Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
0,5
Publiée le 2 janvier 2014
Quand on regarde ce non-film avec un sujet aussi tiré par les cheveux et qui concerne la majorité d'entre nous (c'est certain), on se demande si le dégueulis de bons sentiments va réussir à absorber tous les radio-éléments que vomit Fukushima chaque jour. Allez, encore un effort pour tous les cons qui regardent le doigt montrant la lune !
Film touchant abordant un sujet difficile; ce sujet est difficile pour les personnes qui l'ont vécu mais aussi difficile à traiter. Le réalisateur l'a rendu émouvant sans être larmoyant, réaliste sans être une version documentaire, donne à réfléchir en jouant sur les sentiments sans orienter nos réactions. La question doit-on donner la priorité au sang ou à l'éducation, revient sans cesse et tous les personnages, aussi bien les enfants que les parents ont leur sentiments et leur vision sur le sujet (même s'ils ne comprennent pas forcément ce qui se passe) et c'est saisissant car le jeu des acteurs est magnifique. Cela vient certainement de leur complicité car les comédiens sont réellement les parents des fils. On pourrait reprocher au réalisateur d'avoir choisi la facilité dans la direction des acteurs mais en fait ça renforce la crédibilité de l'histoire car ils s'identifient mieux à leurs personnages et le ressenti n'est que plus fort. Mon seul reproche serait certains passages qui sont un peu longs et qui à mon avis casse un peu le rythme.
Indéniablement, la tâche s'avère difficile quand vous vous lancez dans l'écriture de la critique d'un film qui vous a profondément ennuyé alors que tous vos voisins, manifestement, se régalaient, alors que ce film a obtenu le Prix du Jury lors du Festival de Cannes 2013, alors que vous savez pertinemment que ce film va être couvert de louanges dans tous les médias. Face à cette situation, il y a au moins 2 façons d'être malhonnête. La première consiste à essayer de se montrer le plus neutre possible, de ne pas parler de l'ennui que vous avez ressenti et des raisons objectives qui ont généré cet ennui : en résumé, s'évertuer à se nier ! La seconde consiste à écrire ce que vous pensez du film, en laissant sous silence le fait que ce film que vous n'avez pas aimé a été apprécié par la grande majorité de ceux qui l'ont vu à ce jour. En fait, la seule façon d'être honnête consiste à interpeller comme suit le lecteur : cher lecteur, le texte que vous allez lire n'engage que son auteur et il y a de fortes chances que vous ne partagiez pas son jugement si vous allez voir "Tel père, tel fils" ! Utilisez le lien pour lire le résultat ! En résumé : il y a des réalisateurs qui font de véritables pépites avec des sujets a priori sans grand intérêt, Koreeda persiste à nous proposer des monuments d'ennui à partir de sujets intéressants et forts ! Il se trouve que Koreeda, comme Yasujirō Ozu, a fait de la famille son sujet de prédilection et certains en profitent pour comparer ces 2 réalisateurs japonais. Faut-il rire de cette comparaison ou faut-il en pleurer ?
Kore-Eda Hirokazu est l’un des réalisateurs asiatiques les plus en vogue de ces dernières années. Il nous avait charmés notamment avec son dernier film I wish, nos vœux secrets et avait signés des œuvres reconnus par la critique tel que Nobody Knows et Still Walking. Cinéaste de la sensibilité et de la délicatesse, son nouveau film Tel père, tel fils n’échappe pas à la règle et nous emporte dans un tourbillon d’émotions. Cette histoire d’échange d’enfants à la naissance qui ressurgit quelques années après dans le quotidien des deux familles est d’une justesse remarquable. Une réussite globale tant le film arriver à capter des moments doux et attendrissants, qui nous touche au plus profond par la difficulté de son histoire et l’élégance de sa mise en scène. Un très beau film sur la relation parents-enfants, sur la paternité et sur l’enfance que le réalisateur Japonais traite – une nouvelle fois - avec une grande subtilité. Un nouveau petit bijou qu’il serait dommage de rater.
