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Un visiteur
3,0
Publiée le 23 avril 2014
de bonne intention, mais je ne sais pas, un manque volonté de nous faire rentrer dans l'histoire, on reste un peu trop spectateur et quand on comprend le mécanisme du film, on commence a se demander quand est-ce qu'il va finir... mais pas comment..
Au générique de fin, me sont revenues en tête les paroles d’une prof de français qui m’avait expliqué que pour tenir une bonne histoire fantastique, il ne fallait en aucun cas faire de mélange de genres. C’est un peu le principal défaut de “ Real ” adapté du roman d’anticipation de Inui Rokurō. Certes, le récit se tient, mais il tend pour les deux tiers à une ambiance à la Edgar Allan Poe et à Lovecraft pour le dernier. Si au niveau littéraire un telle cassure est envisageable, cinématographiquement parlant c’est beaucoup plus difficile à appréhender. D’autant plus que Kurosawa sur la première partie, proche de l’univers manga sombre, distille confusion, malaise, interrogations avec intelligence en s’apesantant quand même parfois. Toujours est-il que ces contrastes entre réalité et spiritualité créent une belle ambiance oppressante magnifiquement mis en lumière. Et d’un coup tout est pulvérisé, l’angoisse, le mystère et la beauté formelle des images volent en éclat pour tomber dans un épilogue banal, à la limite du ridicule. Ce n’est pourtant pas un mauvais film bien au contraire. L’histoire d’amour intemporelle qui lie Koichi (Takeru Sato excellent) et Atsumi (Haruka Ayase radieuse) est d’une telle puissance émotionnelle qu’elle n’est sans évoquer celle des “ Visiteurs du soir ”. Pour eux aussi, figés entre réel et virtuel, on entendra longtemps encore “ leur cœur qui bat, qui bat, qui bat ”…
Entre le réel et l'inconscient, entre la fébrilité du présent et l'incertitude du futur, Real nous expédie dans l'intime et très privilégiée relation entre Atsumi et Koichi où le poids du passé resurgit avec un sentiment de culpabilité qui va faire obstacle à leur vie. Kiyoshi Kurosawa sème avec brio et jusqu'au dénouement des indices (retournements de situation, anagramme, ...) qui vont nous permettre de comprendre les rouages d'un scénario à priori bien construit mais qui s'avère trop pauvre. Et c'est aussi ce qui pose problème : loin d'amener une réflexion profonde sur la culpabilité, sur la possible action néfaste de l'homme sur Terre (certaines scènes font lui en fond grief), le film se contente d'imager fortement ces questions. (l'enfant qui hante Kiochi deviendra un méchant plésiosaure, - métaphoriquement, l'artiste enfermé dans ses dessins essaie de cacher les douleurs du passé). D'ailleurs, on a du mal à savoir où le réalisateur tend à nous emmener, tant son engagement, son point du vue sur de telles questions (presque) existentielles reste faible. Néanmoins, le film porte aussi en lui tout l'académisme de la culture japonaise, certaines scènes apparaîtront d'ailleurs très belles, presque tel un tableau qui se peint devant nos yeux (ce qui contraste avec un bande son quelque peu occidentalisée). Certains aspects esthétiques (et le jeu assez sincère des acteurs) fait donc contrepoids sur un film qui manque cruellement de persévérance et d'audace.
Très beau film, qui nous surprend tout au long de l'histoire, un mélange d'amour et d'un peu de manga horrifique. Un vrai plaisir à regarder. Mais malheureusement une fin trop décevante avec des effets spéciaux accablants, sur la fin.
C'était pourtant bien parti, mais Real s'est très vite embourbé et pas qu'à moitié. Le concept était sympa: une connexion pour la biais du subconscient/inconscient. Mais voilà, ça dérape très vite à la moitié du film quand se produit spoiler: le twist auquel on avait déjà pensé, se réalise. Aussi, on nous montre à maintes et maintes reprises spoiler: à travers des visions tout le long du film, un enfant complètement trempé pour finalement nous indiquer qu'il a été victime d'un accident de noyade alors qu'on avait saisi à la 1ère ou 2ème vision .
