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Peter Franckson
52 abonnés
1 153 critiques
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4,0
Publiée le 27 décembre 2022
Pour une fois, le film ne parait pas trop long bien qu’il dure 121 mn car le scénario, dont le point de départ est l’échange volontaire de bébés, Keita et Ryusei, par une infirmière, dans une maternité et révélé 6 ans plus tard [le réalisateur a-t-il vu « La vie n’est pas un long fleuve tranquille » (1988) d’Etienne Chatiliez ?], est bien construit et aborde la complexité de la paternité et de la maternité (culpabilité de n’avoir pas su reconnaitre son bébé), sans manichéisme et avec finesse [bel accompagnement musical classique dont les « Variations Goldberg » (BWV 988) de Jean-Sébastien Bach (1685-1750)]. Les 2 familles, qui apprennent à se connaitre (de novembre à août) et échangent d’abord temporairement les enfants, sont de niveau social différent : Keita a été élevé dans un foyer où le mari, Ryota Nonomiya (Masaharu FUKUYAMA), est architecte, roulant en Lexus, et Midori, mère au foyer, tandis que Ryusei a vécu avec 2 autres frères dont le père Yudai Saiki (Lily FRANKY dont c’est la 1ère collaboration sur 4) avec le réalisateur), très proche de ses enfants, tient un magasin d’électro-ménager (d’où son talent à réparer les jouets défectueux !). Cela rappelle « Mother and child » (2010) de Rodrigo Garcia qui explore le destin de 3 femmes, dont l’une a abandonné sa fille et dont le lien commun est la relation mère-fille.
Écrit et parfaitement mis en scène par Hirokazu Kore-eda, ce film douloureux nous offre des scènes d'une grande intensité. Son scénario aborde un sujet grave interprété par des comédiens parfaitement impliqués. Dommage que le rythme du film soit si lent car le réalisateur nippon nous montre de belles images sur un fond triste de Japon gris et aseptisé, heureusement enluminé par la beauté du petit Keita.
Film insupportable qui est intégralement en japonais avec sous titre, ils n’ont même pas pris la peine de le faire en français tlmt c’est trop un film de merde. Cependant c’est un très bon film pour les gens qui ont des problèmes de sommeil, notamment pour mon voisin qui a du lutter contre le sommeil pdt un quart d’heure avant de s’endormir. Et que dire des scènes monotones filmant l’autoroute en continu pdt 5min? Ça se voit que le réalisateur avait besoin de remplir son film avec des plans de merde. Le temps du film j’avais l’impression d’être sur Pluton tlmt le temps ne passait plus. Nous sommes allé voir ce film car mon lycée m’y a obliger autrement je ne pense pas que qqn finir ce film de son plein gré. En bref, c’est vrmt un film de pd sans action où on voit des chinois bouffer comme des porcs. Et je ne parle pas des personnages qui sont tous plus cons les uns que les autres je ne saurais dire lequel est le plus con. A noté que la fin n’a ni que ni tête à l’image du reste du film. J’ai envie de crever j’aurai préféré revoir un autre film 5 fois plutôt que celui ci une fois.
Le réalisateur japonais est particulièrement doué pour faire des films sociaux où est mêlé sentiments humains et différence entre catégories sociales. "Tel père, tel fils" emprunte le même chemin, c'est une belle leçon de vie laissant en suspens plusieurs questions existentielles. A partir de quoi peut-on admettre qu'un enfant est de soi? Par les liens du sang? Par l'amour que l'on a pour lui? Hirokazu Kore-Eda mettra deux heures pour étaler toute la complexité de ce sujet. Une belle oeuvre sociale de ce talentueux réalisateur japonais.
Une histoire d'enfants échangés à la naissance, qui permet de réfléchir au poids de la famille, de l'éducation, de l'environnement et de l'amour,. Le film se passe dans le Japon d'aujourd'hui, il est bien interprété, sobre et on se glisse facilement dans la peau de ces parents totalement déboussolés par ce qui leur arrive. Le rythme est certes un peu lent, mais ce qui m'a un peu gêné est que le choix des familles et des personnages est extrêmement caricatural, ce qui ôte un peu de crédibilité au scénario.
Une réflexion sur la filiation, abordée avec retenue et finesse à l’aide de personnages à la psychologie fouillée qui engendre des scènes à haute tension.
Sujet déjà traité par le film français "La Vie est un Long Fleuve Tranquille" mais l'histoire se passe ici au Japon avec un ton beaucoup plus dramatique. De plus, le sujet traité ici se concentre d'avantage sur l'éducation excessivement exigeante typique du pays au Soleil Levant que celui de l'échange d'enfants entre 2 familles. Le film prend son temps, beaucoup trop de temps à mon goût. Un petit coup d'accélération n'aurait pas fait de mal...
Chef d'oeuvre. Le film traite en profondeur des liens de filiation dans un Japon qui ne jure que par les liens du sang, les traditions et le paraître...jusqu'à engendrer des absurdités qui conduisent au drame. Les acteurs ne jouent pas, ils "sont" leurs personnages et on les suit dans leur progression (vers l'autre et vers eux-même) avec de vives émotions. Un film qui avec tendresse et poésie aborde des sujets auquel il est impossible de demeurer insensible.
Prenez le même pitch que "La vie est un long fleuve tranquille", enlevez toute la partie comique insolente et critique sociale, ajoutez-y le sérieux et la culture japonaise et vous obtenez "Tel père tel fils". C'est tendre, émouvant, la question sur les liens de la filiation est posée avec une grande subtilité, mais c'est le genre de film qui passionne ou pas.
Un film introspectif où une mère actrice retrouve sa fille après avoir écrit un roman sur sa vie. Elles vont se confronter, se dire des vérités et évoquer leur relation difficile où l'amour et la tendresse semblent avoir été absents au détriment de la carrière de l'actrice et de son égocentrique.
Dès la première scène s’installe une intensité émotionnelle qui ne faiblira pas. Avec intelligence, délicatesse, subtilité, pertinence, justesse d’observation, Kore-Eda conte la rencontre entre deux familles bien différentes dont les enfants ont été échangés par erreur à la maternité. A partir de cette situation, déjà abordée au cinéma dans une comédie Française bien connue, il livre une réflexion sur l’éducation et sur la filiation, dans un film fin, profond et émouvant, centré sur les rapports parents-enfants, et sur les besoins fondamentaux de ces derniers, l’amour, la complicité et la chaleur humaine. Et qui nous fait comprendre et ressentir, symboliquement, combien il est important de jouer au cerf-volant avec son fils….
Je n’ai pas aimé des interprétations des acteurs car ça ne me paraît pas naturel. Par contre il y a un message du film qui m’a touché. La relation entre des parents et des enfants est très précieux.
Le postulat est intéressant mais le traitement qui lui est réservé est décevant. La progression narrative est d'une totale linéarité et le cruel manque de rythme n'aide pas à la rendre plus digeste. Malgré l'enjeu primordial, on peine à se laisser emporter par un scénario tout tracé, aux personnages lisses et d'une froideur quelque peu déconcertante.