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    Le médecin de famille
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    70 critiques spectateurs

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    ned123
    ned123

    157 abonnés 1 683 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2015
    J'ai vu un film... écrit en mode "mineur" pour laisser transparaître une violence sourde en mode "majeur". On est pris par le suspense et par la nature des relations qui se jouent entre les différents protagonistes. Le film évolue dans une lumière triste et froide, et les décors rajoutent à son rendu sinistre. Et ainsi les révélations arrivent au fur et à mesure, toutes plus dures les unes que les autres. Il convient également de noter l'importance des décors naturels qui accentue l'effet glaçant. Et le coeur du film se révèle, lui aussi, dramatique... On découvre la pratique de ces tortionnaires des camps, qui ont pourtant juré le serment d'Hippocrate de protéger et de sauver la vie, et qui poursuivent leurs sales besognes en Amérique du Sud -en Argentine- après avoir réussi à échapper aux Alliés en Europe. Alex Brendenmhül incarne un Mengele terrible de dualité. Il réussit à s'immiscer dans la vie d'une famille pour "aider" une jeune fille atteint par un retard de croissance, et sous couvert de l'aider, il poursuit ses expérimentations. Ce film est superbe, terrible et il glace le sang...
    Seemleo
    Seemleo

    64 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 janvier 2014
    Au bout d'une heure trente, le spectateur n'a strictement rien appris sur Mengele. Il est face à un drôle de thriller avec beaucoup d'effets de manche, et des poupées sans yeux, cliché de tous les films d'horreur, illustrant la monstruosité de l'âme du sujet du biopic. Sinon, il ne se passe rien et, malgré la qualité de la réalisation, le film ne décolle jamais, patine et radote et se conclut sur une boucle sans intérêt. Une curiosité ratée, à décortiquer comme contre-exemple, dans les écoles de cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 avril 2014
    Portrait d'un criminel de guerre en civil. Dès le début le père se méfiait de lui. Un homme inquiétant peut-être. A raison. On ne sait jamais sur qui on peut tomber.
    alex1181
    alex1181

    74 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2013
    Un bon film qui traite d'une partie méconnue de l'Histoire sous un angle inattendu.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 janvier 2014
    Magnifique film, qui traite sans aucune subjectivité un sujet assez méconnue de l'histoire par la population, celle des dignitaires nazis encore vivants après la seconde guerre mondiale. Ce film ne tombe pas dans la critique, et nous prend vraiment dans le mystère, on apprend petit à petit qui est ce médecin de famille, et la réponse est surprenante (sans avoir lu la phrase d'accroche de l'affiche, sinon cela doit etre différent)
    A voir !!!!!
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 août 2016
    Cela se passe en 1960, en Patagonie ; un médecin allemand s’intéresse à une famille qui tient un hôtel à San Carlos de Bariloche, au pied des Andes, sur les bords du lac Nahuel Huapi : la femme, née en Argentine, d’origine allemande, est enceinte de jumeaux tandis que sa fille Lilith, de 12 ans, souffre de retard de croissance. Le médecin la soigne à l’aide d’hormone de croissance (déjà testée chez les bovins) et surveille la grossesse. On découvre qu’il s’agit en fait du sinistre Dr Josef Mengele, médecin du camp d’extermination d’Auschwitz. L’enlèvement par le Mossad d’Adolf Eichman à Buenos Aires va précipiter les événements. Film remarquable par la mise en scène (l’acteur catalan Alex Brendemühl est terrifiant en médecin), le scénario bien construit (le père fabrique et répare des poupées et passe à la fabrication en série grâce à l’apport financier du médecin allemand), les dialogues, le montage (histoire racontée par Lilith) : tout concourt à illustrer la banalité du mal, chère à Anna Arendt. Sans oublier la beauté des paysages. .
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 décembre 2013
    Le médecin de famille n’est pas, et loin de là, le premier ou le dernier film à utiliser la mythologie nazie comme élément dramatique. Le cinéma européen a en effet largement su depuis quelques années exploité la fascination morbide qu’ont les habitants du Vieux Continent pour la grande tragédie des années 40, tous les angles possibles et imaginables ayant semble-t-il déjà été rebattus, de façon plus ou moins subtile d’ailleurs. Il reste pourtant des chemins de traverse à parcourir : c’est ce que nous propose Lucia Puenzo en délocalisant l’effroi à mille lieux du crime, au fin fond du monde habité.

