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    Le médecin de famille
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    3,7
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    FaRem
    FaRem

    8 790 abonnés 9 634 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 mars 2014
    Un film décevant malgré une histoire et un cadre intéressant le film ne décolle jamais, ça manque de moment fort, on reste presque insensible alors qu'une jeune fille sert de cobaye à un fou. Avec Mengele dans l'histoire le réalisateur aurait pu pousser le vice et l'histoire beaucoup plus loin la on peut pas dire que l'histoire soit suffisamment exploitée malgré ça la réalisation est bonne et les acteurs sont convaincants.
    alain-92
    alain-92

    322 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mars 2014
    La magnifique photographie de Nicolas Puenzo, en plein cœur de la Patagonie, n'arrive pas à atténuer l'horreur du propos. La barbarie et l'inhumanité d'un criminel de guerre et non des moindres. Le sinistre Josef Mengele.

    L’écrivaine, et ici réalisatrice Lucia Puenzo, s'est s’immergée dans la prose du scientifique nazie pour la réalisation de ce film. Les carnets, notes et "études" de celui que l'on surnomma l'ange de la mort, bien visibles à l'écran, sont édifiants et effrayants.

    Le scénario bien écrit le présente sous les traits courtois d'un homme séduisant qui parviendra à s'imposer par un jeu de séduction malsaine au beau milieu d'un couple uni. Il séduit une enfant de 12 ans, qui ne grandit pas normalement. La gamine fréquente une école, dans laquelle se retrouvent les enfants de familles nazies ayant trouvé refuge dans ce coin du monde. La mère d'origine allemande, interprétée par la merveilleuse Natalia Oreiro, est enceinte de jumeaux. Il lui proposera son aide malveillante.

    Il arrivera aussi à convaincre le père de famille à transformer une fabrication artisanale de poupées, en grande industrie. C'est trop. Autant de rangées de poupées sans yeux, aux membres à peine articulés, rappellent d'autres images bien réelles.

    Il sera enfin dénoncé mais réussira à s'envoler pour continuer ses expériences sous d'autres cieux. Je regrette que Lucia Puenzo n'approfondisse pas les vraies raisons qui ont fait de l'Argentine un pays d'accueil pour ces meurtriers.

    Il n'en reste pas moins un film à la réalisation parfaitement maitrisée, et un ensemble de comédiens remarquables.
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 675 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mars 2014
    Sur la traque des nazis en Argentine, un excellent film adapté du roman de Lucia Puenzo qui réalise elle-même cette adaptation, troublante, par le regard que pose la caméra sur la jeune héroïne, Lilith. Elle est en quelque sorte la proie consentante d’un certain médecin, dont le passé va resurgir au cœur d’une famille qui semblait alors si tranquille. Il ne s’agit pas d’un film d’horreur, mais bien d’un récit quasi authentique que la réalisation sublime par une vision pragmatique. Rien que l’Histoire qui poursuit son cours, inexorable et intelligemment portée par l’ensemble des comédiens.
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    Arlette et les mécanos
    Arlette et les mécanos

    72 abonnés 560 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 mars 2014
    Avec un tel sujet, ce film aurait du susciter une véritable émotion. Il n'en est rien. Le traitement est superficiel, on reste sur sa faim. C'est creux, vide. J'ai eu l'impression de voir un mauvais téléfilm.
    PIERRE-QUI-ROULE
    PIERRE-QUI-ROULE

    67 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mars 2014
    Nous avons tous vu beaucoup de films et lu beaucoup de choses sur la Seconde Guerre mondiale. Mis à part la capture d'Adolf Eichmann, il n'y a pas beaucoup de films traités sur les nazis installés en Amérique du Sud.

