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    A Touch of Sin
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    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    90 abonnés 403 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 décembre 2013
    Le chinois Jia Zhang-Ke avait réalisé en 2004 The World qui fut présenté et récompensé à Venise. Cette notion de monde et d’universalité imprègne d’évidence le dernier film du réalisateur talentueux de 24 City. Les quatre histoires qu’il met en scène ici, si elles témoignent de l’état de déliquescence dans lequel se débat et se délite la société chinoise, pourraient être déployées à travers la planète entière. Aussi bien dans les pays émergents qui rattrapent à grande vitesse les nations occidentales que ces dernières qui, confrontées à des crises sans précédent, jettent par-dessus bord leurs fondements démocratiques et sociaux. Cinéaste contemplatif jusqu’alors, mais nullement mièvre ou angélique, Jia Zhang-Ke a bien saisi que pour continuer à dresser le portrait le plus juste de son pays, jusqu’à provoquer l’ire de ses dirigeants et compromettre du coup la sortie du film autrement que dans la clandestinité, il devait aborder de front la violence qui irrigue de plus en plus les rapports humains. Ce débordement soudain et inattendu de violence, qu’elle soit tournée vers les autres ou, en signe de désespoir ultime, dirigée vers soi-même, constitue donc le trait commun de ces quatre destins inspirés de faits divers authentiques.
    Ouvrier bafoué en quête de justice, travailleur migrant dont l’arme devient l’instrument de pouvoir, hôtesse d’accueil dans un sauna harcelée par un client entreprenant, jeune employé acceptant des postes de plus en plus dégradants et humiliants : voici les quatre figures d’un monde dont la seule échappatoire passe par la violence (le crime ou le suicide) alors que même l’amour n’apparait plus comme une solution et que l’argent régit et pourrit absolument toutes les relations. Dans A Touch of Sin, que son auteur dépeint comme un film d’arts martiaux, on va se déplacer de la campagne aux villes gigantesques et polluées, du monde paysan à l’univers citadin. Le déplacement permanent transforme en profondeur la société chinoise car, en obligeant ses habitants à se déplacer au gré des besoins en main d’œuvre, elle provoque du coup leur déracinement et les plonge dans une solitude profonde et mortifère. Lorsque trois frères se retrouvent, c’est pour se livrer à de basses opérations arithmétiques de partage. Lorsqu’un fils appelle sa mère, il s’entend reprocher de ne pas avoir envoyé d’argent. Le yuan est ainsi devenu le dieu unique et révéré et ses adorateurs sombrent dans la folie et l’irrémédiable.
    Empruntant aux codes du western, du film de sabre et entremêlant une fois encore les codes du documentaire et de la fiction, Jia Zhang-Ke signe un film coup de poing, une œuvre dense et politique et livre un constat implacable qui anéantit et dévaste complètement. Il réussit à renouveler brillamment son cinéma tout en conservant sa ligne directrice, soit continuer à donner des nouvelles alarmantes de son pays. Et, du coup, l’amène à des hauteurs vertigineuses qui justifient le qualificatif tellement galvaudé de chef d’œuvre. 2013 s’achève ainsi en apothéose.
    vidalger
    vidalger

    320 abonnés 1 248 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 décembre 2013
    A l'instar de "People mountain, People sea", sorti cette année en France, le réalisateur chinois Jiale Zhang-Ke nous montre l'envers du décor de la Chine d'aujourd'hui. Pas sûr que cette accumulation de sordide, de crimes, de grisaille et de brouillard ne finisse pas par faire cliché.Trop, c'est trop. L'ennui ( c'est le cas de le dire...),
    c'est que la tristesse du sujet et des personnages dégouline peu à peu sur l'image jamais nette, sur le ciel, toujours gris et sale, et finalement sur le spectateur qui a du mal à rester éveillé entre deux coups de feu. Ce qui fait d'autant plus regretter que la science cinématographique du réalisateur (magnifiques plans, déplacements de caméra super-maîtrisés, etc..) soit mise au service d'un sujet (film à sketchs) aussi vain.
    cylon86
    cylon86

