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Un visiteur
4,0
Publiée le 25 avril 2014
Comment le cinéma peut-il entrer dans les pensées de quelqu'un ? Kiyoshi Kurosawa répond à cette question de la façon la plus littérale qui soit, en mettant en scène un univers intérieur. Aux confins du thriller psychologique, du fantastique et de la science-fiction, "Real" est une virée dans les territoires troubles et brumeux de l'inconscient. C'est lorsque ce brouillard se désépaissit (la résurgence d'un évènement dramatique refoulé) que finalement, il convainc le moins, en rationnalisant peut-être trop là où le mystère avait son charme inquiétant. Toutefois, on a l'intuition que les placards sont à fonds multiples et que tous ne sont peut-être pas ouverts, laissant penser que le film est sans doute plus profond qu'il n'y parait au premier abord. spoiler: Koichi, le héros masculin aux traits féminins assez marqués, se rêve pendant un bon moment dans le corps de sa fiancée. Lorsqu'il utilise son revolver imaginaire, il loupe sa cible, alors que Haruka avait fait mouche dans des circonstances similaires. La tentative de suicide (accident ? acte manqué ?) a pour cause une crise d'inspiration de l'auteur de manga. Lorsque le souvenir refoulé refait surface, le jeune Koichi est violenté par Morio, dans une position de soumission. Le monstre des séquences finales, censé représenter le poids de la culpabilité de Koichi, a une forme étrange, bi-phallique, avec sa longue queue et son long cou. Autant d'éléments d'interrogations sur les troubles d'identité sexuelle et d'impuissance masculine. Peut-être est-ce la clef secrète de "Real" ?
Une réalisation pataude avec des comédiens engoncés dans un propos bucolique un peu trop mièvre (je trouve le personnage de la fille insupportable)... Real ne réinvente pas vraiment un genre déjà classique à sa sortie : Les mondes parallèles où le spectateur se perd un peu... Le scénario, bien que prometteur (dans l'fond), saute du coq à l'âne et les étapes clés du film tombent souvent à plat... ça ressemble à un projet sympa mal porté. Et 2h00, c'est beaucoup trop ! Très déçu !
Ah quel dommage! Tandis que le scénario est vraiment entraînant au début du film, que les scènes dans l'appartement, les dessins, les conversations sont intéressantes, la deuxième moitié du film voit le tout perdre en crédibilité et en attrait. On en vient à se demander ce qu'on fait là... Et le comble, sont les scènes finales, sur l'île. Encore une fois, dommage!
Après le sublime diptyque "Shokuzai", Kiyoshi Kurosawa revient avec cette romance fantastique étrange et poétique, au visuel léché et à l'ambiance mystérieuse. Malgré ces quelques bons points, il signe ici un film très inégal plombé par un final grotesque.
Au premier abord, "Real" peut légèrement évoquer "Eternal Sunshine of the Spotless Mind". Vous savez, une romance intelligente et originale où les souvenirs d'un amour jadis fertile sont la clé de voûte d'une histoire aujourd'hui en friche. Mais la flatteuse comparaison avec le chef-d’œuvre de Michel Gondry ne va (malheureusement) pas beaucoup plus loin. Car si Kiyoshi Kurosawa (qui n'a aucun lien de parenté avec l'illustre Akira) offre à son film une superbe plastique, des effets spéciaux de qualité, et une atmosphère brumeuse et énigmatique plutôt réussie, il ne convainc guère sur la durée. Adaptée d'un roman moult fois récompensé au Japon, l'histoire de ce jeune homme désespéré suite à la tentative de suicide de l'élue de son cœur, et à qui la technologie offre la perspective révolutionnaire de pouvoir pénétrer son inconscient pour discuter avec elle et ainsi comprendre son geste, se révèle en premier lieu très attrayante, puis vite brouillonne et inaboutie. Nonobstant un sens esthétique remarquable et quelques bonnes idées, Kurosawa, en multipliant les pirouettes scénaristiques pour troubler le spectateur, s'égare un peu lui-même. A force, les allers-retours entre réel et irréel deviennent lassants, et "Real" perd progressivement de sa poésie initiale. A l'image de certaines histoires d'amour : c'est beau, on voudrait que cela dure mais le charme n'opère plus au bout d'un moment, sans que l'on sache réellement pourquoi... Sans parler du final, complètement ridicule, qui emporte nos dernières velléités positives avec lui dans les profondeurs des fonds marins. Dommage.
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La longueur et les lenteurs soporifiques du film ont extirpé toute la poésie de ce dernier. J'ai fait un effort pour rester, bizarrement j'apprécie d'habitude une certaine forme de lenteur, mais là ça a pas fonctionné du tout pour ma part.
Un film avec une histoire originale et un scénario bien écrit mais qui a du mal à tenir sur la longueur. Je dois dire que j'ai vraiment été conquis par la première heure du film qui est très bonne vraiment mystérieuse avec cette plongée dans le subconscient et cette ambiance à la fois étrange voir même flippante par moment mais tout ceci s'arrête quand commence si on peut dire la deuxième partie du film comme si on recommençait tout depuis le début j'ai à ce moment lâché prise, le rythme reste le même mais il semble vraiment plus lent, les réponses arrivent trop lentement, les quelques rebondissements sont bien trop prévisibles et pour finir les 20 dernières minutes sont pire que tout ça part vraiment dans un délire bien trop éloigné de l'ambiance du début et puis franchement j'attendais un vrai bon twist mais qui n'arrive malheureusement jamais.