    Ce film traite le sujet d'une manière très intéressante (mélangeant la fiction et la vérité). Le résultat : un excellent thriller qui n'a pas d'un moment d'ennui..
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 janvier 2014
    Magnifique film, qui traite sans aucune subjectivité un sujet assez méconnue de l'histoire par la population, celle des dignitaires nazis encore vivants après la seconde guerre mondiale. Ce film ne tombe pas dans la critique, et nous prend vraiment dans le mystère, on apprend petit à petit qui est ce médecin de famille, et la réponse est surprenante (sans avoir lu la phrase d'accroche de l'affiche, sinon cela doit etre différent)
    A voir !!!!!
    Seemleo
    Seemleo

    67 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 janvier 2014
    Au bout d'une heure trente, le spectateur n'a strictement rien appris sur Mengele. Il est face à un drôle de thriller avec beaucoup d'effets de manche, et des poupées sans yeux, cliché de tous les films d'horreur, illustrant la monstruosité de l'âme du sujet du biopic. Sinon, il ne se passe rien et, malgré la qualité de la réalisation, le film ne décolle jamais, patine et radote et se conclut sur une boucle sans intérêt. Une curiosité ratée, à décortiquer comme contre-exemple, dans les écoles de cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 janvier 2014
    Un super film! Intéressant historiquement et humainement. À voir absolument sans lire de résumé avant pour garder tout le suspense de l'horreur ...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 décembre 2013
    Etonnant film, diffusant un malaise - supportable - tout du long - le même malaise que donnent les poupées cassées en morceau dans les tableaux de Hans Bellmer, auxquelles la réalisatrice fait consciemment référence, je suppose. Il ne s'y passe rien de spécialement horrible, le film se place et nous place du côté de la famille et ses membres, découvrant chacun à leur manière ce personnage étrange, ce médecin capable de passer du temps sur une poupée de porcelaine, capable d'une certaine affection envers la gamine, capable, mais de justesse d'entendre qu'on lui dise non, capable de se maîtriser quand on le contrarie... Le père est méfiant, la mère, assez contente de rencontrer un compatriote, et la petite fille, dans un rôle qui frôle l'ambiguité mais sans y tomber (ouf), nous donne son regard curieux, sans haine, un peu fasciné sans être dupe... Comme si le docteur aux bonnes manières pouvait faire preuve, avec elle en tous cas, d'humanité, et en recevoir en échange. Nous voilà entre êtres humains. Dérapant parfois. Puis dérapant franchement. Lentement, mais sûrement.
    Il ne s'agit pas de folie. Sinon cette bulle qui a claqué dans l'esprit de Menguele et lui a fait oublier que ses joujoux, ses cobayes, étaient "son prochain", des humains, des gens. La distance s'est installée, il est irrécupérable. En plein Berlin ou perdu dans la pampa argentine. Ca ne se voit pas tout de suite. Mais le mal est là. Le mal, c'est cette distance qui fait oublier que l'Autre, c'est moi, que ce qu'on fait à l'Autre, on le fait à soi-même, que nous sommes tous égaux puisque la terre est peuplée de 6 milliards de moi... Le semblant d'humanité auquel on a pu croire, l'espace d'un instant, s'envole. Cet homme a quitté le royaume des humains depuis longtemps, depuis l'apocalypse à laquelle il a participé.
    Quelques ellipses un peu rapides : quelle est cette école allemande en pleine Argentine qu'on voit sur les photos, avec la croix gammée en drapeau, ou qui sont ces organisations qu'on devine puissantes sans savoir qui en gère le fonctionnement, et autres détails comme le sort des jumeaux... Mais ce n'est pas un documentaire non plus, et on apprend déjà suffisamment de choses. Ca donne envie d'en savoir plus sur cet eldorado du bout du monde qui a accueilli tant de monde, en un siècle tourmenté (et pas seulement les fuyards nazis).
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 décembre 2013
    Le médecin de famille n’est pas, et loin de là, le premier ou le dernier film à utiliser la mythologie nazie comme élément dramatique. Le cinéma européen a en effet largement su depuis quelques années exploité la fascination morbide qu’ont les habitants du Vieux Continent pour la grande tragédie des années 40, tous les angles possibles et imaginables ayant semble-t-il déjà été rebattus, de façon plus ou moins subtile d’ailleurs. Il reste pourtant des chemins de traverse à parcourir : c’est ce que nous propose Lucia Puenzo en délocalisant l’effroi à mille lieux du crime, au fin fond du monde habité.

