Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
ptitfrere26
9 abonnés
143 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 13 juin 2017
Une histoire d'échange d'enfants à la naissance, c'est toujours fort en émotions mais au vu des dialogues et des personnages les sentiments sont devinés et pudique, c'est jolie
L'histoire est bien tourné avec le point de vue des deux familles, on arrive à certains moments à préférer une famille puis deux scènes après, c'est l'autre qu'on préfère donc on s'ennui pas.
Les acteurs sont tous convaincants, grâce à ce jeu si introverti. La réalisation est originale par les émotions qu'on ressent, par un point de vue de la parentalité originale et un joli décalage de classe sociale.
les décors sont un peu clichés et artificielles mais restent jolies.
En résumé, ce drame japonais de Hirokazu Kore-eda, s'inscrit dans son temps (2013) en montrant des jolis émotions, les méfaits de la justice et des hôpitaux mais toujours avec sobriété et classe. Et la mise en avant de deux style d'éducation est un autre point fort.
Sur la trace du grand réalisateur japonais Ozu, Kore Eda nous offre un très beau film sur la famille et a le courage de la placer au centre des problèmes de la société japonaise. Deux familles que tout sépare se rencontrent dans des circonstances dramatiques lorsqu'on leur apprend que leurs fils de 6 ans ont été échangés à la naissance. Les notions essentielles, telles que le temps pris pour la famille plutôt que le carriérisme égoïste, la réussite sociale a tout pris ou encore des thèmes comme la primauté des liens éducatifs par rapport aux liens du sang, le rôle du père dans la famille, sont traités avec bonheur, simplicité et réalisme. Un film qui sait parler des vrais valeurs de la société en toute simplicité et même humour par moment, c'est si rare de nos jours. Réalisateurs français ou américains (je ne les cite pas): prenez exemple!!
Tel père, tel fils aurait plutôt dû s'appeler "Puis il devint père" (si la traduction avait été bien faite), pour rester fidèle au dénouement. C'est un beau film émouvant sur la question de la filiation et de la paternité. Il nous permet à la fois d'explorer la culture nippone et le rapport aux liens du sang. Emprunt de la réserve qui caractérise les japonais, l’œuvre met du temps à nous toucher réellement, tant les attitudes des personnages semblent peu naturels aux occidentaux que nous sommes. Il y a comme quelque chose de dérangeant dans cette dichotomie. Néanmoins, si l'on arrive à s'immerger suffisamment dans cette l'histoire qui manque singulièrement de rebondissements, on constate que le sujet est traité de façon subtile et sensible. Le réalisateur prend parti et critique l'éducation traditionnelle, ainsi que la place envahissante de l'homme, laissant penser que les lignes bougent un peu au pays du soleil levant. Mais les mères, qui auraient dû être au premier plan d'une telle analyse, sont malheureusement un peu en retrait, en atténuant ainsi la profondeur. Une belle réussite néanmoins.
Avec ce magnifique long-métrage, Kore-Eda atteint la quintessence de son art. A partir d’une histoire déjà contée maintes et maintes fois, il livre une œuvre d’une justesse incroyable et d’une finesse psychologique qui saisit le spectateur du début à la fin. Il décrit des sentiments très durs avec peu d’éclats de voix et un intimisme total, ce qui renforce un peu plus notre empathie envers des personnages qui souffrent tous de cette situation ubuesque. Au final, alors que le réalisateur évite le mélo à chaque instant, son film est un véritable crève-cœur. De l’émotion à l’état brut, nous renvoyant tous à nos relations complexes avec nos parents et nos enfants. Un petit bijou qui touche à l’universel.
La vie est un long fleuve tranquille version dramatique ou l'inné et l'acquis ... quand tu nous tiens !! Film tout en subtilité ... malgré quelques longueurs.
Kore-Eda est un formidable cinéaste de l'enfance. Alors qu'elle est au coeur du propos, ici, elle se révèle pourtant ici bien absente, le réalisateur préférant poser sa caméra distanciée sur le moins sympathique des protagonistes, jusqu'à l'amener à se transformer. Mais on n'y croit pas trop. Dommage, il avait tous les éléments pour un grand film.
