Chef d'oeuvre: ce film est à la fois émouvant, palpitant et vrai. Loin des étoiles d'holliwood le réalisateur nous présente 4 acteurs adolescents qui traverse une épreuve insurmontable, une aventure extraordinaire et romantique: à coupé le souffle film unique en son genre; à voir absolument !
Vu en avant-première nationale au cinéma "Le Sirius" au Havre, dans le cadre du festival "Du grain à démoudre".
Film frôlant le documentaire, dans la lignée d'autres films du genre comme "Sin nombre" de Cary Fukunaga ou encore "Maria plein de grâce" de Joshua Marston. On se laisse porter par le rythme lent du train aux côtés des trois jeunes en quête du "Nord" et de ses promesses, rythme interrompu par la violence des rencontres et des séparations.
Récit initiatique d'un aller sans retour vers un "rêve américain" qui n'est accessible que par un purgatoire sans fin, on touche ici à l'actualité d'autres migrants sur d'autres continents et les politiques absurdes de séparation pour tenter de refouler une immigration fuyant la mort et la misère: en ce moment même la Bulgarie construit un mur la séparant de la Turquie pendant que celle-ci envisage de construire un mur avec le Syrie...
Un très bon film dans la lignée de Sin Nombre, sur l'immigration clandestine du Sud vers le soit disant eldorado nord américain, avec certains accents de 3 enterrements de Tommy Lee Jones ou de Nô Country for old men des frères Coen (voir des Oubliées de Juarez) A voir absolument car très bien orchestré et basé sur des faits et témoignages réels Sujet vécu et maîtrise par son metteur en scène
Film-somme traitant du sujet des migrants clandestins d'Amérique centrale allant aux Etats-Unis, c'est riche en émotions, très poignant et attendrissant. Certaines scènes font naître le rire, d'autres les larmes.
L'histoire nous raconte le périple odyssée de ces quatre jeunes qui rêvent des Etats-Unis. Leur route sera semée d'embûches, de bonnes et surtout de mauvaises rencontres. Les jeunes acteurs sont très charismatiques et nous attachent à leurs personnages.
Les paysages sont magnifiques, c'est un autre point fort du film. On découvre une partie de l'Amérique centrale et sa complexité à travers ce métrage.
Depuis de nombreuses années, le périple vers les Etats-Unis de migrants originaires de l'Amérique Centrale est devenu un genre cinématographique à part entière. Il y a 4 ans, "Sin Nombre", de Cary Fukunaga, avait permis à ce genre de faire une timide percée commerciale dans notre pays : Prix du Jury à Deauville, près de 150 000 entrées dans l'hexagone. Intéressant par son sujet, le film souffrait d'une réalisation un peu trop calibrée, un peu trop artificielle. Sur un sujet similaire, le réalisateur espagnol Diego Quemada-Diez nous offre un film beaucoup plus juste, beaucoup plus sincère et, par conséquent, beaucoup plus fort : pour son premier long métrage, Diego Quemada-Diez a frappé fort et juste. Le spectateur est littéralement happé par ce conte bouleversant, mélange de film sociologique, de documentaire, de western et de thriller. Pas de doute : Rêves d'or fait partie des toutes meilleurs réalisations sur ce thème de l'exil de populations fuyant la misère régnant dans leur pays d'origine dans l'espoir d'un avenir qu'ils voudraient doré.