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    Tel père, tel fils
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    FaRem
    FaRem

    8 593 abonnés 9 496 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 juin 2014
    Primé à Cannes en remportant le prix du jury Tel père, tel fils est un film qui raconte un drame la peur de tous les parents la peur de voir son enfant échangé à la naissance.
    C'est une histoire forte avec comme question est ce que les liens du sang sont plus important que les liens du cœur ? Hirokazu Koreeda le réalisateur a fait le choix de ne pas en faire trop c'est très sobre peut être trop car je n'ai rien ressenti je m'attendais à être touché par cette histoire mais cela n'a pas été le cas. J'ai eu l'impression aussi que le sujet n'était pas du tout exploité on tourne autour pendant deux heures mais on rentre jamais dans le vif le traitement est comme tout le reste trop sobre. C'est quand même un film "agréable" à voir mais je m'attendais à beaucoup mieux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 juin 2014
    Voilà un beau moment de cinéma. Les descriptions sont fines, l'émotion est palpable et il s'agit d'amour, filial ou pas.
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juin 2014
    Histoire dramatique à fond social profond. Un film tout public qui s'adresse à la remise en question de soit et d'autrui. Les liens du sang sont-ils plus ou moins fort que les liens du coeur? Sans pour autant que les deux parties soit hermétiques. Hirokazu Kore-Eda nous livre un portrait d'une fulgurance inouïe. A la fois filmé simplement, tel les frères Dardenne, mais avec une véracité dans chaque personnages, qui donne le ton juste. Surprenant et envoutant, c'est un pari réussit.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 31 mai 2014
    Ce film a obtenu le Prix du Jury au dernier Festival de Cannes et a semble t-il beaucoup plu à Steven Spielberg qui en a acheté les droits afin d'en faire un remake.

    Le scénario fait étrangement penser à la comédie La vie est un long fleuve tranquille d'Etienne Chatiliez : deux familles, une aisé, l'autre populaire, deux enfants échangés à la naissance,... Le propos est cependant bien plus grave et sérieux dans le film de Kore-Eda, même si quelques pointes d'humour et la spontanéité des enfants allègent parfois le propos.

    Chaque épreuve que les parents des deux familles affrontent se fait un calme incroyable mais le réalisateur arrive très bien à nous faire comprendre que l'enjeu est davantage psychologique. Diverses questions apparaissent : les liens du sang sont-ils plus importants que les six années passées à élever un enfant qui n'est pas biologiquement le notre? Élevons-nous nos enfants comme nos parents nous ont élevé? Reproduisons-nous les mêmes erreurs? L'ensemble est traité sans jugement et avec une bienveillance incroyable pour les personnages.

    Une scène incroyable et bouleversante mérite à elle seule de voir le film...

