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tuco-ramirez
136 abonnés
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3,0
Publiée le 13 janvier 2015
1960 en Patagonie, une famille s’installe dans un hôtel familial inexploité qu’elle souhaite remettre en route. Leur premier client est un mystérieux médecin allemand qui a fait le trajet dans leur sillage. Dans cette famille, une jeune fille de 12 ans (Lilith) est vite diagnostiquée par le médecin comme ayant un problème de croissance. Il propose à la mère, enceinte de jumeaux, de pouvoir apporter une solution médicale à sa fille risée de son école du fait de sa petite taille. La petite Lilith, dans les mains de ce médecin, va faire office de cobaye pour les études qu’il mène depuis de nombreuses années sur les hormones de croissance. Les jumeaux à naître sont aussi une cible potentiel de ce médecin qui n’est autre que le Dr Mengele ; le bourreau d’Auschwitz. La réalisatrice argentine, Lucia Puenzo, choisit le mode atypique du thriller glaçant plutôt que du biopic classique pour conter une histoire vraie. Et çà c’est vraiment le côté sympa du film tant elle arrive à tenir assez correctement son suspense et une certaine tension. Elle condamne aussi fermement tout un pan de l’histoire de son propre pays. L’Argentine comme d’autres pays d’Amérique latine ont en effet accueilli en masse avec complaisance un grand nombre de dignitaire nazis. Elle montre comment la commune de Bariloche du fin fonds de la Patagonie est une arrière cour du nazisme mourrant. On y enseigne en allemand, on y fait l’éloge de la race, on y fait de la chirurgie du visage à tour de bras de hauts dignitaires afin qu’ils échappent au Mossad. Ce film pourrait donc être une fiction, ce qui le rend effrayant, c’est que tout çà est bien une forme de vérité. Après la réalisatrice ouvre trop de portes qu’elle ne prend pas la peine de refermer. Le métier du père de Lilith vient faire un contrepoint un peu trop forcé à l’ignominie de Mengele. Quelques trop grosses ficelles, mais le film a le mérite de dénoncer tout en captivant même ceux qui ignore tout de la fin du nazisme. Dans le Parisien, Huber Lizé fait une belle synthèse du film : « Malgré des ficelles un peu épaisses, ce drame argentin, tourné dans des décors magnifiques, raconte à la manière d’un thriller historique la traque aux criminels nazis réfugiés en Amérique du Sud. »
L'intrusion de cet ancien médecin nazi recherché par le Mossad dans une famille rappelle une nouvelle fois l'horreur des expériences pratiquées pendant la guerre... et celles qui ont continué après.
un film qui relate la fuite en Amérique Latine de "l'ange de la mort" ,joseph mengele,médecin à AUSCHWITZ . Un film froid lent éprouvant . L'interprétation de l'acteur est glaçante . un film bien réalisé très esthétique, une belle photo et des paysages de la Patagonie à couper le souffle ; à voir
L'évocation tout en sobriété du passage en Argentine de Josef Mengele, médecin à Autschwitz. Il a pu y exercer sans problème ses activités de médecine, tout en faisant des expériences sur les êtres humains. Quelques passages font froid dans le dos, même si le réalisateur ne montre pas un monstre à l'écran. La première partie introduit les personnages et le contexte plutôt favorable que constituait ce pays sud-américain pour les anciens nazis. La deuxième partie se suit plutôt comme un thriller, avec suspense à l'appui. Les personnages sont intenses et crédibles, et l'histoire très intéressante au final. A voir.
Les nazis rescapés ont déjà beaucoup servi. Ici, le thème est traité de façon intimiste avec une grande sobriété, en dehors d'un symbolisme parfois trop appuyé. La photo est magnifique, les comédiens excellents. Néanmoins, on reste un peu sur sa faim. On aimerait en savoir un peu plus sur les liens entre cette communauté allemande dirigée par des nazis et les autorités argentines qui la protègent. De plus, la traque aux nazis en Amérique latine est un sujet qui ne dérange plus personne aujourd'hui. Des aspects moins connus mériteraient d'être dévoilés, par exemple la collaboration du Mossad, de la CIA... et des ex nazis au service de certaines dictatures. Ou encore l'instrumentalisation de cette chasse aux nazis par l'Etat d'Israël à des fins de propagande. Ce film, malgré ses qualités, reste donc dans un cadre très conformiste. On remarquera, vers la fin, une bande son grinçante, très désagréable, qui surprend par son agressivité et son anachronisme. Enfin, il ne semble pas que l'histoire réelle de Mengélé ait été respectée, car celui-ci n'a fait, du moins d'après Wikipedia, qu'un cours passage à Bariloche. Ce n'est pas le plus important, mais il aurait peut-être été plus judicieux de changer son nom pour souligner le caractère fictif de ce scénario.
