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    Tel père, tel fils
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    4,2
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    Christophe L
    Christophe L

    8 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2014
    Incroyable histoire portée simplement par la caméra d'un réalisateur japonais qui, en traitant le sujet (échange de bébés à la naissance), montre avec la plus grande justesse, les points de vue divergent de deux familles d'un niveau social différent et confrontées à un dilemme de taille : 6 ans après, faut-il échanger à nouveau les enfants pour qu'ils retrouvent leur vrais parents ? Prix du Jury au festival de Cannes 2013 vraiment mérité...
    Zeitnot33
    Zeitnot33

    4 abonnés 278 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 janvier 2014
    Le scénario est classique : 2 familles que tout oppose.
    Les deux enfants sont très bien.
    Le tout en fait un film correct, sans plus.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 janvier 2014
    Personnellement, ce film est très bien tourné, avec des acteurs pleins dans leur rôle et un jeu de caméra autour des enfants époustouflants.
    spoiler: En revanche, je suis assez déçu concernant les choix des parents autour de la garde des enfants. Autant je comprends très bien le fait que les parents aisés, jouant le rôle du japonais "cliché" se tuant au travail avec des principes de réussir ou mourir, ont l'obsession de récupérer leur enfant biologique, autant je reste perplexe concernant la famille modeste qui base l'épanouissement de la famille par l'affectif et qui, selon moi, aurait du en toute logique refuser le changement des enfants. Je pense que travailler sur ces sentiments là m'auraient paru plus judicieux.


    Au final quand même, j'ai trouvé ce film très bien, où les sentiments et les relations entre les personnes sont remarquablement mis en scènes.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 janvier 2014
    Un film somptueux à ne rater sous AUCUN prétexte !
    Rotten Tomatoes
    Rotten Tomatoes

