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Un visiteur
4,5
Publiée le 11 février 2014
on passe un bon émouvant.réflexion sur le couple, la vieillesse, la marginalité. le thème très classique. La joie, la tendresse simple ,semblent difficiles dans le couple institué.... Tout semble si simple dans une nouvelle rencontre .Pourtant l'échéance sera la même sans une attention vive sur l'altérité de l"autre
Ai-je aimé cette "renaissance" à la vie ? Oui, mais je n'ai pas été enthousiasmé. Certes le jeu de Karin VIARD est subtil, affûté, en tension. On admettra le postulat que cette errance est nécessaire à sa régénérescence, mais, l'histoire ne nous épargne pas quelques facilités d'écriture en balisant les rencontres de notre héroïne - femme dans sa maturité - de manière un peu convenue : 1/- l'amour improbable, 2/- la bienveillante générosité du regard pour la jeunesse (favoriser la prise de conscience qu'on peut être acteur de sa vie > la jeune fille un peu paumée) et 3/- l'empathie tendre pour le 4ème âge (la vielle dame qui n'attend plus rien de la vie ... superbement incarnée par l'ex "Mme Cruchot" .. eh oui, la touchante Claude Gensac). Et peut-être relèverez-vous comme moi que, bizarrement, notre héroïne fait vraiment peu cas de ses enfants dans son errance.
C'est très lent, très féministe. Karin Viard joue la nunuche qui pète un plomb à 50 ans et qui tente de se ressourcer à Saint Gilles croix de vie! Pourquoi pas...Les scènes se succèdent avec des personnages secondaires auxquels on ne peut s'attacher faute de temps (l'amant taulard emprisonné pour quel crime? il a l'air si mignon avec tous ses bons sentiments; et de quoi vit-il? La rencontre Lulu/grand-mère avec ce pseudo vol de sac. Irréaliste. La patronne de bar caricaturalement méchante et la petite serveuse qui encaisse sans broncher devant les clients. Irréaliste. On ne connait rien de leurs vies. Tout sonne faux dans cette parenthèse bistrot, jusqu'à la colère de la grand-mère pour sauver l'honneur de la petite. Certaines critiques ont trouvé ce film drôle? Ah bon? Il faudra qu'on m'explique. J'en suis ressorti plus déprimé qu'autre chose. Seule l'immense Claude Gensac m'a permis de tenir la longueur. Merci Claude, sans vous, je me serais tiré une balle dans le caisson.
Excellent film dur le désarroi des quinquas usés par le système ...dommage que tout le film se passe en Vendée alors qu'on voudrait nous faire croire que l'on se situe à Angers...seule petite faiblesse du film
Après son très beau "Queen of Montreuil, Solveig Anspach adapte une BD et nous offre encore un moment magique. J'aime la poésie de son regard sur ses personnages et sur les lieux qu'elle filme. St Gilles Croix de Vie et St Hilaire de Riez offrent ici leur ciel gris des mois hors-saison : "La mer quand même Dans ses rouleaux continue Son même thème Sa chanson vide et têtue"...C'est sensible, c'est tendre, et c'est remarquablement interprété, de Bouli Lanners à Claude Gensac, et par une Karin Viard débarrassée de ce qui m'énerve chez Karin Viard . C'est juste et délicat.
Scénario bien ficelé, très bon acteurs, mais mise en scène paresseuse au possible. On mettra ça sur le compte d'un budget resserré, j'imagine. Quand même, quelle déception !
Les seconds rôles sont particulièrement réussis. Les moments avec la mamie très forts et réjouissants. Encore une quête bien filmée. On en sort ressourcé, c'est suffisant par les temps qui courent.
Un entretien d’embauche qui foire, une vacherie gratuite du mari, un train loupé… Et hop, Lulu largue les amarres familiales pour s’offrir une petite fugue en bord de mer. Et pour se retrouver dans un mobil home d’un camping vendéen, il faut vraiment en avoir marre !
Car ça ne peut pas être pour le gros Charles et ses frères déjantés qu’on plaque tout ! Même si elle trouve tendresse et respect auprès de ces personnages fantasques et touchants de sincérité. Une autre belle rencontre, avec une vielle dame qui met la solidarité féminine à l’oeuvre, va aider Lulu à se retrouver. La femme nue redevient femme forte après son échappée belle. Partir, se lâcher et puis revenir… Sa virée fait un peu penser à celle d’une autre belle fugueuse, Betty/Deneuve, dans « Elle s’en va ».
Alors, déprime ? Moment d’égarement ? Désir d’ailleurs ? Lâcher prise ? Un peu de tout ça, pour une histoire simple bourrée de bons sentiments. Karine Viard est parfaite de sensibilité. Entre mélancolie et fantaisie. Et comme elle, ce film balance entre-deux genres. Entre comédie sociale et burlesque déjanté, entre étude psychologique et légèreté poétique. Les ruptures de ton peuvent dérouter. Elles font à la fois le charme de Lulu et sa limite.
Karin Viard est bien l’une des meilleures actrices françaises aujourd’hui, ce film le confirme. Mais à part ça, il n’y pas grand-chose à tirer de ce Lulu femme nue qui se laisse malgré tout regarder mais qui s’oubliera presque aussi vite…