    Un film grave et délicat à la fois.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2014
    Un couple incarnant le Japon moderne, actif et citadin et parent d’un fils de 6 ans constitue la famille modèle nippone. Lui architecte est obsédé par sa propre réussite et compte bien passé le relais à un fils qu’il trouve trop gentil et pas assez combatif à son goût. Lorsqu’il apprend que l’hôpital où est né leur fils à interverti deux enfants ; il se trouve conforté dans l’idée qu’un enfant si doux ne peut être son fils. Un enfant lui ressemblant plus l’attend donc dans une autre famille. Cette autre famille modeste avec d’autres valeurs va lui permettre de confronter sa vision de la paternité avec d’autres modèles. Tous vont beaucoup souffrir de cette nouvelle donne.
    Chouchou de Cannes depuis son premier film en compétition (« Nobody knows »), Kore Eda obtiendra en 2013 le Prix du Jury à Cannes des mains d’un président lui aussi très sensible aux histoires d’enfants dans ses propres films ; Steven Spielberg. Dans ce film le nippon explore encore une fois une thématique tournant autour de l’enfance. Il s’en en fait une spécialité et démontre énormément de talent pour filmer et diriger les enfants. Ici, le jeune Keita est émouvant à chaque plan. Le synopsis ne peut que rappeler, à nous français, le célèbre « La vie est long fleuve tranquille » ; le nippon nous en livre ici une version plus dramatique et surtout philosophique. En effet, ce film empile habilement les grilles de lecture ; mais le thème central écrasant tous les autres de part sa justesse est la question suivante : qu’est ce qui constitue la parentalité ? Ensuite d’autres interrogations sont subtilement abordées comme : l’enfant fait-il le parent ? L’acquis ou l’innée fait-il l’enfant ? La filiation résulte-t-elle des liens du sang ou du temps passé avec l’enfant ? Ici le père de Keita affirme que les gènes prédominent alors qu’il ne passe aucun moment avec son fils unique. L’autre père, dilettante consacre lui une grande partie de son temps à ses trois enfants. Pour illustrer son propos, ce film se concentre essentiellement sur les images plutôt que sur un contenu bavard et parle joliment de la parentalité. Cà permet à Kore Eda d’éviter très intelligemment tout apport de pathos.
    Quelques critiques qui parlent encore mieux et souvent à juste titre en bien de ce film.
    Cinema Teaser : « Un film lumineux et gorgé de vie, fort d’une énergie presque philosophique où rire et larmes ne font qu’un. »
    Journal du dimanche : « En évitant les clichés et en rejetant tout sentimentalisme, le réalisateur tient jusqu'au bout le fil de l'émotion grâce à une mise en scène à l'image de la vie, faite de moments simples passés en famille et de dilemmes personnels, de fous rires et de larmes (...) Bouleversant. »
    Le Parisien : « là où Etienne Chatiliez empruntait la voie royale de la comédie de mœurs, le Japonais Kore-eda explore le chemin bien plus escarpé du mélodrame intime, sur fond d’interrogations profondes sur les liens du sang. Il le fait avec justesse, élégance, sans le moindre pathos émotionnel, et son film est bouleversant du début à la fin. »
    Positif : « Le cinéaste, plutôt que de labourer mécaniquement le champ du dilemme moral qui s'ouvre devant les deux couples (...), observe les uns et les autres, limite les dialogues et épure peu à peu le propos. (...) La manière distanciée et élégiaque dont le cinéaste évoque des questions essentielles est unique dans le cinéma contemporain. »
    Avoir-Alire : « Le récit balisé du long métrage, dans les mains de n’importe quel faiseur, n’aurait donné lieu qu’à un téléfilm basique à peine agréable mais dans les mains du Japonais, l’œuvre se transforme en noble et vibrant film d’auteur. »
    La Croix : « Les images à l’élégance soignée, l’interprétation tout en retenue, les situations abordées en affleurements successifs, la musique de Bach (...) forment une œuvre subtile, intelligemment bouleversante, qui multiplie les possibles en se gardant bien d’asséner des réponses. »
    Les fiches du cinéma : « À petits pas, Kore-eda explore la filiation, s'interroge sur la place de l'enfant dans la famille, et tout simplement sur ce qui fait un parent (les gènes ou la transmission ?). Une émouvante fable moderne. »
    L’Humanité : « Avec "Tel père, tel fils", Kore-eda Hirokazu transgresse les classes sociales, opposant de fait une certaine spiritualité à une forme de matérialisme. »
    L’intelligence du propos écrase deux faiblesses majeures du film. Kore Eda ne revendique aucun réalisme et de fait sa mise en scène et son scénario souligne grossièrement et de manière caricaturale les différences majeures entre les deux familles (appartement aseptisé » et class contre logement en joyeux bordel / Tenues colorées contre tenues strictes et neutres / Père joueur et père austère). On aurait aussi apprécié de voir des enfants plus concernés par leur sort et plus acteur de l’histoire. Deux scènes seulement sur le film mettent les enfants au cœur du processus : les « pourquoi ? » à répétition de Ryu et le superbe plan final des retrouvailles entre Keita et son père.
    A voir absolument
    Akamaru
    Akamaru