    2 503 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 décembre 2013
    "A touch of Sin", ce sont quatre histoires différentes, celles de travailleurs dans la Chine d'aujourd'hui confrontés à la difficulté de certaines conditions de travail. En effet, à travers ces quatre personnages, Jia Zhangke nous brosse un portrait sans complaisance des conditions de travail en Chine, certaines dures physiquement, d'autres psychologiquement. Pour les personnages, la seule échappatoire à cette vie dure est la violence ou le suicide. Le réalisateur est efficace dans son propos et n'hésite pas à l'étayer avec certaines scènes d'une violence surprenante sans pour autant perdre le fil de son sujet. Ce qui gêne dans l'ensemble c'est que les quatre histoires ne sont pas liées, donnant à l'ensemble un aspect de film à sketchs un peu déséquilibré. Si la première et la troisième histoire sont les plus réussies, le reste est quand même très bon, mis en scène avec talent. Et si l'on déplorera quelques longueurs et quelques déséquilibres, on ne peut pas rester de marbre devant le film et son aspect un peu documentaire.
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 109 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mai 2013
    (...) Seule digression avec A Touch of Sin, Jia Zhang Ke fait habituellement de la violence une conclusion, la seule échappatoire possible. Ici c’est le contraire, la violence est le point de démarrage. Beau changement de cap qui rend encore plus puissante cette dénonciation de la violence. Combattre le mal par le mal ? C’est ce que semble penser le réalisateur souvent pointé du doigt pour être un fervent défenseur de la peine de mort. Polémique mise à part, A Touch of Sin est une œuvre outrancièrement charismatique à laquelle il sera bien difficile de ne pas succomber. L’une des révélations de ce Festival de Cannes.
    pierrre s.
    pierrre s.

    425 abonnés 3 302 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 mars 2016
    A Touch of Sin, est en quelque sorte un film d'auteur à la "sauce" chinoise. Avec son lot plus ou moins habituel de drame, de misère et de pathos... Moralité: très peu pour moi.
    velocio
    velocio

    1 298 abonnés 3 132 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 janvier 2015
    En 1998, "Xiao Wu artisan pickpocket", le premier long métrage de Jia Zhang Ke, avait été sélectionné au Festival de Berlin. Depuis, tous les films de ce réalisateur chinois ont été sélectionnés dans les plus grands festivals et, en 2006, "Still Life" a obtenu le Lion d'Or du 63ème Festival de Venise. Concernant le Festival de Cannes, Jia Zhang Ke avait déjà eu deux films présentés en compétition et un film dans la sélection Un Certain Regard. Cette année, "A Touch of Sin" était en compétition au Festival de Cannes 2013 et le jury présidé par Steven Spielberg lui a décerné le prix du scéario. Ce film se compose de 4 volets filmés dans 4 régions différentes de la Chine continentale et il dresse de ce pays un portrait particulièrement accablant et déprimant. Dommage que le réalisateur se soit cru obligé de coller les éléments d’hyper violence qui sont un peu la marque de fabrique de Kitano et de Tarantino sur un film qui aurait pu se rapproche du cinéma de Ken Loach. La mayonnaise ne prend pratiquement jamais ! Face à un film comme "A Touch of Sin", dont le synopsis est très prometteur, on ne peut qu'être déçu par le résultat final. Ce qui aurait pu être un film très fort sur les maux qui rongent la société chinoise contemporaine s'avère au final relever davantage de l'exercice de style mal maîtrise, brouillon et à l'intérêt limité.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2013
    Un scénario puissant et subtil, apparemment décousu mais dont la cohérence se déroule sous les yeux du spectateur lentement. Ce film désespéré montre une Chine proche du chaos, totalement déshumanisée. Un grand film courageux.
    CeeSnipes
    CeeSnipes

    283 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2014
    Quand on parle de cinéma chinois, le commun des mortels parlera de film de kung-fu et de sabres, bien plus connu sous le nom de wu xia pian. Et pourtant, ils sont capables de faire autre chose, comme de réfléchir sur leur société.

