à cette jungle capitaliste corrompue, mais l'allégorie est assez facile. Malgré ces défauts, le message du film reste fort et sans concession.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    48 abonnés 742 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2014
    la séance d'ouverture des JO à Pékin m'avait glacé le sang. Ce pays dominateur est un broyeur d'individus impitoyable. Une très grande maitrise de la caméra naviguant derrière les décors d'apparat en carton pate. janvier 14
    riverainpsy
    riverainpsy

    23 abonnés 388 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 avril 2018
    Un constat bien amer de la nouvelle réalité chinoise à travers quatre faits divers plus ou moins entrecroisés . Formellement efficace , référencé , le film interpelle d'un bout à l'autre , installé dans une violence froide à l'image d'une Chine opportuniste , corrompue , prostituée, sans vergogne , ni horizon ; prise au piège d'un individualisme maquillé . Mais , au fond , ce film parait en fait bien plus universel aujourd'hui que proprement chinois . Peut-être un bémol cependant , chaque histoire méritait en fait un film entier .
    eliacam
    eliacam

    18 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 décembre 2013
    Pas vraiment un film chorale plutôt une suite de 4 ou 5 histoires séparées, déjà ça commence mal car je n aime pas les films qui n'ont pas d'unité. Ensuite la vision de la Chine d aujourd'hui du metteur en scène est que les hommes st tous des brutes tandis que les femmes, elles, travaillent dans des bordels fréquentés par les brutes masculines. Peut être un peu simpliste, enfin je l'espère. La série de 4 ou 5 scènes empêchent l'approfondissement des personnages au profit d'une caricature gênante, par exemple dans la 1ère scène qui aurait mérite à elle seule un film. Déception et 2.5 pour être gentil.
    elriad
    elriad

    387 abonnés 1 791 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2016
    4 portraits pour représenter les petites gens opprimés, la misère, la corruption.
    4 portraits universels, déchirants, où la violence est la conséquence d'un trop plein de misère, d’humiliation.
    4 portraits déchirants, filmés avec intelligence et onirisme dans une Chine en pleine mutation, découvrant la pouvoir du capitalisme et ses effets souvent pervers.
    Un film indispensable, filmé avec grâce et magie qui ne peut laisser personne indifférent dans ses silences et ses regards aussi éloquents que déchirants...
    framboise32
    framboise32

    132 abonnés 1 288 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 janvier 2014
    Le film raconte quatre histoires, toutes inspirées de faits réels divers réels. Les faits divers ont été prélevés sur les réseaux sociaux chinois. Jia Zhang Ke signe un film sur la Chine d’aujourd’hui. Le premier volet raconte un mineur, qui rendu fou par la corruption des élites de son village et par la soumission de la population, tue cinq de ses concitoyens. Le cinéaste nous offre un début à la Tarantino. Le deuxième chapitre raconte un motard, voleur et assassin. Dans le 3è, une hôtesse d’accueil, humiliée, assassine un client. Le dernier acte raconte le destin d’un jeune homme ballotté entre les mauvais emplois et qui craque sous la pression.

    A touch of sin montre une Chine violente, pauvre, riche, injuste. La corruption est pré film est extraordinaire avec ces 4 histoires. Les quatre histoires se situent dans quatre régions bien distinctes, avec des dialectes différents. Le propos est politique. La violence est toujours présente. Les images sont fortes, brutales. Et le spectateur est soumis à une tension tout au long de ce film. La mise en scène est brillante.

    A touch of sin est un film important, une fresque violente. Un regard sur la Chine contemporaine. Beau
    BeatJunky
    BeatJunky

    126 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2015
    Un film au scénario original superbement mis en scène qui m a fait connaître la réalité de l état de ce pays qui veut paraître plus moderne et libre qu il ne l est puisque sa population subit toujours autant la Corruption, pauvreté etc.... Par ces différentes histoires dont on se demande quel rapport il peut y avoir, le réalisateur fait un portrait bien complet de son pays. Que ce soit a la campagne tjrs extrêmement pauvre et sous développée ou a la ville où les gens ont l apparence et l impression d être plus libres, tous au final subissent la loi de ces nouveaux riches, ceux qui ont su profiter de l essor du pays. Ces nouveaux patrons dirigent le pays et vivent à l occidentale où l argent donne le pouvoir tandis que les habitants luttent pour survivre! comme la triste histoire de ce jeune homme qui se rend compte que pour attirer la femme qui lui plait, il lui faudrait de l argent mais se trouve tjrs freiné par son ancien patron qui l exploite mais surtout par le fait de devoir subvenir aux besoins de sa famille tjrs à la campagne. Cette dernière histoire est vraiment la plus significative pour moi, elle résume parfaitement les choses. De plus, les différents destins se croisent et se rejoignent, on se rend compte d un coup de la maîtrise du scénario par le metteur en scène qui pour conclure en beauté nous balance sa morale dans un spectacle traditionnel.... Génial!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 15 janvier 2015
    Sorte d’ovni pour une industrie habituellement frileuse, A Touch of Sin se divise en plusieurs tronçons vaguement reliés, en suivant sur chacun d’entre eux des personnages que la vie va pousser sur le chemin de la violence. Dérive de l’argent, corruption et vice y sont présentés sous leurs aspects les plus crus : le réalisateur dresse un portrait bien amer de la société chinoise. Sa structure morcelée le prive malheureusement d’intensité dramatique mais le film reste agréable à l’œil, original et très violent : un exercice de style qui ne manque pas d’intérêt, en particulier venant d’un pays qui ne nous a pas forcément habitué à aller aussi loin.
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 décembre 2013
    Même quand on n'a de la Chine qu'une vision superficielle, la vision du passager occasionnel, on est frappé par la dureté de cette société. Moi, ce qui m'avait étonnée, c'était le nombre d'écrabouillés sur les routes dans l'indifférence générale. Voyez: un pauvre type est allongé par terre à côté de son vélo renversé. Deux passants arrivent "tu le connais, ce mec là?" "Non". Ils passent alors leur chemin...... Pour ne rien dire, mais ça c'est anecdotique, de la façon dont les autochtones vous bousculent -ils vous piétineraient aussi bien- devant l'entrée de la Cité Interdite.....