Le film se distingue surtout par l’habileté de Kore’eda à investir les enfants d’un message, que les parents vont finalement saisir, et surtout amener à poser des questions à la société japonaise sur la façon dont les parents élèvent leurs enfants et ébranler un peu le carcan d’une filiation qui se veut nette : le bonheur d’un enfant et sa réussite future sont au-delà de conditions pré-existantes.
Distance. C'est un film froid, jamais dans le pathos, jamais dans le "trop", parfois même dans le pas assez. Mais cette absence de pathos cueille le spectateur qui lui aussi retient ses émotions jusqu'à la scène finale - tous comme les personnages Le réalisateur ne cède jamais à aucune facilité et la tension est forte pendant tout le film. C'est fort, c'est beau et accessoirement très intéressant quant à l'apprentissage de certains aspects très forts de la société japonaise. A voir.
Un film sublime, un film qui nous transporte dans la culture Japonaise. En effet on est confronté à deux milieux social (on peut avoir peur à la vieille comédie américaine sur la rencontre entre le riche et le pauvre mais ce n'est pas du tout cela) qui expose la mode de pensée de ce pays. On répugne la figure du père Nonomya fruit de la réussite capitaliste avec son "Tout s'explique donc", puis au long du film on comprend sa position jusqu'à même oublier les premier concerné: les enfant Ainsi ce film défile délicatement et nous offre une réelle réflexion sur cette société Japonaise mais aussi sur le rôle du père, de la famille et du lien du sang... A voir absolument !
L'histoire est poignante mais les codes de fonctionnement de cette société japonaise m'ont un peu échappé. Ce qui est imposé à ces 2 mômes de 6 ans est d'une violence inouïe. J'ai eu le sentiment que ce sont les femmes qui imposent, injectent, la dimension d'humanité sans laquelle ce film nous raconterait une histoire effroyable ! Pour s'en convaincre, je vous laisserai apprécier la plus belle scène du film, celle où les 2 mamans s'étreignent lors de la sortie en famille (!) au bord de la rivière. Je suis sorti de la séance en me disant que j'avais échappé à ce genre d'épreuve ... Ma seule réticence nait du changement vraiment très, trop rapide (et pas franchement crédible) de regard que porte le père de Keita sur son "enfant" ...
Assez étonné au départ du froid, de la distance avec laquelle Kore-Eda nous place par rapport à toute cette histoire. Mais ça ne veut pas dire que l'émotion, la poésie n'est pas là. comme à chacun de ces films, le réalisateur nous touche par sa patte spécifique et des scènes poignante et très réalistes. Les acteurs sont fantastiques (surtout les deux mères et leurs fils). Un bon drame, qui change des films larmoyants habituels.
L'une des plus grosse déception de cannes: outre les quelques scènes émouvantes plutôt maîtrisées, le reste du film enchaîne les improbabilités et les clichés accablants. Mention spétiale cependant pour les deux jeunes enfants, excellents acteurs.
Une booooooombe! J'ai adoré! Depuis "Nobody Knows" en 2001, ses films me décevaient au fur et à mesure que je les visionnais... J'étais vraiment sceptique à l'annonce de ce "Like Father Like Son", j'avais trouvé son avant dernier vraiment moyen. Que nenni! Ce film est réussi sur tous les points, absolument tout! On a un sujet grave, touchant deux familles: une famille bourgeoise et aisée et l'autre un peu plus modeste mais visiblement plus heureuse. La grande question que le film pose est:" Est-ce que ce sont les liens du sang ou l'éducation qui permet à une personne d'aimer?." Un sujet très intéressant, vu que les enfants ont été changé à leur naissance, et qu'en plus ils ont déjà passé six ans lors de l'apprentissage de la nouvelle! Compliqué, réfléchi, grave mais avec des pointes d'humour, le dernier Korea est tout simplement réussi. Avec une photographie magnifique, une des plus poussée qu'il est faite, des mouvements de caméras, qui mettent un peu de dynamisme, des protagonistes intrigants mais intéressants et pour finir un sujet accrocheur. Le petit bonus étant les enfants, qui sont les plus mignons depuis "Nobody Knows"! J'adore!