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Myene
18 abonnés
373 critiques
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4,5
Publiée le 28 avril 2014
Parcours presque parfait pour qui aime le cinéma asiatique avec sa beauté formelle, l'attention longuement portée aux détails quotidiens et à la présence des références culturelles ( plus ou moins détectables selon notre connaissance du réalisateur et du contexte) Le thème parait a première vue complétement irréel cependant ce futur scientifique parait des plus proches et le fil conducteur de toute l'intrigue repose sur l' indestructible solidité des liens amoureux vecteurs de soins et de vie,( il y a du Tristan et Yseut dans ce couple fusionnel) ce qui m'a dérouté par contre est la force de l'interaction entre l'univers psychique du couple et les mangas(.C'est sans doute lié à mes limites d'appréciation de cette forme d'art qui me laisse de marbre) En résumé ce film touchera votre fibre esthétique et vos penchants sentimentaux ...
Le réalisateur Japonais Kiyoshi Kurosawa nous emmène dans une sphère psychologique dès le début du film avec un principe d'expérimentation médicale d'avant garde, sans pour autant le projeter dans un milieu futuriste. Intéressant et captivant ! Et en brouillant habilement les pistes, le revirement de situation est du plus grand effet. Bluffant ! Mais en rentrant peu à peu dans le domaine fantastique avec le dinosaure (effets spéciaux d'une impressionnante qualité au passage), on assiste sur la dernière partie du film à une véritable psychologie de bas étage, réduisant à néant tous les efforts d'avant...
Affleure tout au long du film la notion de sensibilité....Le film a un côté science fiction, qui n'a rien d'extravagant, au service de cette sensibilité.... un homme se fait endormir auprès d'une femme dans le coma pour pénétrer son subconscient.... Cela m'a rappelé un film de Tarsem Singh, où le dispositif était un peu semblable (the cell).... La différence c'est qu'ici on est dans le concret en permanence, dans le réalisme d'une chambre d'hôpital tout à fait contemporaine..... Les introspections sont nombreuses, analytiques et remonte dans l'inconscient profondément....Résurgences...et un être magnifique, un psetosaure ? (espèce de dinosaure) qui hante les cerveaux...Significations permanentes, traumas, inversion des télépathies, la magie du film fonctionne et l'on notera la précision esthétique des effets spéciaux à la fin du film, un réalisme à la coréenne (on pense à The Host)...... On est au japon, elle dessine des mangas, ou alors qui est-ce ? l'ambiance est souvent celle d'un couple dans son appartement....La culpabilité du passé ......L'amour est la chose la plus précieuse du monde, le film le prouve avec beaucoup de délicatesse, une délicatesse asiatique et délicieusement rythmée par un scénario précis, lent et assurément convaincant.....J'ai aimé.....
Voyage en terre (analytique) inconnue Atsumi, dessinatrice de mangas, et Koichi, employé d’une salle de sport, se connaissent depuis leur enfance. Ils vivent maintenant ensemble, dans un bonheur qu’ils estiment définitif. Toutefois, Atsumi est dans un coma profond, suite à une tentative de suicide. Une année plus tard, Koichi est associé à un programme inédit permettant d’intégrer le subconscient d’une personne, ce qui lui permettrait de communiquer avec Atsumi. L’expérience est un succès. Mais, après chaque tentative, des visions étranges perturbent davantage Koichi. Réel, virtuel, souvenirs, visions fantomatiques ? Le scénario se développe comme une analyse (une psychothérapie), dans laquelle on s’enfonce toujours davantage, rendez-vous après rendez-vous, dans la psyché humaine. Nul ne sait jamais ce qu’il y trouvera !
(...) Mon analyse, c’est que pour Kyoshi Kurosawa, être japonais, c’est appartenir à une société mysogyne, renfermée sur elle même, qui n’évolue plus qu’à travers la technologie et ne semble proposer d’avenir que dans la réussite et l’avancement professionnel. On en revient donc toujours au traumatisme du désastre atomique qui à redéfini la mentalité d’un pays en accouplant héritage culturel et complexe d’infériorité par rapport à l’occident et dont la conséquence est de supprimer toute volonté personnelle aux dépends de la réussite nationale. (...
