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Un visiteur
3,0
Publiée le 21 septembre 2014
"Tel Père, tel Fils" est un bon film, pas de doute là dessus. Par contre, il faut vraiment aimer le style cinématographique nippon, la culture etc. Les acteurs sont assez mous (surtout le père de Keita), il y beaucoup de silence, de non dits, de pudeur. C'est dans la tradition japonaise c'est sur, mais ca me dérange un peu. Ca rend le film assez long. Il me manquait une vraie prise de conscience du père sur son propre père, le fait que ca le bloquait dans sa vie de père à lui, dans sa famille aussi. Il me manque définitivement quelque chose.
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Injustement boudé à Cannes (même s'il faut bien faire des choix), "Tel père, tel fils" recèle tout ce qu'on aime dans le cinéma asiatique : de la contemplation, un regard unique sur l'enfance et toujours beaucoup de tendresse, sans tomber dans l'apitoiement. Avec ce sujet qui n'est pas sans rappeler "La vie est un long fleuve tranquille", le cinéaste a choisi un angle plus humain et plus dramatique, avec ces deux familles radicalement opposées. Mais quand on prend davantage le point de vue de l'enfant, difficile de ne pas être touché. Pour eux, l'amour est la seule chose qui compte, même par delà tout ce qui est matériel. Hirokazu l'a bien compris et contourne avec un humour frais toutes les lourdeurs et les lieux communs propres à ces histoires de filiations, tout en faisant face à l'ambition et à la déception d'un père.
"La vie est un long fleuve tranquille" version japonaise n'est pas une comédie mais un drame au cours duquel sont magnifiquement restituées les émotions et les conséquences psychologiques liées à l'"échange". Le temps matérialisé par la lenteur du film peut-il aider à remettre les choses dans l'"ordre" ? La réponse est à la fin du film. Passionnant mais aussi trop de longueurs à mon goût.
Un drame japonais qui, malgré son cadre de société nippone contemporaine, aborde des thèmes universels et offre une réflexion délicate et sensible sur la filiation et la paternité, l’inné et l’acquis. Néanmoins, le film souffre d’un défaut de rythme, il est très lent, et s’avère assez formel, manquant d’intensité malgré le potentiel du scénario. Un film correct qui aurait cependant mérité un élan poétique ainsi qu’un dynamisme dans la mise en scène !
Tel père, tel fils. Un drame bouleversant, sur le dilemme entre les liens du sang et les liens du coeur. Le scénario nous raconte le destin tragique de deux famille. Une histoire tendre, et douloureuse. Qui doit ce ponctuer par un choix. Et quel choix ! Choisir entre l'enfant que l'on a élevé depuis sa naissance et que l'on considère comme son fils. Avec tout l'amour que l'on a pu lui donner. Et son fils de sang. Le scénario est poignant, difficile et très émouvant. Jusqu'à nous faire chavirer, et a en arriver au larmes. Le casting est extraordinaire. Les enfants son incroyable. Il donne au film de la douceur. Au milieu de la cruauté du contexte. Le film est très bien maîtrisé. Les plans sont tous très bien calibré. Il apporte chacun leur dose d'émotion, dans la juste mesure. La bande originale quant à elle accompagne parfaitement le sujet. La magie en est plus forte. En conclusion. Un film des plus touchant que j'ai pu voir, et que je conseil de voir. Et qui en vost nous apporte encore plus d'authenticité.
Que penser de ce film? J'avais déjà eu un aperçu de la société ultra-élitiste japonaise, mais je ne dois pas la connaître assez pour comprendre ce film. Le sujet est traité avec une telle froideur! On a l'impression que les enfants ne sont pas des personnes, mais des investissements vivants qui doivent être éduqués pour devenir des humains à part entière! Pendant tout le film, on se dit que les parents vont prendre conscience spoiler: qu'il est impossible de se séparer de l'enfant que l'on a aimé, liens génétique ou pas . Mais le seul qui semble vraiment comprendre cela, c'est le petit Ryusei, spoiler: qui n'acceptera jamais une autre famille que la sienne, même quand les relations avec ses parents biologiques s'améliorent . Le cher M. Nonomiya dicte sa vision complètement étriquée des choses, et personne ne s'y oppose. Le film est-il totalement absurde? Ou décrit-il parfaitement la société japonaise (en quel cas je comprends de mieux en mieux les chiffres alarmants des jeunes suicidés)? Le plus terrible dans cette histoire : spoiler: si le jeune Ryusei ne s'était pas montré "pire" (aux yeux de son père) que Keita, et n'avait pas insisté pour retourner dans sa famille, on se dit que les deux familles auraient définitivement abandonné leurs fils respectifs à l'autre . La fin donne l'impression que le spoiler: pauvre petit Keita est à la merci de son père. Il doit pardonner en 5 minutes ce père qui le rejette depuis des mois. Et comment croire que l'enfant puisse un jour se sentir en sécurité dans cette famille qui l'a abandonnée pour un fils "meilleur"?
Donc Pas Mal parce que j'ai apprécié la qualité du film, le jeu des acteurs, mais j'ai du mal à accepter que le sujet ait été traité de cette manière.
"Tel père, tel fils" est aussi bien ficelé narrativement qu'il est creux cinématographiquement. Aucune inventivité, aucune surprise dans la mise en scène ne viennent vicier son mécanisme trop bien huilé.
"Tel père, tel fils" raconte l´histoire déjà étudié d'un èchange d'enfants. Néanmoins, le scénario est bien écrit mis en valeur par une réalisation juste et des personnages convaincants. En effet, les acteurs jouent bien leurs rôles et ce de manière réaliste. Ainsi, le film est plus ou moins touchant mais il n'est pas assez captivant dans son ensemble.
Intéressant drame familial, qui se passe en Asie, mais qui pourrait également se passer n'importe où, tant son thème est universel. Des vrais personnages, des émotions feutrées mais profondes. Une belle histoire ?
Même si le sujet a déjà été traité, plus légèrement avec "la vie es un long fleuve tranquille" ou sur fond de religion avec "le fils de l'autre", la question de filiation reste un vrai traumatisme et soulève tant de questions. Quand et comment être un père? est-ce le sang où l'éducation qui est important ? "tel père tel fils", avec la pudeur du cinéma nippon,où les non-dits ont toute leur importance, le film est fort, dense et son sujet bouleversant réussit à éviter tous les écueils et toutes les facilités pour être une œuvre forte et aboutie, mûre et émouvante.
Kore-Eda me déçoit un petit peu ici. Pourquoi? Et bien parce que d'habitude il approfondit plus des personnages et leurs relations. Ici, finalement, on survole trop l'ensemble des personnages sans vraiment savoir ce que pensent les enfants. On retrouve tout de même de nombreux éléments de la société japonaise que l'on commence à connaître à force de voir des films japonais. Le film n'apporte pas grand chose de neuf et n'est pas suffisamment approfondit pour révolutionner le genre. Un bon film mais qui reste en-dessus de nombreux autres quand on est un habitué. Pour les novices par contre, il sera probablement beaucoup mieux considéré et noté.