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    Sarah préfère la course
    Note moyenne
    2,8
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    23 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 17 mai 2014
    Un Million Dollar Baby version Xavier Dolan avec une sensation de « déjà-vu ». On retrouve la rage de vaincre de Maggie Fitzgerald dans le corps et l’esprit d’une fille torturée au cœur d’une intrigue déjà exploitée. Aussi froid et sobre que son personnage éponyme, Sarah préfère la course est un premier film d’une certaine qualité photographique, porté par une actrice efficace, mais à l’histoire trop plate. Les passionnés de sport seront intéressés, les autres seront intrigués par le mystère qui enveloppe notre héroïne.
    tilhacgregory
    tilhacgregory

    2 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mai 2014
    Un film attachant, magnifiquement mis en scène, avec une très belle actrice. Que demander de plus ? Sans aucun doute l'un des plus beaux films sortis en salles ces derniers mois.
    velocio
    velocio

    1 304 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 mai 2014
    Présenté dans la sélection "Un Certain Regard" à Cannes 2013, "Sarah préfère la course" est le premier long métrage de la québecoise Chloé Robichaud. Ce film nous fait le récit d'un épisode de la vie de Sarah, une jeune fille dont la course à pied est la passion n°1. Sarah qui quitte le cocon familial pour aller à Montréal, dans une Université qui a de très bons athlètes; Sarah, à qui son colocataire propose de faire un mariage blanc afin de bénéficier d'une bourse réservée aux couples mariés et qui permettrait à Sarah de ne pas avoir à s'épuiser dans des petits boulots en plus de ses cours et de ses entrainements ; Sarah et sa difficulté à exprimer ses sentiments ; Sarah et les troubles cardiaques que l'on détecte : simples extrasystoles ou plus grave ? Dans le rôle de Sarah, on retrouve Sophie Desmarais qui, de film en film ("Les amours imaginaires", "Curling", "Le démantèlement", ...), prend une importance de plus en plus grande dans le cinéma canadien francophone. Malgré sa présence, avouons le : même pour l'ancien pratiquant et passionné de course à pied que je suis, ce film, qu'on peut rapprocher de ceux de Céline Sciamma ("Naissance des pieuvres", "Tomboy"), s'avère assez faible et passablement ennuyeux. Et puis, voir dans un film le départ d'un 3000 mètres steeple dans des starting blocks, cela ne fait pas très sérieux !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 mai 2014
    Vu au MK2 Beaubourg. Un film remarquable signé par une très jeune réalisatrice québecoise, qui déjoue constamment les attentes du spectateur, lance des "pistes" pour mieux les laisser élégamment en suspens. Le traitement par exemple, de la sexualité de Sarah est très subtil... Sarah est peut-être lesbienne (la scène sous les douches ou la scène du rouge à lèvres peuvent nous le laisser penser...), peut-être malade... Mais cette supposée "maladie du coeur" semble être avant tout la métaphore d'un "lâcher-pris" rendu enfin possible : une jeune femme cadenassée, exilée de l'intérieur, quasi robotique (sa manière très rigide, très "technique" de courir peut en attester) apprend, le temps de quelques rencontres et d'un exil dans "la grande ville", à être "présente au monde", et c'est ce cheminement traité en creux qui est le plus beau dans ce film envoutant. Une scène, magnifique, cristallise cet enjeu : une scène déchirante de karaoké, où l'on voit Sarah tomber en sidération, en éblouissement devant l'une de ses amies. Une suprême "apparition" qui coincide avec la naissance d'un désir, un désir tellement fort, qu'elle en vient à défaillir. L'irruption d'un sentiment, l'irruption de la vie. La métaphore de l'arythmie pour évoquer les chamboulements émotifs de Sarah. Chloé Robichaud fuit constamment la facilité, ce qui compte tenu de son jeune âge (25 ans) est tout à son honneur. Elle ne tombe jamais dans la sentimentalité, l'expressivité de ses plans est obtenue avec une grande économie de moyens, il y très peu de mouvement de caméra. Sarah reste insaisissable jusqu'au bout, et c'est tant mieux... Au final, Sarah préfère la course est une oeuvre élégante et exigeante, aux antipodes de tous les films racoleurs et superficiels qui encombrent chaque semaine les écrans... Courrez-y !!!
    brunetol
    brunetol