    C’est bien évidemment plus compliqué en Chine qu’en Europe, avec leur système de censure qui empêche certains films de sortir, comme ce Touch of Sin de Jia Zhangke, pourtant sélectionné et récompensé à Cannes du meilleur scénario. C’est d’ailleurs le réel problème de Touch of Sin, le scénario. Non pas qu’il soit mauvais, loin de là. Le vrai problème est qu’il est construit comme un film à sketches et que comme tout film à sketches, certains sont bons, d’autres moins. Il s’agit ensuite de les disposer de manière logique et de manière à ce que les meilleurs soient en fin de métrage afin de faire quitter le spectateur sur une bonne note. Et évidemment, le meilleur est en premier, celui qui suit est très bon aussi et le film s’écroule un peu en suite. On ne peut pas en vouloir réellement à Jia Zhangke, qui s’est attaqué au genre le plus compliqué du cinéma. Il n’empêche qu’il aurait totalement pu faire un film entier avec la première histoire, portée par l’interprétation sensationnelle de Wu Jiang, dont le charisme et la présence hantent le segment, dur et passionnant. Quelques autres scènes marquantes sont à signaler dans les autres segments, comme cette sauvagerie au couteau de Zhao Tao, mais c’est clairement en deçà de l’ouverture.

    A Touch of Sin bénéficie d’un sens de l’urgence impressionnant, d’une maîtrise technique remarquable et de scènes d’action époustouflantes de sauvagerie et de réalisme. C’est donc un bien bon film, malgré ses défauts de rythme.
    brunetol
    brunetol

    188 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mars 2014
    Raté en salles lors de sa sortie et je le regrette. Jia Zhang-Ke est d'abord un styliste, un artiste du cadre, de la lumière et du montage, son film est une déambulation somnambulique envoutante, d'une beauté plastique exceptionnelle. On y voit la Chine que j'ai pu apercevoir en 2010 lors d'un séjour à Shanghaï, entre gigantisme et désolation, travaillée par de puissants courants contradictoires, entre moyen-âge et futur oppressant de science-fiction. Film noir, encre de Chine, écrasant - peut-être trop, ça frise la complaisance parfois, mais le savoir-faire cinématographique du réalisateur emporte l'adhésion. On est pas obligé de croire à ce qu'il nous montre, le film vire un peu au catalogue exhaustif des problèmes de la société chinoise dans son dernier tiers, mais on s'attache à chacun des 4 personnages, on reste fasciné par la façon dont Jia Zhang-Ke distribue les partitions entre eux, la beauté des transitions d'une histoire à l'autre (qui m'a rappelé "71 fragments d'une chronologie du hasard" d'Haneke).
    Alizée R.
    Alizée R.

    8 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 décembre 2013
    A TOUCH OF SIN est un film saisissant qui ne peut laisser aucun spectateur de marbre. On est embarqué dans le quotidien de ces 4 personnages et on est à la fois interrogé, stupéfait et touché par leurs choix.
    La violence est glaciale, belle… mais jamais trash.
    La mise en scène est magnifique, les acteurs remarquables. Vraiment bravo..!

    Á ne surtout pas rater !
    Guillaume182
    Guillaume182

    130 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2013
    Voilà, un film Chinois qui parle vraiment de la Chine.

    C'est un petit miracle qu'il ait réussi à ne pas se faire censurer.

    "A touch of sin" Raconte plusieurs histoires ou plutôt plusieurs faits divers.

    Le premier est au sujet d'un ouvrier qui n'accepte pas les injustices et le plus dur c'est qu'il a essayé de se faire entendre en tentant d'envoyer un courrier, mais il n'arrive à rien, impuissant il va donc utiliser la violence, mais cela ont le sait déjà puisqu'on le devine en regardant l'affiche (pas de spoiler, donc).

    Ce chapitre nous montre à quel point les ouvriers, les miniers et même les autres d'ailleurs sont terriblement mal traités.

    Ensuite, il y a un tueur fou qui sème la terreur partout sur son passage, un personnage qui fait froid dans le dos, mais qui semble être un monstre qui a été crée par la société qu'on nous montre.

    Puis une femme et sa liaison avec un patron.

    Et il y a le chapitre de la jeunesse qui est la partie que j'ai trouvée la plus intéressante et de loin.

    On y voit des gamins travaillés à la chaine pour peu d'argent et ils n'ont rien et il est très dur de trouver de l'espoir dans un monde aussi fermé que celui qui est montré dans le film.

    C'est filmé d'une manière très réaliste, très peu de musique et des acteurs talentueux.