    104 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 janvier 2014
    Il faut avoir un minimum de culture cinématographique pour apprécier Tel père, tel fils à sa juste valeur. Les longs-métrages japonais sont toujours durs à aborder : froids et calmes en apparence, la révolte est silencieuse. Hirokazu Koreeda réalise ici une magnifique oeuvre sur l'éducation des enfants en posant une simple question : un enfant tient-il de ses parents grâce à son sang ou grâce à l'éducation qu'il a reçu de ces derniers ? Sa réponse ne fait ici pas de doute : fustigeant la tradition nippone d'un père distant et dur envers son enfant - et sans remettre en cause l'amour qu'il lui porte - il préfère mettre en avant tout ce qui déplait dans la société japonaise : apologie de la procrastination, de la société occidentale et des pères aimant.
    En ce qui concerne la technicité du film, je remet la palme d'or au directeur de la photographie, à la chef décoratrice ainsi qu'au chef éclairagiste : le film est visuellement magnifique et chaque scène, chaque plan est digne d'intérêt. A voir absolument, au moins pour s'habituer aux pépites du cinéma japonais. 4,5/5
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    328 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 janvier 2014
    C’est la belle vie pour un jeune architecte, Ryoata, son épouse Midori et son fils Keita de 6 ans. Malheureusement, un évènement incongru va bouleverser leur vie de famille idéale : la maternité de l'hôpital où est né leur fils les contacte pour leur apprendre que deux nourrissons ont été échangés à la naissance. Le garçon qu’ils ont élevé n’est techniquement pas le leur, ce dernier ayant alors grandi au sein d’une famille modeste...Voilà le point de départ du nouveau film d’Hirokazu Kore-Eeda (qui nous avait déjà livré les bons "Distance", "Nobody Knows", "After Life" et "Air Doll"), qui n’est pas sans rappeler celui de "La Vie est un Long Fleuve Tranquille" (mais de là à dire que "Tel Père, Tel Fils" en est le remake, faut arrêter de boire les mecs !!). Mais, alors que le film d’Etienne Chatiliez mise tout son récit sur l’humour, Kore-Eeda lui va plus puiser du côté de la crise existencielle, la remise en cause des notions d’amour et de sanguinité : comment rester insensible devant ses familles confrontées à un dilemme insoluble « Les liens du sang sont-ils plus importants que l’amour que l’on a donné à celui que l’on croyait être la chair de notre chair ? ». Il commence dans un premier temps par nous immerger au sein du quotidien des deux familles, décrivant en prenant son temps mais avec une relative précision leur milieu social, leurs comportements, leurs gestes, leurs habitudes. Puis, le réalisateur choisit alors une voie inattendue : Ryota voit en cette révélation l’explication au fait que « son fils » n’arrive pas à être aussi bon que lui à l’école et en piano, et décide de faire avec l’autre famille un échange des deux garçons. Cette solution saugrenue, qui paraît la meilleure chose à faire pour Ryota, va pourtant assez rapidement prouver sa bêtise lorsque son fils biologique va enchaîner des « pourquoi ? » à tous ce que lui demandera Ryota, bien conscient du ridicule de la situation en jouant sur l'emploi des mots « papa » et « maman ». Et, alors que le reste des situations s’attache particulièrement aux différences entre les deux pères (Ryota est l’archétype absolu du cadre supérieur ambitieux, matérialiste, élèvant son enfant à la dure pour en faire un futur élite de la société ; alors que Yudai est un grand papa poule blagueur qui n’a comme projet pour ses enfants que de passer le plus de bons moments avec eux) ; Ryota va se retrouver devant le ridicule de la situation grâce aux deux garçons, l’un ne voulant pas devenir son fils, et l’autre qui ne veut plus revenir car il ne lui pardonne pas le fait de l’avoir abandonné. Et oui, car c’est à ce moment, alors qu’il ne croyait « ne pas l’aimer », que Ryota se rend compte à quel point il aime Keita (il n’y a qu’à voir sa présence lors du suivi de la scolarité de Keita ou de son apprentissage du piano) lorsqu’il découvre par le biais d’un appareil photo que ce dernier l’aime lui aussi énormément. Avec une simplicité et une virtuosité, Hirokazu Kore-Eeda arrive à nous émouvoir avec une telle puissance qu’il est difficile de contenir ses larmes. Très beau film loin des clichés mielleux des traditionnels mélodrames, "Tel Père, Tel Fils" est une ode à l’amour parental, un amour qui met en avant le fait que le cœur prévaut toujours sur le sang.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 février 2014
    Un très beau film, au rythme particulier, une belle rencontre !
    Djinnrecords
    Djinnrecords

    14 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 janvier 2014
    Peu d'émotions. Film long, vraiment long. Et même si les bien pensants vous le recommandent... Fuyez!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 février 2014
    Premier gros choc de cette année. Une pure merveille cinématographique.
    Avec une histoire qui démarre avec quasiment le même pitch que "La vie est un long fleuve tranquille", Hirokazu Kore Eda, nous offre une version beaucoup plus poignante que la farce satirique de Chatillez. On est ici au Japon, avec toutes les traditions et les rites d'une société ancrée dans les codes, mais là l'accent est mis sur le rôle de la paternité elle-même. Les liens du sang, l'éducation, l'affection portée pendant six ans à un enfant qui n'est pas le sien, ce sont les thèmes de ce film, filmé comme une caresse avec tact. A voir le nombre d'yeux rougis à la fin de la séance, dont les miens, on peut dire que comme dans "Nobody knows" en 2003, Kore Eda a encore fait mouche
    Christophe C.
    Christophe C.