    On savait depuis un moment que l’Argentine avait servi de refuge aux dignitaires nazis passés entre les gouttes. A la différence de quantité de thrillers se servant du nazisme comme d’un ingrédient magique pour leur suspense (Les rivières pourpres et Miserere notamment, tous deux adaptés de Jean-Christophe Grangé), Le médecin de famille ne cherche donc pas à nous cacher quoi que ce soit pour ménager une quelconque surprise, la bande-annonce ne laissant d’ailleurs aucun doute sur l’identité et les activités du docteur Mengele.

    Cette possibilité neutralisée, tout l’intérêt du film repose au contraire sur un minimalisme et un classicisme absolus, qui parviennent à installer à l’écran une adéquation parfaite entre le fond et la forme. Lucia Puenzo prend ici le parti de n’installer aucun filtre entre le spectateur et l’histoire qu’elle a la charge de lui raconter, faisant le pari que la monstruosité de celle-ci réside dans son principe même et non dans la façon de la dévoiler.

    La mise en scène se fait en effet glaciale dès les premiers instants et ne ménage aucun moment de répit pour respirer, installant par là même un sentiment d'oppression presque physique. La réalisatrice ne convoque pourtant aucun des éléments habituellement utilisés pour acculer le spectateur dans ses derniers retranchements : pas de rappel des actualités des années 40, pas d’analyse psychologique du monstre en présence, pas de longs dialogues sur les conséquences morales de ses actions, … A aucun moment elle ne le fait car elle fait bien plus : en nous montrant à voir l’idéologie nazie en action au cœur même d’une famille prise au piège, celle-ci n’est pas une survivance du passé mais une pensée terrifiante toujours en mouvement.

    C’est ainsi en se plongeant dans l’effroyable obsession eugéniste du docteur Mengele, prêt à tout pour expérimenter ses théories racialistes effrayantes, que le film réussit un tour de force. Au moins autant qu’en fusillant et gazant à tour de bras, c’est dans sa capacité à atteindre l’intimité et l’intégrité corporelle même de leurs cobayes que la pensée nazie montre son épouvantable visage. Un phénomène semblant atteindre le film en son sein même, la mise en scène se faisant aussi chirurgicale que le sombre projet du docteur.

    Rien ne paraît alors pouvoir sauver le spectateur du terrible spectacle d’une famille livrée tout entière à l'implacable volonté de Josef Mengele. Une impression de piège d'autant plus angoissante que tout semble ici nous dire que cette Argentine du bout du monde, à cent lieues de toute autre âme vivante, pourrait aussi bien être la face cachée de la Lune ou le désert de Gobi. Perdus dans cet immense espace totalement muet, il n'y a pas d’échappatoire possible pour la petite Lilith et ses parents. Un principe de terreur quasi Alien-ien : dans l’espace, personne ne vous entend crier.

    Cette angoisse est encore accentuée par la cruauté muette du docteur Mengele, s’exerçant presque imperceptiblement. Une cruauté d’autant plus difficile à regarder en face qu’elle est le fait d’un homme que l’on choisit de nous montrer comme tout à sain d’esprit, du moins en apparence, mais simplement un peu trop passionné de génétique et assez intelligent pour mettre ses sombres théories en pratique. Et c’est peut-être là le véritable tour de force du film de Lucia Puenzo : si le docteur Mengele doit se résoudre à fuir, il nous laisse en héritage les germes de sa sinistre entreprise, comme une preuve de l’impossibilité à vraiment triompher du principe même du mal.

