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Hakim1976
95 abonnés
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4,5
Publiée le 28 octobre 2013
Le réalisateur de Paradise Now nous revient avec cette belle surprise palestinienne qu’est Omar, primé au Festival de Cannes en 2013 dans la section Un certain Regard, ce long métrage qui expose son héros éponyme et la jeunesse prise en otage dans ce conflit israélo-palestinien qui sévit sur les terres du Proche orient, dont Jérusalem depuis de nombreuses années! C’est avant tout un drame sur cette romance poignante et déchirante qui lie Omar à Nadia joués par deux très bons acteurs palestiniens. Tout d’abord, Adam Bakri, qui est à son premier essai cinématographique et qui crève incroyablement l’écran! Émouvant, touchant, saisissant, bouleversant… les mots en pleuvent pour tenter de décrire toutes ces émotions qui nous traversent grâce à son interprétation magistrale! Il est donc secondé par la jeune Leem Lubany, seul personnage féminin de l’histoire, qui débute elle aussi, dans la peau de cette étudiante qui fascine par ses espoirs et sa positive attitude! Ces deux personnages nous offrent une histoire d’amour viscéral, de toute pudeur qui éclipserait n’importe quelle romance de couple qui irait jusqu’à la « consommation ». Car, il faut le rappeler, dans la tradition musulmane, l’honneur de la femme va de pair avec sa virginité. Aucune scène de sexe n’est démontrée ou évoquée et pourtant la mise en scène parvient à rendre tellement puissante cette liaison vouée à l’échec sous cette pluie de balles perdues dans cette guère injuste… Autant vous prévenir, on en ressort pas indemne car cet amour laisse des marques indélébiles pour tout cinéphile averti ou pas…
Superbe thriller politique qui mêle manipulations psychologiques, amour et engagement. Le scénario est particulièrement bien construit et le rythme ne faiblit pas. Omar prend pour cadre la guerre qui oppose occupants israëliens et nationalistes palestiniens, sans dissimuler sa sympathie pour les résistants, mais sans manichéisme ni discours. Ce film est à contre courant des films naïvement humanistes qui nous racontent la rencontre d'un gentil Israëlien et d'un non moins gentil Palestinien, qui s'aiment ou se lient d'amitié, sans nous dire quelle solution apporter au conflit. En revanche, il n'envisage pas non plus une révolte qui unirait les populations laborieuses des deux camps pour établir une autre société et ne nous montre pas la complexité de la situation qui règne dans les territoires occupés. Ce n'est pas le choix du réalisateur qui s'est concentré sur la tragédie vécue par ses personnages. Omar pourrait ainsi se dérouler dans n'importe quel pays occupé, par exemple en 1940-44 en France et certains passages évoquent d'ailleurs la série Un village français. Le mélange de genres est parfaitement réussi et les personnages attachants, y compris le rusé policier israëlien qui tire les ficelles de cette tragédie.
Pourquoi construire un tel film - sur un sujet lourd et pesant - autour d'une romance ? ... de plus, tout n'est pas "clair" voire parfaitement immédiatement compréhensible sans se gratter un peu la tête ... Je devais être dans un jour sans ... Bien sûr que je peux comprendre - et comprends - la cause palestinienne mais de là à m'ébaudir devant un film à la construction maladroite ... je me suis ennuyé.
Omar a deux amis, Tarek et Amjad. Il est amoureux de Nadia, la sœur de Tarek. Amjad en est amoureux aussi. Ils forment tous les trois un petit groupe de résistants palestiniens qui réussit à assassiner un soldat israélien. Omar est arrêté, emprisonné, torturé. Le Shin Beth lui propose de devenir agent double. Trahira-t-il pour l'amour de Nadia ? Remarqué en 2005 avec "Paradise now", dont les héros étaient deux kamikazes palestiniens partis se faire exploser en Israël, Hany Abu-Assad signe un film rempli à bloc : essai politique, histoire d'amour, récit d'espionnage. La barque est si chargée qu'elle mériterait presque un second visionnage. On ne s'ennuie pas une seconde. Toutefois l'amateurisme des acteurs - dont la fraîcheur ne suffit pas à excuser les défauts - et plus encore le manichéisme de l'intrigue - dont le seul Israélien est un machiavélique tortionnaire - suscitent quelques réserves.