    On en ressort triste et bouleverser, mais avec une conscience.
    guifed
    guifed

    64 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 janvier 2014
    J'ai donc toujours du mal avec le cinéma asiatique. Trop enlevé? Trop suggestif? Manque d'émotions? Je ne sais pas. En tout cas, ce A touch of Sin manque de progressivité. On reste constamment au même niveau de tension, comme si on s'interdisait l'emballement. Le tableau a de la gueule, j'en conviens. 4 histoires, 4 personnages, 4 intrigues pas forcément complètement distinctes l'une de l'autre, pour 4 mêmes issues: une insurrection contre sa condition, l'échappatoire trouvé dans une violence gratuite tutoyant le fantasme, voire l'extatique. Un scénario béton, qui mérite sa distinction au Festival de Cannes, tant il sait brouiller les pistes sans perdre une once de cohérence d'ensemble ni un soupçon de tension en chemin. Une réalisation d'une grande virtuosité, avec plusieurs plans sublimes laissant le spectateur dans un délicieux questionnement. Mais voilà, dès le deuxième volet de l'histoire, je ne peux m'empêcher de m'ennuyer, irrité et agacé par une intrigue que je devine déjà totalement statique. Je ne sais pas, ça ne colle décidément pas, entre moi et l'Asie cinématographique.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    201 abonnés 1 906 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 décembre 2013
    Une radiographie puissante de l'enfer du capitalisme chinois. Les images sont magnifiques, les comédiens impeccable et le film compte quelques scènes de bravoure, comme l'accueil du dirigeant ripoux à l'aérodrome et le défilé des prostituées déguisées en soldates de l'armée rouge. On pourra évidemment déplorer que ces quatre personnages se tournent vers une révolte individuelle, nihiliste, et non vers l'action collective, alors que de nombreuses luttes sociales se déroulent en Chine. Mais le constat sur l'injustice de la société chinoise est accablant et passionnant. Un seul regret : un scénario plus habile, du genre de celui de Babel, aurait permis de mieux relier les différents personnages.
    Flore A.
    Flore A.

    34 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 décembre 2013
    "A Touch of Sin" est un témoignage corrosif et sombre des problèmes sociaux et de la violence de la Chine actuelle. Une mise en scène parfaitement maitrisée et des acteurs irréprochables permettent de tirer le meilleur du scénario pour cette dénonciation émouvante et puissante d'une société en crise.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 326 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 février 2014
    Mouirf... Juste avant d’aller voir ce film j’étais en train d’écrire un bilan 2013 sur mon blog dans lequel je disais que maintenant, en dehors du cinéma naturaliste tel que le petit monde parisien l’apprécie, il n’y a plus grand-chose de neuf qui nous provienne d’Asie. Eh bah ce "Touch of Sin" confirme mon impression, et c’est un peu triste... Vous allez me dire, « une fois de temps en temps pourquoi pas... » Certes, pourquoi pas, c’est vrai... Le problème c’est que moi ce cinéma ne m’enthousiasme pas du tout. Pourtant l’introduction très sèche m’a fait me dire qu’il y aurait peut-être un peu d’originalité dans ce regard social sans concession... Mais en fait que nenni... On est encore et toujours dans la diatribe sociale exposée comme ça, crûment, didactiquement et – désole de le dire – presque caricaturalement. Alors certes, au bout de 20 minutes ça commence à saigner un peu, à s’emballer, si bien que je me suis dit « ah tiens, je suis curieux de voir comment il va traiter le reste de son film maintenant que l’intrigue a pris clairement un gros risque en terme de péripétie »... Eh bah, résultat : je n’ai même pas eu ma réponse. L’intrigue s’arrête là pour passer à une autre... Pour moi, c’est là que ce type de cinéma montre clairement ses limites : il préfère s’enfuir de tout ça en basculant sur un autre personnage... Et il nous refait le coup encore après, puis encore après.... De simples portraits quoi... Pas d’intrigue véritable... Pfff... Je suis désolé, mais pour moi c’est juste une base ça : ça ne peut constituer un film à part entière... du moins un film qui me saisisse. Je pense qu’on peut construire une intrigue solide qui enrichisse un univers, même dans une logique de naturalisme social. Zhang Yimou le faisait très bien il y a une quinzaine d’années. Par contre, là, Jia Zhang-Ke s’est simplement contenté de saisir quelques instants, sans véritable travail de mise en relief. Ça reste au mieux un film basique mais sincère, au pire un film qui cache sa fainéantise derrière un faux style... Personnellement, j’ai beau pencher pour la première interprétation, ce n’est pas ça pour autant qui me fera prendre du plaisir sur un spectacle qui pour moi est bien trop long et surtout bien trop plat...
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