    Jai Zhang-Ke est le chantre de cette société impitoyable que la "modernité" n'a pas changé -ou, peut être, a empiré. Violence, corruption, exploitation de la femme.... Dans un film presque choral -la liaison entre les quatre histoires, les quatre héros est très ténue- il nous emmène du Nord au Sud, des montagnes arides et glaciales aux grands villes. Il s'est inspiré de faits divers réels, aussi sanglants que sordides, pour tisser son œuvre.

    Ce qui a sûrement le plus empiré dans la vie chinoise, c'est l'existence des mingongs, ces travailleurs migrants qui quittent leur campagne pour trouver un emploi industriel; n'ayant généralement qu'un hukou (droit au déplacement) limité à leur région, ils se retrouvent assimilables à des travailleurs sans papier; ils sont donc infiniment exploitables....

    Comme toujours, l'image de Zhang-Ke est somptueuse. Des paysages lunaires des hauts plateaux à la masse d'usines crachant leur fumée, l'image est composée, cadrée comme si on était en face d'un panoramique.

    La première histoire est sans doute la plus réussie, la plus concise, la plus forte. Dahai (Wu Jiang) travaille dans une mine; lui n'est pas un migrant, il est du village et il sait que le chef de village a vendu la mine autrefois étatisée au privé, une partie des dividendes devant revenir aux villageois.... Depuis, le chef de village, lui, s'est acheté une Audi; les autres villageois n'ont rien vu. Le propriétaire de la mine possède une Maserati..... et un avion privé. Les mineurs sont invités, moyennant un petit cadeau, à aller applaudir le jeune et sémillant propriétaire à sa descente d'avion. Dahai essaye désespérément de secouer ses collègues résignés. Il ose parler au propriétaire, un camarade d'enfance, menaçant de les dénoncer tous en haut lieu. Il se fait tabasser. Alors, il pète les plombs.....

    Le même jour, on a retrouvé les corps de trois jeunes assassinés par balle au col qui surplombe le village. Le spectateur, lui, sait que le meurtrier est le migrant San'er (Wang Baoqiang); les jeunes ont voulu le racketter: ils y ont laissé leur peau. San'er qui est en route vers la fête des soixante dix ans de sa mère est une brute qui traverse le pays sur sa moto en semant les cadavres derrière lui.

    Xiao Yu (Zhao Tao) a un amoureux qui travaille à Canton. Elle comprend qu'il ne quittera jamais sa femme pour elle. Elle est réceptionniste dans un sauna -en fait, une maison de passe; un jour, un client l'importune, refusant de comprendre qu'elle n'est pas une pute. Elle aussi pète les plombs...;

    Enfin, le jeune Xiao Hui (Luo Lanshan) est, lui, typique de la nouvelle génération. Presque un occidental! Il voudrait bien gagner sa vie, sans trop se fatiguer. Jugé responsable de l'accident d'un collègue, il est condamné par le patron.... à prendre sa place et travailler sans salaire tout le temps de l'indisponibilité du collègue, qui recevra le salaire.... Ouais, il y a encore un long chemin avant l'institutionnalisation de la Sécu..... Alors, il s'en va lui aussi sur les routes, un temps serveur dans une de ces maisons de passe luxueuses (voir l'épisode ou ces demoiselles se déguisent pour charmer le client en petites soldates de l'armée rouge, avec mini-boléro sur bustier pigeonnant....) Xiao Hui tombera de plus en plus bas.

    Oui, c'est un constat terrible sur ce pays où une très petite minorité profite, seule, de l'enrichissement national. Ou les pauvres sont de plus en plus pauvres, de plus en plus abandonnés. Et où la violence devient le mode banal d'expression de la révolte....

