A Touch of Sin
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230 critiques spectateurs

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anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 17 décembre 2013
Un film qui, bien que réussi formellement et traversé de fulgurances épatantes, n’est pas parvenu à vraiment me séduire car je ne suis pas vraiment rentré dedans. Je reconnais sans souci le talent du cinéaste mais il me laisse beaucoup trop froid.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 28 novembre 2014
Superbe mise en scène (sur un scénario un tantinet paresseux et prévisible quand même).
Mais le regard porté est cinglant! Violent! Et dénué de tout moralisme.
Un vrai Film Noir moderne.
Jonathan M
Jonathan M

139 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 6 juin 2014
Jia Zhang-Ke nous propose un tableau de sa Chine contemporaine. La violence est de mise, le scénario en transpire. J'avoue être un tantinet déçue par le résultat final. Une facilité dans la mise en scène ou il n'y a aucun partie pris. En soit, ce n'est pas une mauvaise chose, mais çà enlève un quelconque suspens ou sueur au front. Dans ce sens, le "Only God Forgives" de Nicolas Winding Refn, qui présente un schéma de violence inouïe semblable, est beaucoup mieux aboutie.
Yves S
Yves S

18 abonnés 11 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 23 janvier 2020
Très mauvais ! On comprend l intention du réa de montrer la violence sourde qui explose par moment gratuitement ! Déprimant !
Cyril J.
Cyril J.

28 abonnés 625 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 17 août 2017
Clin d’œil évident à A touch of Zen, sauf qu’ici se réunissent quatre portraits d’injustice accablée dans quatre régions et milieux amenant à une légitime révolte.
Face aux maltraitances des ouvriers indigènes comme immigrés, des cruautés animales, de la trahison d’un patronat qui a vendu une mine d’Etat en milieu rural à la corruption privée, aux pots de vin et aux détournements de fonds du village, un syndicaliste qui s’époumone dans le désert en menaçant de dénoncer le scandale ne supporte pas l’humiliation supplémentaire d’avoir été viré et battu en public.
Entre les devoirs sclérosants de la famille et des coutumes, l’ennui chronique dans l’étroitesse de son village, un homme assume sa schizophrénie par des échappées éclairs où il part dans les grandes villes pour y jouer les desperados.
Lasse de jouer l’éternelle maitresse auprès d’un homme marié, une jeune citadine réceptionniste d’une maison chaude se fait humilier et agresser par de salaces escrocs bien connus et haïs dans la région.
Conditions abominables de travail à l’usine, asservissement de luxe en tant que serveur dans un grand hôtel, un jeune homme ne trouve que tristesse et persécution auprès d’un type qui veut se venger d’une vieille histoire et d’une fille qui se joue de lui.
Au-delà de ces courts métrages, tout de même un peu longs et lourds mais dénonçant efficacement la misère et l’écrasement des plus démunis dans le monde du travail ou du cœur, ce film Chinois raconte quatre spectaculaires pétages de plomb. A l’instar de Chute libre de Joel Schumacher, dès qu’on a compris qu’avait craqué la digue du droit et de la raison, on n’ose plus imaginer les éclats de l’explosion suivante.
flo con d'avoine
flo con d'avoine

13 abonnés 30 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 1 janvier 2014
il y a de très belles scenes, quelques très bons personnages, mais le lien artificiel entre les personnages est ridicule, un manque d'unité.
Yves G.
Yves G.

1 546 abonnés 3 568 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 2 janvier 2014
Effet collatéral de la gueule de bois du 31 ? Je n'ai pas eu devant "A touch of sin" le coup de foudre espéré.
Pourtant le film de Jia Zhang-Ke, récompensé à Cannes, était précédé d'une critique élogieuse.
Les quatre histoires qui le composent formaient, à en croire L'Obs, "une photographie implacable du marasme social chinois, un film de sabre revu et corrigé à l'aune du capitalisme sauvage".
Je ne demandais qu'à le croire.

Certes, ce film kaléidoscopique donne à voir la Chine contemporaine avec une lucidité qui le rapproche du documentaire
Certes cette approche documentaire n'est pas exclusive de la stylisation d'un réalisateur au sommet de son art dont les précédents films (Still Life, The World) démontraient déjà la maîtrise.
Je me suis hélas un peu ennuyeux face à ce film à sketches qui présente successivement un employé en croisade contre les dérives du système, un travailleur migrant transformé en petite frappe, une employée de night-club qui assassine le client qui veut abuser d'elle et le jeune homme broyé par un système qui le ballade de petits boulots en espoirs d'amour déçus.
Dans le même registre du polar chinois quasi-documentaire, j'avais préféré "People mountain, people sea" de Shangjun Cai, "Blind shaft" de Li Yang ou "Mystery" de Lou Ye.
ferdinand
ferdinand