Aussi, c'est atrocement lent pour rien et pas mal d'éléments sont absurdes et d'autres plus qu'évidents à comprendre. Le côté lourd du film est lorsque bien après qu'on ai compris, les acteurs soulignent pour bien faire comprendre au public quels sont les faits exacts. Ca donne tout simplement l'impression que le public visé était inférieur à 10 ans.
Ne vous arrêtez pas aux premières minutes. Dépassez cette mise en scène digne d’un feuilleton télévisé. Dépassez ce jeu d’acteur d’apparence bancal. Et Real s’ouvrira à vous.
Lisez la critique complète sur le blog de Marvelll.
Long, poussif, sans fin. Quelques minutes d intérêt pour l esthétisme de certains décors, lieux... Dialogues sans fin également, rebondissements parfois interminables, et parfois même un poil ridicule...
Réal est un film très étrange, qui mélange plusieurs "genres", ce qui le rend pour le moins inclassable. Parfois triste, parfois joyeux, tantôt de la pure science fiction, alors qu'a d'autre moment on plonge dans le mélodrame et l'émotion. Ce film possède une FORCE incroyable, et il est d'une beauté rare.
"Real" est un film de science-fiction : dans un avenir proche une nouvelle technologie permet d'entrer en contact avec des malades plonger dans le coma "Real" est un film d'amour : par-delà le coma qui les a violemment séparés, Koichi et Atsumi se retrouvent "Real" est un film policier : remontant dans le temps, ils mènent l'enquête pour découvrir l'origine de ce traumatisme. "Real" est un monster movie : plongeant dans les souvenirs troubles des souvenirs de leur enfance, ils réveillent une monstrueuse créature préhistorique.
"Real" mélange les genres et accumule les thèmes au risque d'étourdir le spectateur. Empruntant à "Inception" (pour le voyage entre réel et irréel), "Shutter Island" (pour la névrose pschiatrique), "Shokuzai" (pour l'enquête policière), "Ring" (pour le thriller fantastique) et "Jurassic Park" (pour le final préhistorique), "Real" a trop d'ambitions pour les assumer toutes.
Kiyoshi KUROSAWA initie nos sens à travers les limbes de l'au-delà, sans pour autant nous faire admettre que l'irrémédiable fin de nos existences s'accompagnerait d'une appréciation très "Confuciusienne"...Apologie de la vie certe mais aussi de notre esprit !!!
Un superbe film qui pose toute une série de questions existentielles sur le mode le plus poétique et le plus onirique qui soit. L'histoire d'amour, remarquable, propose une belle rêverie sur la possibilité que nous avons d'entrer en "contact" avec l'autre, question fondamentale qui renvoie à celle de la solitude de l'être humain. L'ambivalence et l'évanescence du réel sont délivrées ici avec une délicatesse toute japonaise. "Real" est une réflexion, un fantasme, un chant... une perle.
Superbe film, qui plus est en VO; pour moi le fait que ce soit construit à la manière d'un puzzle, d'une quête autant psychique que fantastique est gage de 'rentrer' dans le film. Je me doutais du retournement de situation et l'expression ''avoir ses vieux démons qui remontent" (ou quelque chose du genre) est plutôt adéquate... Les acteurs, et les animations sont excellents et je dois dire que le suspens est très bien maintenu. Un coup de coeur de l'année
Real n'est pas une franche réussite pour ce réalisateur de renom. J'ai trouvé que le film était long, mal réalisé et surtout que j'ai trouvé le poteau rose au bout de 30 min de film. Cela casse l'intrigue et surtout rend le film ennuyeux et long. Surtout quand on a l'impression que le film ne veut pas se terminer ! Côté jeux d'acteurs, je me demande comment le réalisateur a bien pu les choisir. Ils jouaient mal mais en plus ils ne collaient pas avec ce qu'ils devaient représenter. Je n'en dis pas plus car sinon je risque de spoiler. spoiler: La fin a été plus qu'ignoble, car j'avais l'impression que celui-ci ne voulait pas se terminer entre le fantôme, le plésiosaure et le retour du plésiosaure ...