    3 082 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 mai 2014
    Cette chronique bouleversante,subtile,délicate et tellement intime arrachera des larmes aux plus aguerris d'entre nous,simplement par la force évocatrice des silences,des regards et de postures. Cela fait déjà bien longtemps que je suis acquis à la cause d'Hirokazu Kore-Eda,qui n'a absolument pas d'égal actuellement pour dépeindre l'enfance et les difficiles relations filiales. Que signifie être père? Est-ce que les liens du sang sont plus importants que le temps passé ensemble? Que veut-on transmettre à sa progéniture? Sur un postulat qui rappelle effectivement "La vie est un long fleuve tranquille",mais avec un traitement pudique et mélodramatique n'ayant rien en commun,"Tel père,tel fils" s'épanouit sur le terrain du quotidien,de l'anecdote qui prend tout son sens,de l'épure. C'est ainsi que l'on voit évoluer la personnalité du père désarçonné,de la colère à la résignation puis à l'acceptation. Kobe-Eda s'amuse des contrastes socio-culturels des deux familles,mais sans jamais juger. Il laisse le soin à chacun de se forger sa propre opinion,selon sa sensibilité personnelle. Prix du jury à Cannes 2013,ce film restera une œuvre profondément attachante,émouvante et intemporelle.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 mai 2014
    Super film, profond et émouvant. Je l'ai vu en vo japonais (un pluss) et les acteurs sont merveilleux.
    brunocinoche
    brunocinoche

    91 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2014
    Un film d'une très grande justesse, extrêmement émouvant. Les points de vue des parents et des enfants sont très bien étudiés et présentés. on peut considérer par son approche sociale de la société japonaise qu' Hirosaku est l'héritier d'Ozu. Très beau film justement récompensé à Cannes, le plus beau que j'ai vu à ce jour du cru 2013.
    Zbrah
    Zbrah

    45 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 juillet 2014
    Et si, six ans après la naissance de votre enfant, vous vous rendiez compte qu’il n’est pas vraiment le vôtre ? Ryota et Midori Nonomiya découvrent un jour la terrible vérité. Leur bébé a été échangé avec un autre enfant à l’hôpital. Les deux familles vont se rencontrer, apprendre à se connaître et décider ensemble du destin qu’elles vont choisir pour leurs enfants. La première famille est une famille japonaise banale. Élevant leur enfant dans la modernité, les parents, le père surtout, sont obsédés par la réussite. La seconde est plus traditionnelle. Tout aussi aimante, mais plus dans l’accompagnement par le jeu. Le petit garçon a même un frère et une sœur. Dans les deux cas, c’est surtout le père qui définit l’éducation de l’enfant. La confrontation des deux familles a un air de l’éternel choc des classes. De la même façon que dans « Le promeneur d’oiseau » de Philippe Muyl, les propos convergent vers le fait que finalement, un enfant sera plus heureux élevé à la campagne, dans un milieu plus pauvre que dans un bel appartement en plein centre-ville. C’est un point de vue un peu simpliste, mais il reste facilement parlant à tous. Il paraît ainsi insensé de préférer la famille Nonomiya à la famille Saiki. Pourtant, c’est à travers les yeux des Nonomiya que l’on avance. Ce n’est pas qu’ils soient antipathique, c’est simplement que personne n’aimerait avoir Ryota comme père. Il est trop sévère et exigeant, trop distant avec son fils qui l’admire pourtant. La mère de Keita, elle, est bien plus nuancée. Il lui arrive d’être exigeante comme son mari, mais elle déborde constamment d’amour pour son garçon. Elle est le personnage le mieux écrit de l’histoire. « Tel père, tel fils » pose surtout la question sur la définition du lien paternel. Le père est-il celui qui partage le sang ou celui qui élève l’enfant ? C’est cette question qui soulèvera le débat. Un débat qui ne laisse pas insensible. Il n’empêche que si comme moi vous avez un avis déjà tranché sur la question, les interrogations des parents risquent fort de vous exaspérer de temps en temps. Il faudra passer par les phases d’interrogations, de week-end "d’échange d’enfant", pour arriver à un échange qui se veut permanent, ou peut-être pas d’ailleurs. Heureusement, les évènements se déroulent intelligemment et avec un bon paquet d’émotion. Le dénouement proposé par Hirokazu Kore-eda est pleinement satisfaisant. Les acteurs interprètent correctement leurs personnages, mais il est difficile d’évaluer pertinemment leur performance lorsqu’elle est accompagnée d’un doublage français exécrable. Le jeune acteur qui prête ses traits à Keita est adorable, un vrai enfant star qui pourrait aller loin. « Tel père, tel fils », Prix du jury à Cannes en 2013, est une œuvre sensible réussie. Sa force étant surtout l’écriture des personnages. Hirokazu Kore-eda excelle dans l’étude de l’enfance et des rapports familiaux, sujet déjà abordé (apparemment avec succès) dans ses films « Nobody Knows », « I wish » et d’une certaine façon, « Air Doll ».
    brieux
    brieux