    Magnifique. A voir absolument. Absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 décembre 2013
    Dernière livraison d'un Festival de Cannes 2013 décidemment exceptionnel, A Touch of Sin se permet même une sortie dans quelques multiplexes, poussé par une critique absolument dithyrambique. Et il y a de quoi...

    Rarement un film n'aura pénétré aussi clairement un pays, ses mutations, son évolution. Rarement sur un trame aussi anodine de fait divers, un long métrage ne nous aura temps fait voyager dans le temps et dans l'espace pour capter un phénomène universel : la révolte des opprimés.

    Les quatre faits divers qui façonnent le film sont inspirées d'histories vraies. Issues du petit peuple chinois qui fait face à l'emballement capitaliste d'un état qui n'a pas encore (et de loin) digéré sa révolution accélérée et le croisement entre la bureaucratie le plus lourde et le libéralisme le plus débridé.

    Des "actes isolés" ' (dénomination officielle), actions désespérées de fourmis qui n'acceptent plus le joug et l'humiliation, et qui se retournent contre leurs bourreaux. Des actes parfois très planifiés, longs, progressifs. Mais aussi soudains, brutaux, dans une explosion de rancœur et de violence. Le film capte alors avec une précision d'orfèvres ces moments où la tension monte, où l'irréparable va se produire...C'est une porte qui n'arrête pas de s'ouvrir, un casse qui se prépare, une discussion qui tourne mal. Et toujours l'argent, omniprésent, écrasant, omnipotent. L'argent qui donne le pouvoir, efface toutes les règles, ouvre toutes les portes...L'ragent au centre de chaque discussion, de chaque relation, obsession vitale et perpétuelle...

    Malgré son sujet de faits divers et sa narration hyper linéaire la construction du film est pourtant extrêmement travaillée, avec un voyage du bas vers le haut. De la misère des usines campagnardes vers les néons de Canton en passant par les petites métropoles régionales. Un tour de Chine dans lequel Jia Zhang Ke confirme qu'il est un immense filmeur, proposant régulièrement des plans incroyables avec pas grand chose.

    Dès la première scène, tout est incroyable : les couleurs de ce camion de tomates renversé, les visages de ces motards fatigués, ces campagnes chinoises en arrière plan. Quand ce ne sont pas ces animaux qui traversent régulièrement le champ, comme autant d'apparitions fantastiques...Même les montées de violence, qui sortent instantanément du film sociétal pour nous ramener vers les polars de Tarantino, voire les films de sabre de Tsui Hark.

    Une chronique terrible de la Chine d'aujourd'hui, qui se veut probablement universaliste. D'une noirceur impitoyable et pourtant tellement humaine dans sa peinture des petits et des opprimés...
    Le film n'est toujours pas sorti en Chine. Il y a des miroirs dans lesquels on se voit décidément trop laids
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 076 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2014
    Une vision sans concession de la Chine actuelle ou la corruption engendre la violence sous la forme de 4 personnages au destin à la fois différent et similaire. Ce n'est peut-être pas du grand cinéma mais la démonstration est prenante et percutante.
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    52 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 décembre 2014
    C'est un film qui vient de quatre vraies histoires en Chine, impressionnant ou "choqué" par certains scènes, les sujets restent toujours très intéressants
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    69 abonnés 1 665 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 octobre 2018
    Loin du chef d'œuvre qu'avaient annoncé la presse et cannes lors de sa sortie, le film,divisé en 4 parties,dépeint la Chine d'aujourd'hui à travers 4 personnages qui souffrent, et essayent tant bien que mal de s'en sortir ou de trouver justice. En vain...
    La première scène est géniale et l'histoire qui suit (le premier chapitre) est assez prenante mais ensuite... Quel ennuie ! Mise en scène plate, acteurs zombies et scenar pas toujours d'une grande logique. Bref bien déçu...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 avril 2015
    Jia Zhangke nous décrit un grand pays qui perd son âme, et c'est bouleversant. Bouleversant, mais assez éprouvant...C'est une Chine fort triste que nous présente ici Jia Zhangke. Corruption, élites maffieuses, violence des rapports sociaux, structures familiales qui volent en éclat, prostitution, machisme exacerbé, incommunicabilité...Noir c'est noir. On est loin des gratte-ciel rutilants de Shanghai et des histoires de réussites dont les éditorialistes français béats aiment régulièrement nous abreuver. La Chine est en pleine expansion, mais pour ce qui est de la joie de vivre, le compte n'y est pas vraiment d'après le réalisateur-scénariste. Vision partiale, évidemment, mais d'une certaine justesse - donc en partie juste pour résumer. Cinématographiquement, on tape très haut. Cadrages de maître et acteurs excellents (loin, très loin des kung-fu grimaçant ou des mélos larmoyant miévro-nationaliste tournés à la chaîne par l'industrie chinoise).
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