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Sylvain P
335 abonnés
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4,0
Publiée le 6 février 2014
Chronique d'un déchirement amoureux, 37°4 S pose la question, peu abordée, de la vie ultra-marine et isolée. La beauté des paysages, comme des acteurs, contribue à l'onirisme de cette vision pessimiste.
L'intérêt de ce film est principalement de mettre un coup de projecteur sur l'île de Tristan da Cunha isolée au milieu de l'Atlantique à 2438 km de la terre la plus proche. On est donc plus proche du documentaire que de la fiction. Le réalisateur en ramène du moins de très belles images.
37°4 S, ce sont les coordonnées de Tristan da Cunha, une île du pacifique membre du Commonwealth britannique. Organisé en une communauté soudée, la population de deux-cent soixante dix habitants vit quasiment en autarcie, juste au-dessus des quarantièmes rugissantes. La plupart des jeunes gens décident de rester vivre paisiblement sur l’île. Cependant, il est permit au adolescent de partir étudier en Angleterre dès l’âge de seize ans. C’est le dilemme qui se pose à Nick (Riaan Repetto) dont la petite amie, Anne (Natalie Swain) souhaite partir en Europe pour poursuivre ses études. Désabusé et hésitant, le jeune homme amoureux de sa terre est déchiré entre le désir de la suivre et l’inquiétude de quitter sa vie insulaire. Adriano Valerio le filme, vagabondant sur son île, et nous livre, brut, ses impressions et ses angoisses.
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