J'ai vu un film... qui aurait pu m'intéresser, me passionner et me transporter, mais pour une raison qui m'échappe, ce ne fut pas le cas... Certes il s'agit d'une oeuvre qq peu inclassable, mais, je dois dire que je fus hermétique à l'univers (pourtant ambitieux) que le réalisateur a créé... Je mettrai sans doute cela sur le compte de clés culturels qui doivent faire partie de la culture japonaise, et qui ont été des freins à mon immersion... Peut-être que si j'avais vue cette histoire sous forme de manga, j'aurai pu adhérer, mais là, malheureusement, ce ne fut pas le cas. Une chose que j'ai trouvé assez amusant, c'est que dans cet univers onirique semi-futuriste, ce qui évoque le plus la voiture du "semi-futur", c'est une Citroën ;)... L'histoire est certes intéressante, mais elle s'étire sur la durée et m'a finalement peu intéressée...Et là, pour le coup, peut-être est-ce le genre de film qu'il me faudra revoir dans qq années pour tomber sous le charme, tellement, je lui trouve du potentiel, malgré tout.
Une première heure passionnante et pleine de promesses laisse entrevoir une suite enthousiasmante. Hélas, la pirouette scénaristique sensée surprendre le spectateur vient briser cette belle mécanique et rompre l'ambiance inquiétante alors savamment installée, et le tout s'étire en longueur pour s'achever dans une fin des plus grotesque.
Je ne l'ai pas aimé et pourtant j'en ai un bon souvenir. C'est aseptisé. L'utilisation de l'histoire est un peu décevante. Je crois que ce qui m'a le plus énervé sont les dessins sur les images.
Grâce à un procédé moderne, Koichi a la possibilité d'aller dans l'inconscient d'Atsumi, sa petite amie dans le coma suite à une tentative de suicide afin de la comprendre et de tenter de la ramener vers lui. Avec ce point de départ qui n'est pas sans faire penser à "Inception", Kiyoshi Kurosawa nous offre un film ambitieux et original qui tente de mêler science-fiction, romance et fantastique. Si l'on admire la mise en scène du réalisateur et son ambition certaine, le fait est que "Real" ne parvient pas à trouver son équilibre, reposant sur un scénario maladroit qui comporte quelques longueurs. Si l'on saluera sa volonté de mettre l'histoire d'amour qui unit les deux personnages en avant, on s'ennuie tout de même durant plusieurs scènes qui semblent tourner en rond. Heureusement la dernière demi-heure parvient à nous charmer et à nous surprendre mais on a déjà décroché avant pour complètement être à fond dans l'ensemble.
Après une courte pèriode dramatique avec "Tokyo Sonata" et "Shokuzai", Kiyoshi Kurosawa nous revient avec "Real", un film de science fiction aux accents romantiques et fantastiques. De prime abord, le concept rappelle étrangement celui du film lituanien "Vanishing Waves" sortit l'année précédente et on retrouvera même, vers la fin un rebondissement en commun. Pour le reste, la comparaison ne tient plus et Kurosawa exploite l'idée de base à sa façon. On pense rapidement à "Kairo" pour ce qui est de l'ambiance; une ambiance qui se veut étouffante et angoissante mais qui n'atteint malheureusement pas l'intensité du film de 2000. Les idées sont là mais le cinéaste nippon se perd dans son propre scénario et nous offre, au final, une histoire brouillonne, à l'intrigue pas toujours inspiré (certains rebondissements sont trop prévisibles) qui finit pas s'égarer dans un mélange des genres non maitrisé (spoiler: exemple: l'espèce de sous "The Host" à la japonaise de la fin ). De plus, je ne retrouve pas la subtilité du réalisateur dans l'ériture du scénar' qui laissait la place à de multiples interprétations, une absence décevante à la vue d'un tel synopsis. Fan de Kiyoshi Kurosawa, je ne peux qu'admettre ma déception devant ce "Real" malgré ses quelques qualités.
Le thème est fascinant, mais le scénario est très faible, le rythme trop lent et les comédiens manque de charisme. On n'éprouve aucune empathie pour les personnages. L'histoire se disperse, part dans tous les sens et frise l'incohérence. On s'ennuie souvent. Au secours, Philip K. Dick reviens !
Un film qui révèle la minutie de Kurosawa dans ses cadres et la mise en image de ce monde réel/imaginaire où tout se confond, fantômes, "zombies philosophiques" (quelle drôle d'idée), mangas et plésiosaures (avec un petit côté "The Host"). De tout ces éléments il arrive à faire un monde crédible, une oeuvre de science fiction ancrée dans le réel et par le "contact" entre un homme et sa femme dans le coma nous emmène dans un monde étrange mais pas tant éloigné du japon contemporain. Malheureusement le film ne tient pas le rythme, et on ressent un certain ennui malgré quelques scènes fantastiques (la ville, le brouillard ...). Ce qui m'a le plus manqué dans le film c'est un attachement émotionnel, des émotions quelconques qui aurait donné une certaine chaleur au film, ça plus le manque de rythme et les 20 dernières minutes assez inattendues, grotesques (mais qui auront eu le mérite de me réveiller comme la moitié de la salle). Un film intéressant mais dont je sors un peu déboussolé.