    On savait depuis un moment que l’Argentine avait servi de refuge aux dignitaires nazis passés entre les gouttes. A la différence de quantité de thrillers se servant du nazisme comme d’un ingrédient magique pour leur suspense (Les rivières pourpres et Miserere notamment, tous deux adaptés de Jean-Christophe Grangé), Le médecin de famille ne cherche donc pas à nous cacher quoi que ce soit pour ménager une quelconque surprise, la bande-annonce ne laissant d’ailleurs aucun doute sur l’identité et les activités du docteur Mengele.

    Cette possibilité neutralisée, tout l’intérêt du film repose au contraire sur un minimalisme et un classicisme absolus, qui parviennent à installer à l’écran une adéquation parfaite entre le fond et la forme. Lucia Puenzo prend ici le parti de n’installer aucun filtre entre le spectateur et l’histoire qu’elle a la charge de lui raconter, faisant le pari que la monstruosité de celle-ci réside dans son principe même et non dans la façon de la dévoiler.

    La mise en scène se fait en effet glaciale dès les premiers instants et ne ménage aucun moment de répit pour respirer, installant par là même un sentiment d'oppression presque physique. La réalisatrice ne convoque pourtant aucun des éléments habituellement utilisés pour acculer le spectateur dans ses derniers retranchements : pas de rappel des actualités des années 40, pas d’analyse psychologique du monstre en présence, pas de longs dialogues sur les conséquences morales de ses actions, … A aucun moment elle ne le fait car elle fait bien plus : en nous montrant à voir l’idéologie nazie en action au cœur même d’une famille prise au piège, celle-ci n’est pas une survivance du passé mais une pensée terrifiante toujours en mouvement.

    C’est ainsi en se plongeant dans l’effroyable obsession eugéniste du docteur Mengele, prêt à tout pour expérimenter ses théories racialistes effrayantes, que le film réussit un tour de force. Au moins autant qu’en fusillant et gazant à tour de bras, c’est dans sa capacité à atteindre l’intimité et l’intégrité corporelle même de leurs cobayes que la pensée nazie montre son épouvantable visage. Un phénomène semblant atteindre le film en son sein même, la mise en scène se faisant aussi chirurgicale que le sombre projet du docteur.

    Rien ne paraît alors pouvoir sauver le spectateur du terrible spectacle d’une famille livrée tout entière à l'implacable volonté de Josef Mengele. Une impression de piège d'autant plus angoissante que tout semble ici nous dire que cette Argentine du bout du monde, à cent lieues de toute autre âme vivante, pourrait aussi bien être la face cachée de la Lune ou le désert de Gobi. Perdus dans cet immense espace totalement muet, il n'y a pas d’échappatoire possible pour la petite Lilith et ses parents. Un principe de terreur quasi Alien-ien : dans l’espace, personne ne vous entend crier.

    Cette angoisse est encore accentuée par la cruauté muette du docteur Mengele, s’exerçant presque imperceptiblement. Une cruauté d’autant plus difficile à regarder en face qu’elle est le fait d’un homme que l’on choisit de nous montrer comme tout à sain d’esprit, du moins en apparence, mais simplement un peu trop passionné de génétique et assez intelligent pour mettre ses sombres théories en pratique. Et c’est peut-être là le véritable tour de force du film de Lucia Puenzo : si le docteur Mengele doit se résoudre à fuir, il nous laisse en héritage les germes de sa sinistre entreprise, comme une preuve de l’impossibilité à vraiment triompher du principe même du mal.

