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Un visiteur
5,0
Publiée le 7 août 2014
Un film incroyable, envoûtant, vu en avant-première à Marmande, la salle était un peu réticente au tout début (ça se sent bizarrement). La couple Niels Arestrup/Guy marchand est l'une des trouvailles de ce film inclassable... Dommage qu'ils sortent en plein mis d'août !!!
Un très beau film lent et subtil. Des portraits d hommes intenses et tout en finesse à travers un sujet universel de quête de ses origines. Le couple arestrup et marchand étonnant et réjouissant. A voir absolument !!!
Voici un très, très beau film! Voilà bien longtemps que je n'avais vu Niels Arestrup dans un rôle tout en retenue, tout en pudeur. Guy Marchand est également dans un rôle à contrecourant. Et ces deux-là nous surprennent dans les rôles qu'ils occupent. Lior Askenazi et Emma de Caunes sont aussi parfaits dans leurs interprétations. Voilà un film, qui nous fait voyager, qui nous transporte de Tel Aviv à Paris, puis dans le sud-ouest de la France. Qu'est-ce qu'un père? Qu'est-ce qu'une mère fait exister de ce qu'est un père ? Qu'est-ce que devenir père, mère ou en être empêché(e)? Telles sont quelques unes des questions posées par ce film. Quand le désir se tourne ailleurs, quelles en sont les possibles conséquences? Qui est coupable et y-a-t-il lieu de s'interroger sur l'existence d'un(e) coupable? Lorsque l'enfant est là, le reste devrait s'effacer.
Hanoch quitte Israël suite semble-t-il à une paternité non désirée, il se rend en Gironde. L’inspecteur Vardi de la section des personnes disparues va être mis sur les traces d’Hanoch retrouvé inconscient sur une dune.Ce film est lent, peuplé de silences et de paysages, mais ces longueurs ne sont pas gênantes, parce que le film dure moins d’une heure et demie. Ceci créé une certaine profondeur à cette histoire qui malgré les apparence n’est pas un thriller.Il s’agit plutôt d’une belle galerie de portraits très réussis avec de très bons acteurs. C’est ce pour quoi ce film vaut le détour.
on connait niels Aresturp surtout pour ses rôles d'homme dur, voir de salop. Mais dans ce film, il excelle de douceur et de fatigue, bref c'est un acteur virtuose et ce film est magnifique avec ses silences
Si l'on peut savoir gré à ce nouveau réalisateur d'explorer pour son premier film des rivages peu explorés et des situations rares et originales, on pourra lui reprocher l'abus de lenteurs et de silences ainsi qu'un scénario trop plein d'invraisemblances et de coïncidences. Le casting d'excellence permet d'endurer patiemment les langueurs de personnages déprimés et neurasthéniques. Arestrup et Marchand en vieux couple gay, sans oublier la pimpante et trop rare Emma de Caunes sont les ornements d'un film assez moyen.
On reproche souvent aux films, notamment américains, de trop surligner leurs propos et de manquer de la subtilité que l'ellipse ou le non-dit peuvent apporter à un récit. S'il est donc parfois payant de ne pas tout expliciter pour le spectateur en faisant appel à son intelligence dans l'interprétation de ce qu'il voit, il faut quand même savoir garder le sens de la mesure. Parce qu'à trop vouloir laisser planer le mystère on finit par perdre le spectateur et faire un film inintéressant et ennuyeux. C'est malheureusement le cas de ce film. Le réalisateur laisse beaucoup trop de choses dans l'ombre et l'histoire qu'il nous présente, plus qu'ennuyeuse, en devient irritante. De plus, les deux personnages principaux sont deux hommes tous deux en pleine déprime ( voire pour l'un en pleine dépression), du coup le film lui-même en devient déprimant à regarder. On se désintéresse du secret qui semble lier ces deux hommes et quand la vérité surgie, on se prend à se dire tout ça pour ça ! Bref un film peu intéressant qui étire en longueur ( et ce même s'il fait moins d'une heure trente) une intrigue bien peu passionnante qui a force d'ellipse en devient carrément insipide et ce malgré la présence toujours impressionnante de Niels Arestrup. Un petit film parfaitement évitable et en tout cas oubliable sans grand regret.