14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 21 décembre 2013
Quelle que soit la maîtrise technique dont fait montre le réalisateur, j'ai détesté ce film qui se complait dans la violence, sorte de "Kill Bill" sauce chinoise. Ah, l'esthétisme des tomates bien rouges sur la chaussée tandis que le personnage de l'affiche joue avec une comme Georges Raft avec sa pièce de monnaie dans le Scarface de Hawks, avant d'aller trucider tout ce qui bouge, avec force éclaboussures ! La chine c'est le pire du communisme allié au pire du capitalisme. Un film comme "Train de nuit" montrait tout cela sans déverser des flots de sauce tomate sur l'écran. Ce film a eu le prix de scénario à Cannes ?? un scénario plein d'incohérences (la 3ème histoire surtout) . Est-ce dans "Train de nuit" ou dans "Still life" (ce dernier, monument d'ennui) qu'il y avait déjà un type qui battait un cheval attelé? Mais la critique est unanime, elle découvre que la chine peut être un pays violent (1 milliard 400 millions d'habitants, plus de 4000 exécutions par an) ça lui donne du grain à moudre!
dominique P.
dominique P.

855 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 14 décembre 2013
Je ne mets qu'une seule étoile car moi aussi, comme une autre personne qui a posté une critique, j'ai vécu un vrai calvaire dans mon fauteuil.
Le propos du film est intéressant mais il y a vraiment trop de tensions et de violences, c'est insupportable.
rogerwaters
rogerwaters

149 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 19 mai 2016
Réalisateur frondeur qui n’a eu de cesse de dénoncer les errances du pouvoir chinois et les dommages collatéraux qu’elles impliquent, Jia Zhang-ke trouve en quelque sorte une consécration avec ce Touch of sin qui peut être considéré comme l’aboutissement de sa démarche artistique, aussi bien sur le plan esthétique que sur le plan politique. Effectivement, là où des réalisateurs autrefois engagés comme Zhang Yimou ou Chen Kaige ont tourné leur veste en mettant en scène des épopées à la gloire de la Chine éternelle, Jia Zhang-ke continue d’explorer les lignes de failles du régime. Il dénonce ici une société marquée par la violence sociale qui finit par exploser sous forme de violence verbale et physique. Bref, il filme un pays au bord de l’implosion, traversé par des contradictions internes absolument inconciliables. D’un côté le régime se veut toujours communiste, mais de l’autre, c’est bien l’argent et la corruption qui règnent en maître absolu dans le pays. Inspiré par les suicides dans l’usine Foxconn, mais aussi par des faits divers généralement étouffés par les médias aux ordres du pouvoir, le film dresse un tableau à charge vraiment terrifiant. Cela va donc bien au-delà du cinéma et constitue un témoignage de premier ordre sur la Chine actuelle.
bruno E.
bruno E.

19 abonnés 645 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 22 février 2015
une lenteur insoutenable. nombreuses scènes inutiles qui n'amènent strictement rien à des histoires complètement sans intérêts. des dialogues qui frisent parfois le ridicule, on se demande si les acteurs ne cherchent pas leur texte tant ils mettent de temps à répondre.
c'est la mode aujourd'hui, parce que le décors est beau et fidèle de l'endroit, le film doit l'être aussi.
on va au cinéma ou on se loue un dvd pour découvrir une histoire avant tout.
Chris Art
Chris Art

79 abonnés 398 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 2 septembre 2014
(...) Prix du scénario au festival de Cannes 2013, A Touch Of Sin est une mise en abîme de la Chine contemporaine, le film nous dévoile un pays gangrené par la corruption et la violence. Longtemps considéré comme un Etat du Tiers Monde par les occidentaux en raison de son histoire (le communisme comme doctrine politique dans un monde capitaliste) et de son régime dictatorial, la Chine a depuis une vingtaine d'années rattrapé puis dépassé ce retard en devenant la première puissance mondiale. Au prix d'un développement effréné exigé par une mondialisation à laquelle le pays n'était pas suffisamment préparé, obligeant un peuple à se soumettre à cette idéologie. C'est ce que Jia Zhang-Ke nous raconte à travers l'histoire de 4 personnages vivant dans 4 régions différentes, représentative de la situation actuelle. La conscience de ces nouveaux indignés est une métaphore du soulèvement et de la révolte qui gronde dans ce pays...(...) A voir car cela reste une vision lucide et réaliste d'une Chine qui court à sa perte en sacrifiant l'humanité sur l'autel du capitalisme roi (...)
Archibald T.
Archibald T.

19 abonnés 209 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 16 décembre 2013
A Touch of Sin suit le destin violent de plusieurs protagonistes à travers le coté obscur de ce pays et qui ne lui en fait pas vraiment une pub.

Témoignage assez fidèle de la Chine contemporaine, et bien que j'ai préféré "People of sea, People of mountain" passé inaperçu il y a quelques mois, le film reste un bon cru 2013.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 20 décembre 2013
Quatre parcours dans une Chine moderne où l’humain est sacrifié à l’autel de la croissance. Avec A Touch of Sin, Jia Zhang Ke signe une oeuvre violente, imprégnée par le(s) film(s) de genre. Mise en scène en écran large et vision No Future.