Depuis quelques années, le cinéma argentin revit, il produit beaucoup d’œuvres suffisamment personnelles et universelles pour être de qualité. « Médianeras » ou « El chino » dans des registres plus légers et romantiques ou encore » Jours de pêche en Patagonie » et « Enfance clandestine », il filme sa société dans ses paysages.
« Le médecin de famille » ouvre frontalement mais avec subtilité un dossier sombre et douloureux assez récent: comme si en Espagne on osait parler du franquisme dans un film grand public, Lucia Puenzo s’attaque à son pays qui a accueilli quelques nazis après la deuxième guerre mondiale.
D’une beauté à couper le souffle, l’air se fait plus rare au milieu de ces sommets sur la longue et superbe route qui mène à Bariloche, les paysages émerveillent tandis que notre respiration se fait plus laborieuse devant les clichés du passé et une mise en scène menaçante et pesante...
Il est essentiel dans nos vies de comprendre l'Histoire afin que certains événements n'aient pas à se reproduire et notamment d'y apprendre à déceler le Mal dans tous ses états car si Josef Mengele était bien le Mal par son obsession de pureté de la race aryenne il était également indécelable sous son allure d'homme bien élevé, distingué qui a endormi bien des méfiances puisqu'il a pu aller de pays en pays, pendant des années, sans y être inquiété. Qui sait ce qu'il a pu provoquer comme dégâts sous ses airs de médecin de famille... Lucía Puenzo a fait ce film pour permettre à l'Argentine une réflexion sur l'ouverture qu'elle a faite aux nazis en leur offrant l'hospitalité après la défaite allemande mais aussi elle nous offre l'opportunité d'une remise en question de nos propres acceptations de tous les jours. Merci Mme Puenzo pour ce film qui aurait mérité d'un peu plus de profondeur, me semble-t-il, sur le personnage qu'interprète merveilleusement bien Àlex Brendemühl dont la ressemblance avec Mengele est plutôt frappante et sur son entourage et la compréhension qu'il se fait de cet homme.
Très beau sujet pour "Le médecin de famille" : la fuite des nazis en Amérique du sud, thème d'ailleurs très peu abordé au cinéma. Lucia Puenzo signe un film subtil, à l'atmosphère menaçante et glaçante, et au rythme soigneusement étudié. En sortant de la salle on a très envie de se documenter sur la question.
Trés bonne surprise que ce film argentin mettant en scène le tristement célèbre Josef Mengele, l'ange de la mort du camp de concentration d'Auschwitz. "Le médecin de famille" distille son suspens au compte-goutte en même temps que la personnalité de ce "médecin allemand" se dévoile. Au fur et à mesure de la progression de l'histoire, un sentiment de malaise nous saisit que conforte une bonne mise en scène. L'émotion est là, les acteurs sont crédibles, la photo est jolie,... il n'en faut pas plus pour en faire une oeuvre remarquable.
Surprenant et bien filmé, j'ai trouvé ça intéressant et instructif, comme un suspense qui monte, qui monte, nous sentons qu'il se passe des choses pas très catholiques pour ces personnages en ayant envie de leur hurler de faire attention et se préserver et sans pouvoir. Bien amené et bien filmé et le personnage du médecin est crédible.
Un bon film dont ne j'avais jamais entendu parler. Très sombre, voir froid par moment mais on arrive a suivre l'histoire malgré la lenteur tout du long. Une très belle surprise une histoire parfaitement mené par le sois-disant docteur, qui se joint au voyage d'une famille d'Argentine sans savoir qui est véritablement l'homme qui les accompagnent. Le médecin de famille est vraiment a découvrir. 3/5
Portrait d'un criminel de guerre en civil. Dès le début le père se méfiait de lui. Un homme inquiétant peut-être. A raison. On ne sait jamais sur qui on peut tomber.
J'ai pas accroché a ce film, le sujet ne m'intéressais pas plus que ça et il manque sérieusement de rythme. Par contre la photographie et la BO sont très jolies et y'a rien a reprocher au jeu d'acteurs.
Ce film retrace une partie de l'exil de Josef Mengele, ancien médecin Nazi traqué avec insistance par des organisations juives. Luica Puenzo s’inspire donc de cela en prenant pour témoin une famille d'Argentine dont le destin va croisé celui de Mengele. Le gros atout du film réside dans la part de mystère qui entoure cet individu, notamment concernant son comportement, ses intentions auprès de la famille qui se font toujours de plus en plus insistants. Que veut-il ? Cherche t-il la rédemption ? Est-il toujours attaché à la doctrine Nazi ? Bref, un tas de questions qui apportent de l'intérêt à l'histoire.