Après une séquence d’introduction située en Israël, on se retrouve soudainement dans les rues parisiennes à promener le chien de Niels Arestrup ; un sentiment de confusion qui ne nous quittera pas tout au long du film. La dune s’intéresse en fait aux deux personnages que sont Ruben et ce mystérieux homme qui à priori ne semblent pas se connaître mais partageant assurément un lien. Disons-le franchement même si le scénario tente d’alimenter le suspense sur cette relation, on devine aisément de quoi il en retourne. Quant à l’enquête menée par l’inspecteur, elle n’est pas très captivante et les occasions de décrocher ne manquent malheureusement pas.
septiemeartetdemi.com - La France a toujours bien aimé les films narrant la courte tranche de vie de personnages austères, généralement d'origine maghrébine (ici, ils sont israëliens). Parfois, on est très forts pour rendre agréable ce genre de concept, même si l'intérêt de prendre un matériau de base déplaisant est un point de vue difficilement défendable si on ne met pas une volonté au moins aussi forte que celle de distraire le spectateur à la place. Là, ce n'est pas agréable.
La mise dans l'ambiance est longue ; on pourrait dire contemplative mais il nous faut réfléchir et il n'y a pas d'images particulièrement épatantes. On est emporté par un Niels Arestrup insipide et geignard vers un débouché convenu et sans impact. Bref, seules jolies fleurs sur ce tableau automnal : Emma de Caunes et la langue hébraïque.
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4,0
Publiée le 18 octobre 2020
La Dune est bien écrit et réalisé et les acteurs sont tous bons. Enfin ceux que je connais Niels Arestrup et Guy Marchand. Toute l'histoire est intrigante avec chaque détail qui est nuancé pour une bonne raison. Le mystère vous engage dès le début. Vous voulez rapidement comprendre ce qui se passe et comment les personnes dans le film sont connectées les unes aux autres. Cela prend un certain temps avant que tout ne devienne clair. C'est le genre de film qui vous fait deviner la fin et j'ai voulu le revoir pour apprécier tous les petits indices en cours de route. J'ai beaucoup aimé parler avec ma femme par la suite de toutes les différentes facettes des relations et de la façon dont tout était parfaitement logique à la fin. Les aspects culturels sont fascinants avec des contextes en Israël et en France. Tous les personnages sont des personnes intéressantes, des personnes authentiques avec de la profondeur et de l'authenticité il n'y a rien de faux ou de superficiel à leur sujet. Et j'aimerais être ami avec tous ces personnages...
Je sors de ce film bouleversée. M'attendant à un énième film français plan plan, vu et revu, j'ai été surprise par la grande qualité de La dune: image superbe, mise en scène subtile et juste, des acteurs brillants. Peu de dialogues, mais on ne s'ennuie pas du tout, tenus par l'intrigue captivante et très touchante. Hâte de voir le prochain film du réalisateur!
J'ai été charmée par ce joli film...il évoque les solitudes...montre de belles routes, de beaux paysages...je trouve que ce genre de film devient rare ces derniers temps...
Un film correcte.Arestrup est un flic désabusé qui recherche les personnes disparues. Marchand ( bon, dieu qu'il a veilli) est son mec ( si, si).On jour on retrouve un amnésique sur une dune près de l'océan Atlantique. Arestrup se charge de l'enquête. Parmi les témoins rencontrés, la fille De Caune, toujours aussi belle.L'ambiance est donc assez noir, le thème général, assez dure (la filiation et surtout l'amour entre deux vieilles pédales) mais la fille De Caune amène une vraie énergie est beaucoup d' optimisme.A voir, donc, mais peut ètre plus à la télé;N.B.: la scène d'ouverture est à ne pas manquer.