    Ce faisant, Le médecin de famille réussit là où nombre d’œuvres consacrées à cet épisode historique échouent finalement, en ayant le courage de réintégrer la « folie » nazie au cœur même de l’humanité, et en refusant de la traiter comme une excroissance ponctuelle et enterrée. Un instrument de réflexion au fond plus utile que cent dénonciations morales sans lendemains.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 13 décembre 2013
    Alors que l’histoire aurait dû nous révolter, on reste plutôt impassible face à la cruauté feinte du personnage. Malgré des images superbes et une atmosphère pesante, le scénario manque de percussion. Le thème s’y prêtait pourtant. Aucune émotion ne ressort. La réalisatrice a essayé de donner à son film des allures de thriller, mais en tournant en rond, elle bâcle un sujet pourtant extrêmement riche.
    La matière lui tendait les bras : le bourreau d’Auschwitz qui essaie de se fondre dans la classe bourgeoise argentine tout en poursuivant ses expériences sur l’eugénisme. Quelques incohérences ajoutées à des dialogues convenus et une musique souvent à contre-courant gâchent le potentiel du scénario...
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    Le cinéphile
    Le cinéphile

    701 abonnés 2 747 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 décembre 2013
    L'intérêt principal pour ma part dans "Le médecin de famille" fut l'histoire, la vie de ce médecin, dont j'ignorais jusqu'à l'existance ( excusez mon ignorance du haut de mes petits 17 ans ). Le film m'a permis de découvrir un personnage étonnant, déroutant, pervers, dérangeant et terriblement intelligent, ayant réussit à esquiver les autorités pendant des années! Le long metrage ne raconte qu'une minuscule partie de sa vie et choisit de prendre un exemple concret et unique pour exprimer un quotidien horrible et redondant d'un homme près à tout pour assouvir et aller encore au delà de ses obsessions! "Le médecin de famille" est d'un point de vu technique assez limité, plutôt rudimentaire, et d'une formalité décevante! Le réalisateur n'a aucun style, signe une mise en scène d'une banalité sans nom assez tristounette, choisissant un seul et unique axe et ton, aucun changement de rythme, aucune rupture de ton, aucun rebondissement, ce qui entraîne un film terriblement monotone, linéaire et répétitif qui aurait mérité plus de tension et de suspense! Reste un personnage principal, en Mangele, malheureusement intéressant, ayant réellement existé, mais tellement tordu qu'il aurait pu sortir de l'imaginaire d'un écrivain fou et talentueux tel que King! Son étude psychologique bien que peu poussée reste pour le moins intéressante mettant en scène un séducteur tellement doué qu'il arrive a faire avaler n'importe quel connerie à la famille pour effectuer tout en discrétion ses atroces expériences sur les enfants... Terrible et malin, Mangele assouvi ses moindre désirs dans la continuité de ses expériences et la permanence incroyable de leur récurrence! On se demande combien de famille à-t-il détruit, combien d'être à-t-il tué, combien de temps à-t-il fuit...
    tixou0
    tixou0