    Ce faisant, Le médecin de famille réussit là où nombre d’œuvres consacrées à cet épisode historique échouent finalement, en ayant le courage de réintégrer la « folie » nazie au cœur même de l’humanité, et en refusant de la traiter comme une excroissance ponctuelle et enterrée. Un instrument de réflexion au fond plus utile que cent dénonciations morales sans lendemains.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 avril 2014
    Ce film retrace une partie de l'exil de Josef Mengele, ancien médecin Nazi traqué avec insistance par des organisations juives.
    Luica Puenzo s’inspire donc de cela en prenant pour témoin une famille d'Argentine dont le destin va croisé celui de Mengele.
    Le gros atout du film réside dans la part de mystère qui entoure cet individu, notamment concernant son comportement, ses intentions auprès de la famille qui se font toujours de plus en plus insistants.
    Que veut-il ? Cherche t-il la rédemption ? Est-il toujours attaché à la doctrine Nazi ? Bref, un tas de questions qui apportent de l'intérêt à l'histoire.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 3 décembre 2013
    Film qui fait froid dans le dos. C'est l'histoire d'un médecin allemand en Argentine dans les années 60. Très proche d'une famille, il a un comportement étrange, ils les scrute sous toutes les coutures, il fait des expériences sur la petite fille... En fait, ce médecin, démasqué à la fin du film, n'est autre que le "tristement célèbre" Dr Mengelé, un nazi qui faisait des expériences sur les déportés. Brrrr.....
    Acidus
    Acidus

    720 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juin 2014
    Trés bonne surprise que ce film argentin mettant en scène le tristement célèbre Josef Mengele, l'ange de la mort du camp de concentration d'Auschwitz. "Le médecin de famille" distille son suspens au compte-goutte en même temps que la personnalité de ce "médecin allemand" se dévoile. Au fur et à mesure de la progression de l'histoire, un sentiment de malaise nous saisit que conforte une bonne mise en scène. L'émotion est là, les acteurs sont crédibles, la photo est jolie,... il n'en faut pas plus pour en faire une oeuvre remarquable.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 15 novembre 2013
    Je dois avouer que l'on ne s'ennuie pas. Il est, de plus, intéressant d'appréhender le nazisme une nouvelle fois mais sous un angle différent et un peu original avec cette véritable volonté de standardisation des corps. Cela étant dit, je n'ai pas beaucoup accroché. On voit un peu toujours la même chose et s'il y avait un intérêt historique, cela aurait pu être résumé dans un reportage de 5 minutes. On attend tout le long des rebondissements qui n'arrivent pas. Surtout, ce qui est bien plus problématique, on ne ressent des émotions à aucun moment alors que le sujet s'y prêtait. La bonne idée aurait pu être bien mieux exploitée.
    marseyopolis
    marseyopolis

    18 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 novembre 2013
    Alors c'est Derrick il trouve une chevrolet bleu en suivant le cousin argentin de Richard Anconina dans une soirée mousse près d'un bunker en patagonie (tout cassé le bunker parce qu'il paraitrait qu'Hitler se cache encore dedans). Photographié par une chasseuse de nazi qui a une cabine téléphonique sur son trépied, il part en hydravion pour échapper à la vengeance de deux jumeaux prématurés et de leur soeur piquée aux hormones de croissance qui a tellement les boules de ressembler au père fourrasse qu'elle baptise "Klauss Barbie" les poupées minables que fabrique son père dans la cave de l'hotel de Shining, mais près d'Ushuaia. Enfin, c'est ce que j'ai compris parce que c'est un film argentin où ils parlent tous allemand. Dans le champ, il neige. Dans le contrechamp, c'est le printemps. Dans la salle, c'est la somnolitude. Un pensum mal filmé, mal joué, mal monté !
    Craoux
    Craoux