Tel Père, tel fils de Hirokazu Kore-eda vaut peut-être moins pour le regard que pose le cinéaste sur deux familles japonaises de condition sociale différente que pour son discours critique sur la figure du père japonais traditionnel, aux valeurs conservatrices fondées sur la loi du sang et la primauté du travail sur la vie. Un film peut-être plus schématique que le magnifique Still Walking, mais qui reste très touchant. Voir ma critique complète sur mon blog :
Tel père tel fils est un film pas mal du tout. J'ai bien aimé l'histoire, je l'ai trouvé assez originale. Autant j'avais déjà vu La vie est un long fleuve tranquille qui avait la même idée de base (une infirmière intervertissant les bébés dans une crèche), autant ce film fait le choix d'une approche plus dramatique et moins comique (ce qui semble plus crédible à mes yeux). Les personnages sont très bien écrits, on a beaucoup d'empathie pour eux, malgré leurs choix parfois contestables. L'histoire est très bien, pas trop prévisible. Les acteurs m'ont semblé très bons. Le côté dramatique est très réussi. Un bon petit film.
Ce n'est pas le premier film sur un échange d'enfants à la naissance, mais certainement le plus abouti en terme de réflexion sur l'importance (ou pas ?) des liens du sang par rapport aux liens affectifs. Un dilemme s'offre aux deux familles : conserver l'enfant qu'ils ont élevés jusque là, ou récupérer l'enfant qu'ils ont mis au monde 6 ans auparavant ? Non seulement on s'aperçoit que la réaction des parents nippons n'est pas celle qu'aurait eu une famille européenne, mais en plus les 2 familles ont des dynamiques internes si éloignées l'une de l'autre que le contraste est frappant et nous pose question. Les acteurs sont émouvants de sincérité et la réalisation est très subtile. Heureusement le film ne donne pas de réponse évidente à la question de l'échange en retour si problématique...
"La vie est un long fleuve tranquille" version Hirokazu Kore-eda qui au contraire d'Etienne Chatiliez qui avait misé sur l'humour, lui a voulu traité ce drame avec le plus de sérieux possible au point d'émouvoir au plus haut point. C'est parfaitement maitrisé avec d'excellents acteurs qui nous ramènent une fois de plus à cette réflexion sur l'influence de l'argent et le niveau social sur le bonheur de nos enfants. Comme quoi nous avons les mêmes préoccupations au pays du soleil levant...
Superbe film, les émotions et sentiments y sont si bien dépeints. On ressent toute la pudeur et la finesse des japonais. Merveilleusement interprétés par l'ensemble des acteurs. A voir en V.O de préférence
La version japonaise de La Vie est un long fleuve tranquille, voilà comment à été décrit plus d'une fois Tel père, Tel Fils. Si le sujet principal des 2 films est semblable, à savoir l'échange de 2 nouveaux-nés à la naissance entre 2 familles, la comparaison s'arrête là, le ton des 2 films n'ayant rien à voir. Dans le film critiqué en ce moment, la comédie n'est pas de rigueur et c'est même plutôt complètement l'inverse. Les questions posées par le réalisateur sur la nature même de la filiation, de la parenté, des liens du sang sont très intéressantes et forment alors tout l’intérêt et le coeur du film. Alors pourquoi mon avis sur le film est au final un eu mitigé ? Et bien la réalisation et le rythme sont trop peu accrocheur. La réalisation est bonne mais assez classique (les effets de styles sur un drame n'étaient peut-être pas judicieux) mais c'est surtout le rythme trop lent qui sans décrocher complètement la spectateur, flirte parfois trop avec l'ennui. La distance crée par le réalisateur avec les personnages fait qu'à aucun moment je ne suis senti impliqué émotionnellement dans le film, hormis légèrement sur la fin, ce qui désert le film en tant qu'oeuvre dramatique. Film intéressant pour son sujet et la réflexion qui en découle, Tel père, Tel Fils manque trop de rythme pour captiver sur la longueur. A voir une fois pour les plus curieux !
Tel père, tel fils est un film poignant qui pourrait penser à "La vie est un long fleuve tranquille". Pourtant ce n'est pas le cas! Loin des stéréotypes et des situations clichées, le film se démarque par la justesse et de son écriture et par le travail sur ses personnages! Le film possède de scènes touchantes et justes! Une perle!
Film japonais remarquable. Mais a ne pas montrer aux personnes allergiques aux films asiatiques qui sont souvent d'une lenteur spécifique... Ce film est sobre comme le sont les japonais en terme de sentiments et d'amour. Et ça suffit pour en faire un très bon drame sur le theme de la paternité, la filiation. Tellement réussi qu'il a reçu le prix du Jury au Festival de Cannes_remarquez, ce n'est pas forcément un gage de réussite_ et que Spielberg en a acheté les droits pour en faire un remake_qui sera évidemment moins réussi que l'original. Seul bémol quelques scénettes où j'ai pas tout compris (meme en repassant le rewind)