Mon compte
    Tel père, tel fils
    Note moyenne
    4,2
    3550 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Tel père, tel fils ?

    343 critiques spectateurs

    5
    55 critiques
    4
    165 critiques
    3
    81 critiques
    2
    28 critiques
    1
    8 critiques
    0
    6 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    eric S.
    eric S.

    22 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2014
    Sujet de reflexion assorti d' émotions : et qu' est ce qui se serait passé si ça m' était arrivé ? Situations et jeux des acteurs portent ce film , pourtant il manque quand même l' intensité d' un mal être pas très bien ressortie , il est vrai que la culture de ce pays et le rapport entre homme et femme en sont peut être les raisons .Dommage car il est prenant .
    guifed
    guifed

    65 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 janvier 2014
    Pour son neuvième long-métrage, Hirokazu Koreeda aborde l'un de ses thèmes fétiches: la paternité. Après Nobody knows (déjà candidat à la Palme d'Or) et Air Doll, le réalisateur signe un nouveau bijou, justement récompensé par le Prix du jury(méritait-il (au moins) le Grand Prix? C'est mon avis).Il l'admet d'ailleurs avec une certaine lucidité: "Je vais sans doute continuer à aborder la paternité dans mes prochains films jusqu’à ce que j’en comprenne les raisons profondes". Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il est ambitieux. Car ce film en cerne déjà les dimensions essentielles, me semble-t-il.
    Tel Père, tel fils est en cela, n'ayons pas peur des mots, un chef d'oeuvre. Le film démarre sur une scène symbolique de la réalisation de Koreeda: épurée, simple, humble et, authentiquement belle. Un père, un fils, une mère. Trois chaises, trois personnes, un mur blanc. "Je m'appelle Keita" fredonne l'enfant. Deux regards pleins de fierté. Deux sourires pleins d'amour. Tout est là, entre ses trois coeurs qui battent au rythme des deux autres. Derrière, devant, autour, le néant. La vie, c'est l'amour et la famille. Le ton est donné.
    C'est en fait l'histoire d'un père et d'une mère qui découvrent que leur fils n'est pas leur fils biologique. L'accident est survenu le jour de la naissance: échange malencontreux des bébés. Dès lors, s'engage un questionnement foisonnant sur la légitimité du lien du sang. Le lien filial est-il d'essence biologique ou affective? Un père devient-il père par le lien du sang, ou par le temps passé avec son fils? Une autre scène illustre parfaitement à la fois les enjeux posés par Koreeda et l'histoire et la personnalité des personnages: au retour de l'hôpital, juste après avoir appris l'"incident", Ryota, le père, a cette phrase lourde de sens: "Tout s'explique". La mère le regarde, abattue, sûrement révoltée, et se tait. L'homme ne se sentait pas père. Ou du moins n'avait-il pas encore eu le sentiment d'aimer son fils de manière inconditionnelle. Il veut qu'il lui ressemble. Il a peur qu'il ne lui ressemble pas. Et là, on lui annonce qu'il n'est pas son fils. "Tout s'explique". Tout s'explique? Le film prend même des accents sociaux et politiques, quand la confrontation entre les deux familles, l'une bourgeoise et l'autre ouvrière, tourne à l'opposition "Qui est la meilleur famille? Quelle est la meilleure éducation?". Le réalisateur prend définitivement parti pour l'humilité quand Lily Franky, l'ouvrier, demande à Ryota, le manager, s'il veut qu'il prenne soin de son fils à sa place.
    La question de l'échange provoque des déchirements qu'on anticipe, mais qui nous bouleversent d'autant plus que le réalisateur n'a pas la caméra tout à fait amorphe. Une mise en scène léchée, hyper-travaillée, alternant les plans à des moments forts, dans une harmonie proche de la maestria. Quelques scènes demeurent à l'esprit, encore après des semaines. C'est le propre des grands films. La scène du train ("Viens Keita, on s'en va, loin de tout" "D'accord..Et papa, où il est?" "Papa? Il travaille, papa." Lumière noire. Sombre lueur sur les yeux de la mère et du fils, alors que le train arrive à la gare), la scène de la photo de famille, du "Oui il t'aime plus que moi" devant la fureur de la rivière, la scène où Ryota découvre les photos de Keita, et surtout celle de la discussion entre Keita et son père, sur deux routes différentes, séparées par une haie. Magistral.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 janvier 2014
    Très beau film, plein de délicatesse... Il s'agit ici de s'intérresser à ce qui fait de nous des parents, mais aussi de redéfinir ce que couvre le mot "réussite". Pari réussi !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 janvier 2014
    Thème déjà abordé, mais c'est un film très émouvant. La retenue japonaise est brisée par l'émotion trop forte d'un père pour son fils.
    prix du jury à Cannes mérité !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 janvier 2014
    Film universel sur la parenté, dans lequel H. Koreeda traite avec toute la tranquillité et la zénitude dans sa mise scène des réalisateurs japonais et asiatiques. Simple, extrêmement bien découpé avec de superbes acteurs qu'il n'hésite pas à faire parler à travers des silences, des émotions sur leur visage et des dialogues non superflues quand il y a beaucoup à dire sur le sujet. M. Fukuyama, qui joue le personnage principal du film et le plus torturé, le plus sûr de lui en apparence et avec la meilleure condition sociale est excellent ; que H. Koreeda va remettre à plat et décortiquer afin d'en faire un personnage attachant alors qu'il était méprisable en apparence et lâche. Car, ce que j'ai retenu de la question posé par la situation du film, c'est qu'il est impossible de juger ses décisions à la va-vite. C'est un sujet épineux sur lequel le réalisateur arrive à filmer avec une grande maîtrise et une poésie tout en retenue mais extrêmement jolie. C'est aussi un film qui s'est joué sur un détail pour son dénouement, un détail qui donne une telle sincérité qu'il en devient l'élément essentiel. Au final, le film est plein de maîtrise et juste dans son récit. H. Koreeda réalise un film universel avec un dénouement personnel.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 26 janvier 2014
    Du boulevard !
    Rivalité de familles :une aisée,une un père brillant, carriériste,ambitieux et un homme simple avec trois enfants tenant un commerce d’électricité....Film longuet et sans de véritable issue......
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 janvier 2014
    film magnifique sur la filiation tout en sobriété dans un japon actuel où les valeurs commencent à changer, à voir absolument!
    Jean Marie L.
    Jean Marie L.