    30 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 novembre 2013
    La volonté (la faiblesse de ce film ?) de la réalisatrice, d'user et d'abuser d'une mise en scène anxiogène, en guise de ressort à ce qu'elle va nous raconter, est assez consternante. Il eût été infiniment plus subtil de travailler sur la capacité supposée qu'aurait eue (?) Mengele à mystifier son prochain (en désamorçant ses craintes ou réticences) pour perpétuer son "œuvre"... Or là, c'est l'histoire d'un "méchant" s'incrustant chez un couple aussi naïf que peu suspicieux qui nous est servie. Sachant que notre "histoire" se situe au début des années 60 alors que Mengele a continué ses expérience bien au delà, et serait mort en 79, on se dit que le scénario de "notre" film est extrêmement faiblard. Il est en outre dommage que le film ne nous donne aucune clé sur les raisons historiques de l'implantation en Argentine d'une forte colonie allemande, antérieurement à l'avènement du nazisme et à la défaite en 45.
    Yetcha
    Yetcha

    879 abonnés 4 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 mars 2015
    Une très bonne idée de départ, une exploitation malheureusement moins bonne et surtout peu homogène. Des moments d'errances inutiles associée à des instants clés accrocheurs. L'acteur jouant le médecin est glaçant et il incarne parfaitement son personnage, c'est d'ailleurs lui qui maintient notre éveil et nous permet d'aller jusqu'au bout.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 180 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2018
    La réalisatrice argentine Lucia Puenzo, qui est aussi écrivaine avait fait de l'intersexualité le thème principal de son premier film "XXY" qui fut récompensé du Grand Prix de la semaine internationale de la Critique à Cannes en 2007. En 2013, elle adapte "Wakolda" le roman qu'elle vient d'écrire qui traite du passé trouble de l'Argentine au sortir de la Seconde Guerre Mondiale quand dignitaires et seconds couteaux nazis en fuite, empruntant la sinistre "route des rats" (surnom donné aux réseaux d'exfiltration nazis) avaient pu trouver refuge dans les dictatures sud-américaines (Argentine, Chili, Paraguay, Uruguay, Equateur, Bolivie, Vénézuela) avec la bénédiction et souvent le soutien entre autres de l'Eglise catholique, des Etats-Unis ou de l'Espagne franquiste. Progressivement une importante colonie allemande avait ainsi pu prospérer sur place en toute impunité, étendant ses réseaux d'influence. Cette période trouble qui fait sérieusement tâche dans le contexte d'après-guerre reste méconnue et le cinéma l'a relativement peu explorée hormis l'intrigant et exemplaire "Ces garçons qui venaient du Brésil" de Franklin J Schaffner (1968). Lucia Puenza fait donc œuvre utile en rafraichissant nos mémoires avec cette fiction située à l'orée des années soixante alors qu'une famille venant d'hériter d'un hôtel à Bariloche (station hivernale du Sud de l'Argentine ancien refuge de nombreux nazis) prend comme premier client un mystérieux médecin qui n'est autre que Josef Mengele en cavale, cherchant à échapper au Mossad. La jeune réalisatrice montre parfaitement l'atmosphère étouffante qui règne alors dans la petite ville où la germanisation de la population locale semble aller bon train. Le mystérieux docteur joué par un Alex Brendemühl au faux air de Laurence Olivier dont on sait qu'il interpréta sur la fin de sa carrière un inoubliable dentiste nazi sadique dans "Marathon Man" de John Schlesinger (1976), s'immisce insidieusement dans la famille via une emprise grandissante sur Lilith, la cadette de douze ans en proie à un retard de croissance qui en fait la risée de sa classe et dont il convainc sa mère (Natalie Oreiro) de lui laisser subir un traitement hormonal expérimental. Avec la jeune Lilith en doute sur son identité sexuelle, Lucia Puenzo retrouve un de ses thèmes favoris qu'elle peut aisément confondre avec l'obsession de Mengele pour l'eugénisme qui ne l'a pas quitté malgré la fin apocalyptique de l'aventure hitlérienne. Le grand mérite du film tient justement dans la perception ressentie de la rémanence de la folie aryenne qui bien que détruite par les armes cherche et parvient toujours à se survivre à elle-même. Inquiétant, froid et fascinant à l'image du docteur Mengele, le film de Lucia Puenzo avec une économie d'effets remarquable mais quelques images fortes de sens, nous conduit au plus profond des déviances de l'esprit humain.
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