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Jia Zhang Ke a toujours été un observateur désabusé de l’évolution de son pays : Plaisirs inconnus parlait de la jeunesse et surtout de l’impasse dans laquelle elle se trouve. The World plaçait Beijing au centre du monde, y compris pour tous les travailleurs forcés à une migration intérieure pour pouvoir subsister. Still Life observait,en temps réel, la fin de la ville de Fengjie, submergée par les eaux suite à la construction du barrage des Trois-Gorges. Un monde de solitude, de regard toujours pessimiste, avec cette question récurrente : et l’humain dans tout ça ?

Tout cela est dans A Touch of Sin et même encore plus, et même encore pire. A travers les quatre parcours évoqués dans le film, Jia Zhang Ke dresse un portrait implacable de son pays, violent, corrompu et vendant littéralement sa population pour la croissance de quelques-uns. Les histoires d’amour sont, par nature, vouées à l’échec. Le pays de A Touch of Zen – classique du film de sabre situé dans la dynastie Ming – s’est transformé en A Touch of Sin cinq siècles plus tard : la fin du film fait d’ailleurs le lien entre les deux dans une représentation de théâtre de marionnettes, symbole d’une Chine éternelle. Mais là où le héros de Still Life était attentiste, ceux de A Touch of Sin passent à l’action. Forte tête en résistance dans une ville entière corrompue par un oligarque local, Dahai, frustré, brimé, molesté, prend son fusil de chasse et passe en mode « massacre ». Travailleur migrant, San’er sombre dans une fascination macabre de son revolver et devient une machine à tuer. Hôtesse d’accueil dans un sauna, Xiaoyu, poussée à bout par un client, se transforme en guerrière shaolin… Pour un peu, on se croirait chez Tarantino où le ras-le-bol profond conduit à une violence jusqu’au-boutiste. Xiaohui, le jeune homme dont le destin amoureux et professionnel semblent déjà scellés dans une vie entière de galère, a recours lui-aussi à la violence, la retournant contre lui dans un geste, lui-aussi extrême.

Abandonnant l’aspect documentaire des précédents films, la mise en scène se met au diapason de cette nouvelle posture. Avec son chef opérateur, Yu Lik wai, lui même cinéaste (Love will tears us apart), Jia Zhang Ke élargit son échelle de plan, compose chacun de ses cadrages dans un équilibre parfait entre espace et personnage, comme on le ferait dans un western (surtout pour la partie Dahai). Ailleurs, il propose un montage au millimètre, sec et précis, s’inspirant du film de sabre ou du film noir. Etonnamment, A Touch of Sin est à la fois le film de Jia Zhang Ke le plus grand public – par sa mise en scène – et le plus radical – par son histoire, mais aussi sa structure. Les quatre personnages n’ont en effet aucun lien entre eux, ne se croisant que fortuitement dans un passage de relais virtuel d’un même mauvais karma. Cette mécanique implacable, qui sera une limite pour certains, donne une force accrue à un film qui refuse le chichiteux scénaristique au profit d’un vrai film d’auteur, récalcitrant et no future.
Septième Sens
Septième Sens

89 abonnés 762 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 8 janvier 2014
La vie, c'est violent. Le monde, c'est violent. L'argent, c'est violent. Le travail, c'est violent. L'amour, c'est violent. Donc le cinéma, c'est violent. Un mineur dégoûté par la corruption de ses dirigeants. Un homme pensant qu'il est plus facile de tuer que de travailler. Une hôtesse à moitié violée par des clients se croyant tout permis. Un jeune homme passant de petits boulots en petits boulots sans avoir de vrais buts. Un portrait de la Chine contemporaine sans concession vu par le réalisateur de Still Life.

On connaît les inégalités sociales qu'il peut y avoir dans beaucoup de pays, c'est aujourd'hui le tour de la Chine. Divisé en quatre parties, le cinéaste veut embrasser le plus de sujets possibles pour que sa peinture sociale soit crédible. Ce ne sont pas des héros qui intéressent ici Zhangke, mais les laissés pour compte. Trop de pression et de dévalorisation sont commises chaque jour pour que l'être humain puisse se révéler dignement. Des actes quotidiens a priori banals mais qui peuvent, un beau jour, détruire un individu.

La colère contre des patrons qui ne font que s'enrichir. La paresse de passer une vie monotone avec sa famille. La luxure de plaire à des hommes déjà mariés. L'avarice des employeurs qui arnaquent ses ouvriers. Un seul mot pour décrire les maux de cette société : l'argent. Une seule solution pour détruire ce problème : le prix du sang. Grâce à une extrême précision formelle (notamment le premier épisode, intense), un cadre très soigné et une mise en scène chirurgicale, le chinois accompagne le spectateur vers des terrains poisseux où personne n'aurait envie d'aller. Un hôtel si superficiel qu'il en devient terrifiant. Un sauna sans aucune chaleur. Un village ressemblant à un terrain de mine...

A Touch of Sin est une œuvre conséquente qui demandera une certaine réflexion après sa vision. Quelles sont les conséquences de ces humiliations quotidiennes et d'où viennent-elles ? Dommage cependant que l'intensité du récit baisse au fur et à mesure que les épisodes s’enchaînent. Mais cela n'a pas tant d'importance, car le message de Zhangke est clairement passé et l'âpre réalité sociale nous est apparue en pleine figure.
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