    708 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 décembre 2013
    Josef Mengele, le médecin eugéniste d'Auschwitz, qui n'a commencé à être inquiété qu'en 1951 (il était rentré tranquillement dans sa Bavière natale en 1945, peu avant l'arrivée des Soviétiques à Cracovie), part alors pour l'Amérique du Sud. Il résidera dans plusieurs pays (Argentine, Paraguay - dont il acquiert même la nationalité en 1959, Brésil - où il meurt noyé en .... 1979), mais retournera à plusieurs reprises en Europe (Allemagne, Italie), et sa trace sera même repérée en Egypte, lors d'un de ces voyages ! Pourchassé par Simon Wiesenthal et le Mossad, il réussira à leur échapper, au rebours, notamment, d'Eichmann. Le film (adaptation de son roman par la réalisatrice trentenaire, Lucia Puenzo) imagine les conditions d'un de ses séjours argentins, en 1960. La fiction s'appuie sur la réalité : il a en effet été signalé à San Carlos de Bariloche, cette station touristique de la province de Rio Negro (Patagonie), non loin du Chili, au pied des Andes, et sur le lac Nahuel Huapi - région connue comme la "Suisse argentine".
    Mengele, sous un de ses nombreux alias, s'introduit avec adresse dans le quotidien d'un couple et de ses 3 enfants. La scène est principalement dans un hôtel à la Shining (y compris côté neige, vers la fin du film), propriété familiale de l'épouse, Eva, et qui est rouvert pour l'occasion - ce qui permet au médecin d'y loger. La jeune femme est enceinte, une grossesse gémellaire, elle a épousé un Juif, Enzo, alors qu'elle ne l'est pas, et a été instruite dans une école allemande locale (les colonies germaniques étaient nombreuses en Argentine, bien avant le nazisme - ce qui a facilité le repliement de nombre de criminels de guerre dans ce pays, après 45), et sa fille, Lilith, née prématurée, a un important retard de croissance (à presque 12 ans, elle en paraît 8 à 9) : le médecin va pouvoir reprendre ses expérimentations avec ces cobayes de choix - en particulier sur l'hérédité, son obsession de toujours.
    Mengele est indétectable en méchant : bien élevé, prévenant, sympathique, altruiste (il aide Enzo à mener à bien un projet professionnel, en marge de la gestion de l'hôtel). Mais il n'a rien, bien sûr, de recommandable, rien d'un "Médecin de famille" - comme ironise le titre du film. La réalisatrice montre un peu, suggère beaucoup (quitte à laisser pas mal de choses en pointillés, insuffisamment développées, voire inexpliquées). Sa mise en scène est plutôt classique (et même académique), pour un film "d'ambiance", loin de la fresque historique. Cela ne prend qu'un peu plus d'une heure trente, mais qui semble nettement durer davantage : trop feutré, trop languissant, pour emporter. Sans regretter la surcharge qu'un tel sujet aurait pu amener, on en vient à déplorer la distance excessive, ce parti pris qui finit par tendre à l'absence de point de vue lisible. Solide casting, où l'on distinguera la lumineuse Florencia Bado (la jeune Lilith), et l'impressionnant Alex Brendemühl, un Catalan, mais de mère allemande (vu récemment dans "Insensibles") en Mengele.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 décembre 2013
    Film saisissant.
    Saisissant par l'aboutissement et par la tranquillité que dégagent ce film:
    pas de scènes violentes ou d'horreur flagrante, pas de plan montrant de manière claire que nous avons affaire à un criminel.
    L'histoire semble banale :un homme seul, mais dégageant une notoriété discrète et appréciable, médecin, rencontre une famille argentine, et une petite fille qui semble vouer une admiration voire plus affinité pour cet homme qui lui montre de la complicité, le spectateur ne se doute pas un instant qu'effectivement le médecin cachera un personnage qui a marqué l'histoire mais dans une période très sombre.
    Il vit auprès d'eux, les aide même lors d'un accouchement.
    Le synopsis est faussé quand il est dit que la famille apprendra que..C 'est une personne extérieure à la famille qui montrera un indicateur, qui expliquera tout ce qu'on a vu le long du film mais sans voir tout compris, mais en fait cela explique tout simplement la folie surnoise de ce médecin.
    J'avoue avoir été bluffé et en même temps ressenti de l'horreur à la fin sur ce que faisait ce médecin à cette famille, en ayant charmé la petite fille, sans avoir vu ce type éclater sa passion, entendu comploter quoique ce soit.
    Vers la fin tout se regroupe avec l'arrivée d'autres personnes.
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 décembre 2013
    Traque au nazi en Amérique du Sud au début des années soixante. Dans son exil, l’épouvantable Dr Mengele, on ne se refait pas, continue à pratiquer ses douteuses expériences médicales. Comme l’évoque ce personnage à un moment du film en admirant la splendeur du paysage dans lequel il se trouve, l’analogie avec son pays d’origine est saisissante. Et lorsque la réalisatrice s’attarde sur cette communauté allemande expatriée, on imagine mal être sur les terres de Patagonie. On devrait être effrayé, captivé, continuellement sur le qui-vive mais la vision de ce film suscite une impassibilité désespérément permanente. Si techniquement la réalisation et la recréation de cette époque sont irréprochables, la faiblesse des ressorts dramatiques du scénario apparaît nettement comme étant le maillon faible de ce film. Certains choix musicaux, notamment à la fin du récit, sont autant anachroniques qu’insupportables.
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