    1 abonné 19 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2014
    Bien sûr il y avait eu Chatilliez, mais seuls les français connaissent et le parti pris de la comédie (plutôt réussie en l'espèce) ne traite rien au fond; bien sûr il y a des bons sentiments, mais tant de mauvais aussi finalement... il en reste un beau film, subtil, équilibré, émouvant, qui pose plutôt bien une bonne question sur un sujet de base qui est celui de la relation parent /enfant, éternel et au traitement qui réussit pourtant à se renouveler.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 mai 2014
    Savoir que l'on sait ce que l'on sait, et savoir que l'on ne sait pas ce que l'on ne sait pas : voilà la véritable intelligence (Confucius

    Dans une famille aisée du Japon, les références sont dictées par le père, Ryoata, un architecte, qui n’envisage la réussite qu’au travers d’un investissement professionnel sans limites. D’ailleurs, sa femme, qui ne travaille pas, veille à l'éducation de leur enfant unique de 6 ans.

    Pourtant, que vaudront ces évidences lorsque l’hôpital annoncera à la famille qu’un échange d'enfants a eu lieu entre plusieurs famille à la maternité…et que leur fils chéri n’est biologiquement pas leur enfant.

    Selon l’avocat de l’hôpital, tout semble très simple. Les familles doivent se rencontrer, puis l’échange des enfants réalisé entre les familles…et tout sera revenu dans l’ordre !
    La première confrontation, appelons-là ainsi, est affligeante pour Ryoata et son épouse. Ils ne partagent rien des valeurs de ceux qui ont éduqué leur fils. Des « bolosses » diraient certains…

    Allons-nous prendre parti pour la famille aisée de l’architecte, aux valeurs réactionnaires…ou bien pour l’autre famille, celle du commerçant qui privilégie, entre tout, les rapports humains, notamment avec ses enfants, la bonne humeur et les rires sans peur du ridicule ?

    Ce thème sociologique nous amène doucement à réfléchir sur les références de chacun, les préjugés et l’acceptation de l’autre, tel qu’il est, avec des valeurs qui peuvent se révéler primordiales et, au final, nous influencer pour un meilleur équilibre.

    Le sujet est fort, très émouvant et particulièrement bien traité.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 23 avril 2014
    Film très décevant. Le scenario est grossièrement emprunté a "la vie n'est pas un long flueve tranquille" de Etienne Chatillez (1988). L'idée est certes assez bonne pour être explorées par de multiples films, mais celui là est un échec. Les personnages sont caricaturaux au possible. Ils ne sont ni crédible, ni profond, seulement emprunté à la mythologie collective du monstrueux travailleur neo-moderne.
    Les personnages secondaires sont vides, quel dommage.

    Passez votre chemin, allez plutot revoir un bon vieux classique
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 avril 2014
    Kore Eda livre ici un film très doux, touchant et noble grâce à une réflexion fine, sensible, très pudique aussi. Il soulève dans un petit conte intime moderne de lourdes questions sociétales et bouscule les liens familiaux. Il oppose en un sens une sorte d'humanité évidente et naturelle aux moeurs d'une société emplie par la retenue, l'élégance et la discrétion, et qui ne tolère aucune erreur ni faiblesse.
    Photographie et plans lents, calmes, lumineux. On aurait cependant parfois souhaité davantage de profondeur, quelque chose de plus vibrant, sans parler de pathos, mais quelque chose peut être de plus humain, de plus vrai.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 mars 2014
    Sensible, fin, réservé, avec une très belle esthétique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 mars 2014
    Prix du jury au festival de Cannes 2013, ce long-métrage renferme des images fortes, des sentiments travaillés et des personnages issus de milieux différents, aux personnalités différentes qui vont se confronter au cours d'un voyage sentimental très bien mené par le réalisateur. Les couleurs, le montage et les acteurs sont simplement parfaits, seuls les impressions des protagonistes auraient pu, en début de film, être plus développés. A voir avec un paquet de mouchoir à portée de main.
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