Sur le thème du conflit israélo-palestinien, « Omar » raconte l'histoire d'une relation amoureuse entre un homme et une femme avec une sensibilité particulière dans un environnement hostile et dangereux. On en sort ému, dérangé, inquiet même… Les rapports humains complexes sont plutôt bien développés et le contexte politique d'occupation est parfaitement retranscris. On perçoit ainsi toutes les trahisons possibles, la vie qui ne tient qu’à un fil, la manipulation des hommes face à la peur. Bref, un éclairage particulier dont on n’a pas toujours bien conscience. Les acteurs sont justes, naturels et l’interprétation de grande qualité. Bref, un beau film qui intellectualise une tragédie humaine, sous couvert d'une histoire d'amour, sans tomber dans l’excès.
Film très attrayant sur le papier mais qui m'a totalement déçu ! Je m'attendais à quelque chose de bien plus profond et je n'ai pas du tout accroché ! Sans doute car cela m'a déstabilisé dès le départ et que je suis resté focalisé sur ma déception mais l'ambiance du film, les lieux, les acteurs, les courses poursuites, l'histoire d'amour...rien ne m'a séduit ! Un raté pour moi ! Dommage...j'avais vu qu'il avait gagné l'Oscar du meilleur film étranger et j'espérais être conquis.. J'ai déchanté ! .
Il va vous falloir du souffle si vous voulez suivre Omar à la trace. Courir dans les rues, grimper à des murs, échapper à la police, voilà le quotidien de ce héros pas comme les autres. Se battant pour sa cause, il aime également une femme pour qui il donnerait sa vie. Dans un contexte social et politique difficile, Hany Abu Assad a décidé d'installer un récit de caractère. Mais la question est la suivante : êtes-vous prêts ?
Avec Omar, le réalisateur arrive à trouver un bel équilibre entre thriller efficace et cinéma d'auteur, avec cette volonté de décrire la situation de son pays. Corruption, torture et collaboration sont autant de moyens à l'Etat pour parvenir à ses fins. Mais alors que la paranoïa et les attaques terroristes semblent être le pain quotidien de ces habitants, le palestinien filme un homme qui veut se battre pour sa liberté. Un homme qui n'a pas peur de se faire tirer dessus alors qu'il franchit le mur pour retrouver sa bienaimée. Un homme enfin, qui a des convictions et qui les respectera jusqu'au bout.
La mise en scène du cinéaste est intéressante car elle fonctionne de deux manières. D'abord les gros plans, où l'homme cadre ses personnages de près pour saisir leurs sentiments et leurs états d'âme. Car il ne s'agit pas ici que de violence ou de politique, mais bien d'amour et de confiance donnée à autrui. Hany Abu Assad opère également des plans plus larges car il n'est plus dans la psychologie mais dans le social en installant un paradoxe à l'image. L'arrière-plan est composé d'habitations pauvres et de poussière en guise d'oxygène. Alors qu'au devant de la scène, un immense panneau publicitaire, plein de joie et de couleur, nous saute aux yeux pour créer un contraste.
Dans les dédales de Cisjordanie, notre héros se faufile dans ces rues étroites tel un lynx pour fuir à la répression. La caméra tremble et le suit à la trace pour ne perdre aucune miette du spectacle. Nos nerfs se tendent comme le cœur d'Omar s'accélère au rythme de ces courses-poursuites. Faux-semblants et retournements de situation pimenteront cette œuvre à la fois classique (genre cinématographique déjà beaucoup vu en Occident) et novatrice (volonté pour l'Orient de changer les choses). En somme, un bon moment !