    1 abonné 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 janvier 2014
    Excellent film sensible, émouvant à voir absolument. La longueur sert à camper les personnages, les petits garçons sont sublimes.
    rouxguigui
    rouxguigui

    3 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 avril 2014
    Un film émouvant, et qui laisse le spectateur réfléchir (on en a d'ailleurs le temps tout le long du film). Les acteurs m'ont bluffé, en particulier Keita. La vost était particulièrement agréable dans ce film, ne soyez pas intimidé par le Japonais.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 janvier 2014
    À voir absolument, beau film, sensible, autour de la question de ce qui prévaut entre le lien du sang ou le lien du coeur.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    209 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 janvier 2014
    Voilà un petit moment que je suis Kore-Eda, réalisateur discret et légèrement "classique" - plutôt dans la tradition Ozu, mais sans la radicalité stylistique -, et c'est grand bonheur que de découvrir ce "Tel Père, Tel Fils", probablement son chef d'oeuvre à date : derrière le prétexte un tantinet forcé de l'échange d'enfants à la naissance (on en tremblait d'avance en se remémorant les Chatiliez-conneries sur le même sujet), Kore-Eda construit un film profond, et régulièrement saisissant, sur ce qu'est la paternité, en en abordant avec une légèreté majestueuse tous les aspects sociaux (l'impact de la classe sociale, le poids des traditions japonaises...) et psychologiques (la culpabilité de ne pas aimer ou de mal aimer, les symptômes de la ressemblance...). Pas un mélodrame, même si "Tel Père, Tel Fils" émeut régulièrement jusqu'aux larmes. Pas une comédie, même si l'on y rit franchement devant plusieurs scènes, par ailleurs d'une élégance absolue. Kore-Eda filme de mieux en mieux, atteint une sorte d'épure quand sa caméra enregistre des enfants qui fait penser parfois au meilleur de Miyazaki. On sort donc de ce film qui sait rester heureusement irrésolu - car la vie n'a pas de solution - profondément heureux, enrichi par cette vision complexe de la famille et de la transmission. Ce qui, avouons-le, ne nous arrive pas tous les jours au cinéma.
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    330 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 janvier 2014
    Tiens. Un remake japonais de "la vie est un long fleuve tranquille" ? Voilà qui est curieux. En fait "tel père, tel fils" n'a en commun que l'idée de base. Heureusement d'ailleurs, car si Kore-eda nous avait asséné les même cliché que dans le film de Chatiliez, j'aurais certainement baissé ma note de quelques étoiles. Pour nous autres, occidentaux, je trouve le film plus intéressant dans sa description de la société japonaise, que dans le traitement de l'histoire des deux fils échangés, qui même si elle est intelligemment traité et permet une vrai réflexion sur la filiation, reste relativement prévisible. En revanche, le film décrit avec réalisme et froideur, le système utlra-élitiste japonais, où l'échec et la médiocrité sont quasi-criminel. Notemment à travers, la toute première scène ou l'on assiste à un véritable entretien d'embauche pour que le gamin puisse être reçu dans une école maternelle privée. A l'inverse, l'autre famille, beaucoup plus modeste et laxiste se voit également plus heureuse. Tel père, tel fils est un film qui aborde tout un tas de sujet comme la filiation, l'adoption, l'éducation, les inégalités sociales, les préjuges, la vie de famille... Des sujets toujours traités avec intelligence et objectivité. Et pour ça, "tel père, tel fils" mérite d'être vu.

    PS : les gosses japonais sont toujours aussi flippant et inexpressif. Maintenant je fais des cauchemars.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 janvier 2014
    Bon voilà…
    Retire tes belles lunettes de soleil c'est mieux pour lire çà…
    Qu'est ce qui prime pour l'identité d'un terrien, la naissance (le sang) ou l'environnement culturel (le territoire)?
    Le film choisi nettement l'environnement culturel, j'aurai choisi pareil.
    Bon deux familles nippone (ni mauvais haha) : une style Samouraï moderne, l'autre style baba cool le mélange est un peu explosif.
    Sur le même sujet Chatilliez avait choisi la comédie pour son film "La vie est un long fleuve tranquille", ici c'est le sérieux nippon. à voir… la fin est sympa.
    C'est fini…
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