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bolt
121 abonnés
808 critiques
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4,5
Publiée le 14 avril 2014
Réal est un film très étrange, qui mélange plusieurs "genres", ce qui le rend pour le moins inclassable. Parfois triste, parfois joyeux, tantôt de la pure science fiction, alors qu'a d'autre moment on plonge dans le mélodrame et l'émotion. Ce film possède une FORCE incroyable, et il est d'une beauté rare.
Ne vous arrêtez pas aux premières minutes. Dépassez cette mise en scène digne d’un feuilleton télévisé. Dépassez ce jeu d’acteur d’apparence bancal. Et Real s’ouvrira à vous.
Lisez la critique complète sur le blog de Marvelll.
Film multi-genre – mélodrame, policier, science-fiction, horreur se confondent avec grande réussite – Real brosse également de nombreuses thématiques : la culpabilité, la rédemption, les traumatismes de l'enfance, l'amour, la créativité artistique... Son atmosphère particulière nous fait passer de la sérénité à l'angoisse sans préavis aucun, pour notre plus grand bonheur. Certaines séquences sont à couper le souffle, travaillées comme de véritables tableaux cinématographiques. Un film passionnant, dont le seul défaut se trouve dans une fin trop longue et trop explicite. A voir absolument.
Kiyoshi KUROSAWA initie nos sens à travers les limbes de l'au-delà, sans pour autant nous faire admettre que l'irrémédiable fin de nos existences s'accompagnerait d'une appréciation très "Confuciusienne"...Apologie de la vie certe mais aussi de notre esprit !!!
J'ai trouvé le démarrage un peu long et répétitif, avec en plus quelques gros ratés niveau caméra dont on se demande même si cela n'est pas volontaire. Mais la suite est très bonne, avec cet enchaînement sans fin de renversements et de bouleversements. Un film psychologique dans lequel on s'introduit parfaitement, avec poésie et tragédie, dans l'inconscient des personnages. Pour autant, ça reste accessible et appréciable par un public large, ce qui fait que certains y verront finalement trop de facilité sur la fin.
C était vraiment bien malgré quelques longueurs. On est amené à comprendre l'histoire qu'après un bon moment. La bande annonce nous mène totalement en bateau. Je trouve que c était très bien pensé
Kiyochi Kurosawa semble s'être beaucoup inspiré de Stanley Kubrick pour forger l'esthétique de "Real". L'architecture des rêves ressemblent en effet à celle d'un labyrinthe, l'immeuble solitaire dans lequel vit le couple prenant des allures de bâtisse vivante à la manière de l'Overlook Hotel de "Shining". Toute la première partie du film est ainsi passionnante, tant elle donne lieu à des audaces visuelles d'une grande beauté. L'histoire elle-même est intelligente sans être sur-écrite : le réalisateur laisse ainsi de la place à un souffle poétique qui se déploie surtout dans la seconde moitié. Cette partie est néanmoins un peu moins intéressante que la précédente, peut-être à cause de la perte de l'aspect thriller et une moindre importance accordée au mystère et à l'onirisme, mais elle regorge aussi de symboles émouvants, ne détruisant pas de cette façon la cohérence du film. Sans doute moins ample que "Shokuzai" dont le rythme est si différent, ce "Real" montre encore l'originalité et le talent d'un cinéaste japonais d'un bel éclectisme.
Un superbe film qui pose toute une série de questions existentielles sur le mode le plus poétique et le plus onirique qui soit. L'histoire d'amour, remarquable, propose une belle rêverie sur la possibilité que nous avons d'entrer en "contact" avec l'autre, question fondamentale qui renvoie à celle de la solitude de l'être humain. L'ambivalence et l'évanescence du réel sont délivrées ici avec une délicatesse toute japonaise. "Real" est une réflexion, un fantasme, un chant... une perle.
Excellent film asiatique dont le scénario est vraiment très original. C'est un film très sobre, tout en lenteur, très prenant. Toute une histoire et toute une logique sont déployées sous nos yeux, il faut être très attentif. Cela parle d'amour profond entre deux êtres, de coma, des souvenirs d'enfance heureux et malheureux, du poids de la culpabilité, de mangas, de psyché, tout cela mâtiné de quelques moments de science fiction. Seul bémol : un film un peu long (2 h 07).
À la lecture du synopsis, j'étais emballée, je m'attendais à voir un drame japonais poignant... Mais je me suis ennuyée, j'ai même du somnoler une partie du film... Le rythme est lent, le scénario pas très compréhensible... Le revirement de situation laisse bouche B... Puis les dragons et autres monstres sont de trop ! On se croirait presque dans juracikpark ! Dommage !
J'ai aimé pas mal de dramas et de films Japonais, et j'adore les mangas mais là, je n'ai pas aimé >o<. Le principe est très bien cependant je le trouve mal exploité et d'une lenteur incroyable. Je n'aime pas le jeu des caméras, je trouve les personnages vides et peu attachants spoiler: (même pas un petit bisous à la fin pour me dire que j'ai pas perdu mon temps T_T) , des effets spéciaux mal faits pour la plupart sauf pour la "machine" et spoiler: le plésiosaure (d'ailleurs à ce sujet, j'ai trouvé ça tellement lourd... il revient deux fois en plus noooooon...!)... Enfin bref, deux heures de perdues.
C’est l’histoire d’un jeune couple dont la femme, dessinatrice de mangas, est dans le coma après un suicide. Son mari, grâce à l’équipe médicale, peut rejoindre l’inconscient de sa femme afin de comprendre son geste et de la faire quitter son coma. On découvre que la vérité n’est pas telle qu’elle est présentée et que le mari a enfoui un secret d’enfance (alors qu’il habitait avec sa future femme sur une île). Cela rappelle « La maison du Dr Edwards » (1945) d’Alfred Hitchcock où Gregory Peck souffre de la culpabilité d’avoir tué, par accident, son frère ainsi que « Rashomon » (1950) de l’autre Kurosawa, Akira, où un même fait est relaté par les 3 personnes qui l’ont vécu. La fin (un peu longue car le film dure 2h07mn) fait appel aux effets spéciaux en matérialisant un plésiosaure (sa simple évocation était suffisante).
Ce film absolument surprenant ne pouvait être réalisé qu'au Japon, pays que j'ai encore plus envie de visiter après avoir découvert un tel chef-d’œuvre de créativité. A la fois intimiste et spectaculaire, théâtral et bourré d’effets spéciaux, ce film nous fait voyager au cœur de l’âme humaine, de ses doutes, de ses forces et de ses faiblesses. Elle est dans le coma, il veut la ramener à la vie et a recours à une méthode révolutionnaire qui lui permettra de pénétrer son cerveau. Joué par deux stars du cinéma japonais, "Real" explose nos repères cinématographies et nous donne énormément satisfaction. A voir sans faute.