Omar vit d’un côté du mur en Cisjordanie. Ses deux copains et son amoureuse de l’autre. Déjà délicate en soi, l’escalade quotidienne du mur se transforme en un exercice encore plus périlleux quand les trois amis décident d’affirmer leur engagement à la cause palestinienne en tuant un soldat israélien. Omar est le seul à se retrouver coincé par les services de sécurité intérieure. Il subit un interrogatoire musclé pour donner le nom du meurtrier, puis est utilisé comme balance : sa liberté contre de l’info. Des temps difficiles commencent pour son entourage et son amour…
Un thriller nerveux toujours sous tension. Avec des courses-poursuites dans les ruelles de la ville qui font frissonner et des scènes de torture pas jolies jolies. Avec un acteur brûlant dont on lit dans le regard tous les états par lesquels il passe. Le courage et l’honneur, mais aussi des croyances qui vacillent. Ce polar se regarde aussi comme une photographie du conflit israélo-palestinien qui empêche de vivre en paix deux communautés que leurs excès condamnent à l’affrontement permanent. Les deux regards sont possibles, car le réalisateur parvient à éviter quelques écueils : manichéisme, angélisme, pathos…
Ce thriller revisite le triangle amoureux sur fond de conflit israélo-palestinien. Un film intense, prenant, au rythme soutenu et à la tension palpable porté par des acteurs justes et pleins de charme.
Huit ans après le très bon Paradise Now, Hany Abu-Assad revient avec Omar, un thriller efficace, haletant, un véritable film coup de poing qui vous scotche à votre siège pendant 1h30. Omar, Prix du Jury de la sélection Un Certain Regard, suit une direction différente de Paradise Now en se focalisant sur la traîtrise et la paranoïa qui en résulte. (...) Comme le souligne le réalisateur Hany Abu-Assad « Le thème principal du film est la confiance, son importance dans les relations humaines et sa versatilité. La confiance est la pierre angulaire de l’amour, de l’amitié et de la loyauté. ». Hany Abu-Assad a l’intelligence de montrer les conséquences de ce conflit sur le peuple palestinien sans jamais tomber dans le manichéisme ou un anti-israélienisme primaire. Omar, c’est une photographie d’un conflit avec ses excès mais aussi un excellent thriller qui fait penser à Homeland ou encore aux polars Sorcesiens et de Friedkin. (...) Omar est un personnage de tragédie shakespearienne, un personnage éminemment romanesque perdu au milieu de ce conflit. Un vrai thriller où cohabitent manipulations psychologiques, paranoïa, trahison, avec au milieu une histoire d’amour qui finira par détruire ce Roméo et Juliette des temps modernes. Omar d’Hany Abu-Assad est un film poignant à la tension omniprésente avec une belle dramaturgie. Lisez l'article complet sur notre site...
Malgré une thématique assez reprise, qui me paraissait du '' refroidis réchauffer '' et me laissais perplexe... Ce scénario a réussit a me captiver du début jusqu'à la fin avec tous les rebondissements qu'il colporte. Rajoutant a cela la belle performance des acteurs. Un film vivement conseiller...
Quel film !!!!!! Le réalisateur nous plonge dans cette magnifique histoire où se mêle l'amour, l'amitié, la trahison, la manipulation, le tout dans le contexte du conflit Israélo-Palestinien avec des acteurs excellents. L'acteur qui joue OMAR est hypnotisant de justesse. Le temps s'arrête pendant ce film, la dernière scène se termine, les lumières se rallument et on n'en reste scotché à notre siège. Un Grand Film !!!!
un triangle amoureux sur fond de conflit israélo-palestinien, jusqu'où peut-on aller par amour? le personnage principal veut juste se marier avec la fille qu'il aime, mais un autre l'aime aussi, cet autre est un ami d'enfance qui avec le frère de la fille forme un trio de combattants commettant des attaques contre l'occupant israélien, le problème se corse quand le héros est capturé par les juifs et qu'ils l'obligent à trahir les siens pour sauver sa peau, les occupants jouent sur les sentiments, ils tournent les paléstiniens contre eux-mêmes en sachant bien qu'ils n'ont pas le choix, des vies, des destins se brisent, on voit que ce conflit n'en a pas fini hélas de détruire des gens qui ont du mal à vivre ensemble, les juifs sont bien-sûr montrés comme les méchants et les paléstiniens comme des victimes, même si ces victimes ont raison de défendre leurs droits et leur terre
Une histoire d'amour, une histoire de trahison, ce n'est pas Roméo et Juliette mais bien une histoire maintenue autour du conflit Israelo-Palestinien. Le réalisateur nous montre une part de la résistance, faite, pour une fois, de personnages qui ne sont pas en carton. D'un réalisme étonnant.