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Chris Art
78 abonnés
398 critiques
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3,5
Publiée le 24 octobre 2013
Huit ans après le très bon Paradise Now, Hany Abu-Assad revient avec Omar, un thriller efficace, haletant, un véritable film coup de poing qui vous scotche à votre siège pendant 1h30. Omar, Prix du Jury de la sélection Un Certain Regard, suit une direction différente de Paradise Now en se focalisant sur la traîtrise et la paranoïa qui en résulte. (...) Comme le souligne le réalisateur Hany Abu-Assad « Le thème principal du film est la confiance, son importance dans les relations humaines et sa versatilité. La confiance est la pierre angulaire de l’amour, de l’amitié et de la loyauté. ». Hany Abu-Assad a l’intelligence de montrer les conséquences de ce conflit sur le peuple palestinien sans jamais tomber dans le manichéisme ou un anti-israélienisme primaire. Omar, c’est une photographie d’un conflit avec ses excès mais aussi un excellent thriller qui fait penser à Homeland ou encore aux polars Sorcesiens et de Friedkin. (...) Omar est un personnage de tragédie shakespearienne, un personnage éminemment romanesque perdu au milieu de ce conflit. Un vrai thriller où cohabitent manipulations psychologiques, paranoïa, trahison, avec au milieu une histoire d’amour qui finira par détruire ce Roméo et Juliette des temps modernes. Omar d’Hany Abu-Assad est un film poignant à la tension omniprésente avec une belle dramaturgie. Lisez l'article complet sur notre site...
La jeunesse palestinienne continue à purger sa peine d'emprisonnement infinie et en est réduite à rêver de Mozambique et de Nouvelle-Zélande. C'est surtout cette oppression et le mur-symbole qui rendent ce film si vrai, au-delà d'un groupe d'acteurs attachants.
La grande question est: qui est le traitre ? Amjal ? Un pauvre bougre qui rêve de la mer ? un inconnu ? On comprend qu'il y a de la manipulation de la part de Rami, mais n'est ce pas aussi Tarik qui manipule ses amis ? N'est ce pas Nadia qui fait tourner la tête d'Amjal ? N'est ce pas quelques brigades locales qui manipulent les gens ? Et le réalisateur, ne nous embobine-t-il pas avec un scénario qui a mi-parcourt déraille un peu. Reste que cela a le gout du pays, tout en finesse, en petites touches documentaires sur les prisons, la torture, la guerre, mais aussi sur l'amitié et l'amour. Je suis content de l'avoir vu, allez-y.