Après une courte pèriode dramatique avec "Tokyo Sonata" et "Shokuzai", Kiyoshi Kurosawa nous revient avec "Real", un film de science fiction aux accents romantiques et fantastiques. De prime abord, le concept rappelle étrangement celui du film lituanien "Vanishing Waves" sortit l'année précédente et on retrouvera même, vers la fin un rebondissement en commun. Pour le reste, la comparaison ne tient plus et Kurosawa exploite l'idée de base à sa façon. On pense rapidement à "Kairo" pour ce qui est de l'ambiance; une ambiance qui se veut étouffante et angoissante mais qui n'atteint malheureusement pas l'intensité du film de 2000. Les idées sont là mais le cinéaste nippon se perd dans son propre scénario et nous offre, au final, une histoire brouillonne, à l'intrigue pas toujours inspiré (certains rebondissements sont trop prévisibles) qui finit pas s'égarer dans un mélange des genres non maitrisé (spoiler: exemple: l'espèce de sous "The Host" à la japonaise de la fin ). De plus, je ne retrouve pas la subtilité du réalisateur dans l'ériture du scénar' qui laissait la place à de multiples interprétations, une absence décevante à la vue d'un tel synopsis. Fan de Kiyoshi Kurosawa, je ne peux qu'admettre ma déception devant ce "Real" malgré ses quelques qualités.
Film vu au Festival asiatique de Deauville, tout bonnement magnifique à voir! Les plans sont de superbe qualité et la fin est intéressante, on ne s'y attend pas!!
La longueur et les lenteurs soporifiques du film ont extirpé toute la poésie de ce dernier. J'ai fait un effort pour rester, bizarrement j'apprécie d'habitude une certaine forme de lenteur, mais là ça a pas fonctionné du tout pour ma part.
Un film qui révèle la minutie de Kurosawa dans ses cadres et la mise en image de ce monde réel/imaginaire où tout se confond, fantômes, "zombies philosophiques" (quelle drôle d'idée), mangas et plésiosaures (avec un petit côté "The Host"). De tout ces éléments il arrive à faire un monde crédible, une oeuvre de science fiction ancrée dans le réel et par le "contact" entre un homme et sa femme dans le coma nous emmène dans un monde étrange mais pas tant éloigné du japon contemporain. Malheureusement le film ne tient pas le rythme, et on ressent un certain ennui malgré quelques scènes fantastiques (la ville, le brouillard ...). Ce qui m'a le plus manqué dans le film c'est un attachement émotionnel, des émotions quelconques qui aurait donné une certaine chaleur au film, ça plus le manque de rythme et les 20 dernières minutes assez inattendues, grotesques (mais qui auront eu le mérite de me réveiller comme la moitié de la salle). Un film intéressant mais dont je sors un peu déboussolé.
J'avais adoré Shokuzaï et je ne suis pas déçue par ce nouveau film ! Photographie superbe, musique magnifique, acteurs d'une très grande justesse. Un plaisir de retrouver Kyôko Koizumi.
Ce film absolument surprenant ne pouvait être réalisé qu'au Japon, pays que j'ai encore plus envie de visiter après avoir découvert un tel chef-d’œuvre de créativité. A la fois intimiste et spectaculaire, théâtral et bourré d’effets spéciaux, ce film nous fait voyager au cœur de l’âme humaine, de ses doutes, de ses forces et de ses faiblesses. Elle est dans le coma, il veut la ramener à la vie et a recours à une méthode révolutionnaire qui lui permettra de pénétrer son cerveau. Joué par deux stars du cinéma japonais, "Real" explose nos repères cinématographies et nous donne énormément satisfaction. A voir sans faute.
C était vraiment bien malgré quelques longueurs. On est amené à comprendre l'histoire qu'après un bon moment. La bande annonce nous mène totalement en bateau. Je trouve que c était très bien pensé