    4 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2014
    Film à voir ABSOLUMENT... c'est un petit chef d'oeuvre comme seuls les Japonais ont l'art de faire...
    Nours 07
    Nours 07

    2 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2014
    La vie n'est pas un long fleuve tranquille lorsque le Japon traite de l'échange d'enfants à la naissance. Mais quelle profondeur, quelle justesse, quelle sensibilité, quelle force dans l'a expression des sentiments.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 janvier 2014
    Un bon film sur un sujet difficile, peut-être un peu trop "froid" cependant. Absence d'intensité dramatique. Visible par les plus jeunes également. Bien.
    Isabelle B
    Isabelle B

    9 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 janvier 2014
    Je ne suis pas parvenue à entrer dans cette histoire là. Trop de niveaux de compréhension ? Un échange de bébé à la naissance, 6 ans après, est ce qu'une question se pose ainsi ? Mais l'auteur filme les enfants avec talent et leur jeu en est époustouflant.
    funpav
    funpav

    14 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 janvier 2014
    la vie est un long fleuve tranquille made in japan, forcément c'est moins rigolo que le film de chatiliez! Dommage que le film soit sans doute trop long car l'histoire est intéressante, à tout le moins l'angle sous lequel l'histoire connue de la substitution des enfants à la naissance est abordée. Le film pose des questions qui ne peuvent qu'interpeler sur l'inné et l'acquis et les relations père / fils sont abordées avec tact. Un film qui ne laisse pas insensible même si pas toujours adroitement mené.
    nicolas t.
    nicolas t.

    58 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 janvier 2014
    Beau film académique.
    Tout est juste, fin, intelligent et sensible.
    Aucune faute de goût d'où un ennui certain...
    et une musique au piano très convenue.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 janvier 2014
    Tel père tel fils est un film plutôt beau qui raconte une belle histoire mais qui pourtant ne casse pas trois pattes à un canard. Le film est bien réalisé et il est très intéressant de se voir confronter à la culture japonaise et à leurs réactions souvent différentes d'une réaction occidentale. J'ai juste trouvé dommage qu'il n'y ait pas une vraie marque artistique, une lumière qui sorte du commun... Comme je le disais c'est un film beau par son histoire mais pas tant par son image.
    Je le conseil tout de même car il est différent de ce que j'ais pu voir jusqu'ici.
    Thierry-Gautier
    Thierry-Gautier

    42 abonnés 149 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 février 2014
    Un film intelligent et maîtrisé mais le choix des familles me semblait tellement incompréhensible et violent que j'ai été un long moment un spectateur hostile.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top