    189 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 mars 2014
    Un cas d'école. "Sarah préfère la course" a tous les attributs du film français détestable. Parcours initiatique post-adolescent, découverte de l'amour et de la sexualité, le tout incarné par une jeune athlète immergée dans un milieu sportif provincial et qui rêve de monter à la capitale. Exactement le genre de truc que je me plais à déchiqueter systématiquement tellement ça pue le formatage "jeune cinéma subventionné" par ici. Sauf que là, ça se passe au Québec, la réalisatrice et les comédiens sont canadiens et (presque) tout est réussi, intrigant, subtil, passionnant. A quoi ça tient ? Précisément à ce sentiment d'un complet affranchissement du moindre formatage. A aucun moment on a le sentiment d'être devant un téléfilm labellisé Pôle Image Gaspésie. On n'est pas chez Katell Quillévéré (Un poison violent, Suzanne), ni chez Rebecca Zlotowski (Belle Epine, Grand Central), encore moins chez Celine Sciamma (l'atroce "Naissance des pieuvres"), malgré la proximité des thèmes abordés. Chloé Robichaud se démarque d'abord par son style, qui s'impose dès les premiers plans. Cadres, mouvements d'appareil, lumière : tout un univers visuel est posé instantanément, marque qu'une cinéaste d'envergure est née, dont les influences sont plutôt à rechercher du côté de Gus Van Sant que de Pialat. La bande-son est tout aussi soignée, on commence par entendre The Dead Texan, plus loin ce sera Alt-J, la demoiselle a du goût et sait sculpter ses ambiances en puisant aux meilleures sources, contrairement à nos gloires nationales qui tartinent le plus souvent leur BO de musak épouvantable ("Naissance des pieuvres", encore). Et puis il y a Sophie Desmarais, révélation du film, visage de petit animal farouche éclairé par les deux yeux exorbités qui plissent ses paupières, visage-paysage où se lisent toutes les nuances des états d'âmes de son personnage compliqué, à des années-lumières de nos boudeuses monolithiques Léa Seydoux ou Adèle Haenel. A quelques lignes de dialogues près (avec le personnage de la mère, ma seule réserve), l'écriture est parfaite, on se laisse entrainer dans les méandres imprévisibles de la vie de Sarah jusqu'à un final magistral. Foncez le voir quand il sortira en France début mai.
    ned123
    ned123

    157 abonnés 1 683 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 février 2014
    J'ai vu un film... qui m'a été chaudement recommandé par un ami à Montréal, et je dois dire que j'ai plutôt apprécié sa dimension intimiste... J'ai été touché par ce personnage de Sarah qui préfère vraiment la course à toute autre chose... Et qui a bien du mal à s'intéresser à elle-même... Je dois avouer avoir eu qq difficulté à tout comprendre des dialogues... Parfois l'accent canadien me fait défaut. J'ai été séduit par l'actrice Sophie Desmarais qui réussit à nous mettre en distance par rapport à son personnage. Parmi les qq critiques que je peux faire, c'est la qualité moyenne de l'image... et une bande-son qui aurait pu être un peu plus travaillée en lien avec l'histoire elle-même. Au-delà de ça, j'aime de plus en plus le cinéma canadien...
    Marie-Noëlle L.
    Marie-Noëlle L.

    12 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 octobre 2013
    Vu au FiFF de Namur. Difficile de parler de ce film sans dire à quoi Sarah préfère la course... mais c'est un bon film sur les choix que doit poser une jeune fille face à son avenir personnel et professionnel. Portraits croisés de très jeunes femmes dans le milieu sportif québécois. Filmé de façon déterminée, comme l'est Sarah.
    Miltiade
    Miltiade

    37 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juin 2013
    « Sarah préfère la course » se résume très bien à son beau titre. Il y est question évidemment du sport, de l’engagement qu’il représente. Le choix de la course plutôt qu’un autre discipline sert à filer une métaphore autour de la fuite en avant que représente la course. « Sarah préfère la course » a en effet pour sujet principal le passage à l’âge adulte, et les multiples choix qu’il engendre. La course est aussi l’occasion pour Chloé Robichaud de réaliser de belles compositions – c’est dans les quelques courses que l’on trouve les plus beaux plans du film.
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