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mazou31
98 abonnés
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4,0
Publiée le 24 novembre 2014
Adaptation d’une BD, ce film est attachant, très attachant, par la finesse de l’histoire et la beauté intérieure, discrète et émouvante, des personnages, tous remarquablement interprétés (mais Karin Viard au-dessus du lot, comme toujours). C’est l’histoire d’une émancipation tardive, d’une reconstruction intérieure. Celle d’une femme négligée, écrasée de responsabilités et de déceptions, qui se dépouille de ses oripeaux pour se mettre à nu, grâce à un bon nounours et une vieille toupie, et enfin devenir elle-même et s’épanouir. Tout cela dans un style naturaliste, beau et simple, et des photographies de ciels vendéens splendides.
Un film tout en simplicité, mais d'une beauté confondante, beauté des acteurs tout d'abord, Karin Viard en tête, puis beauté des sentiments, entre Karin Viard & Bouli Lanners, puis entre Karin Viard & Claude Gensac. Un film simple donc, mais attachant.
Ou la renaissance d'une femme qui s'est oubliée et effacée dans la routine de sa vie. C'est beau... C'est simple... Ça rend heureux... Les acteurs sont parfait, mention spéciale au duo de "clowns" que j'ai vraiment adoré Pascal Demolon et Philippe Rebbot, ils sont tout simplement géniaux et solaires dans ce film !! Bref c'est un rayon de soleil qui nous redonne le sourire. Tout plaquer pour s'évader, ça donne envie...
Avec cette histoire baignée d’optimisme et d’humanisme (deux caractéristiques récurrentes dans l’œuvre de Davodeau), le spectateur se laisse facilement prendre au jeu, emboitant le pas hésitant de cette femme comme les autres qui a eu un jour le courage de dire stop à une vie devenue trop banale et sans relief. Lulu fait rire, Lulu émeut par son caractère, par ses choix, par ses maladresses… Autour d’elle, les hommes sont pour la plupart bienveillants, et constituent au final une galerie de personnages drôles et bien sympathiques dans un film dont l’esprit rappelle par moment (en moins complexe et en moins sombre) le très beau film de Dupeyron « Mon âme par toi guérie« .
J'ai vu un film... d'une touchante sincérité et totalement habité par une Karine Viard tellement émouvante que j'en suis resté baba... On suit le parcours d'une femme qui s'est perdue sur les chemins de la vie et qui par un concours de circonstance, et par une série de rencontres va finir par se trouver et par se retrouver... Les scènes sont belles, les dialogues sont touchants et les "gueules" qui traversent sa vie vous touchent et vous marquent... Ce qui est beau également, c'est la façon dont la caméra colle au plus près des visages pour saisir les nuances de sentiments qui alternent au fur et à mesure des dialogues... Et le casting est vraiment sublime... Outrre Karine Viard, bien sûr, il faut souligner la présence de Claude Gensac (Les Gendarmes...) et Bouli Lanners avec ses comparses... Ici, pas de misérabilisme, mais des touches d'humanités révélées par touches et par impulsion de coeur...
Ce film est bien pourri. S'il pose initialement la problématique des envies inconciliables, enfin croit-on : le désir d'une vie maritale contre l'inexorable tentation de filer à l'anglaise, il tombe rapidement à plat. On est tout au long du film très curieux de la réception critique de son acte par les proches. Et là, c'est littéralement grotesque. Je n'étais pas particulièrement pour la réprobation générale ou un lynchage verbal dès son retour. Mais on est très loin de cela ! Elle rentre coupable, et sa famille lui pardonne immédiatement l'incartade. Le mari haï est si caricatural qu'au point névralgique du film, là où elle devrait s'expliquer et le réalisateur démontrer que rompre ses engagements familiaux est quelque chose de violent, celui-ci lui assène une bonne torgnole, elle s'évanouit, et prend ainsi sur lui tous les maux de son escapade adultérine. Voilà le cœur du film : une gifle qui rend caduc le dialogue qu'on a cru ourdi par l'heure et quart de film qui précède. Dès les premiers plans, on se dit : "Tiens, c'est peut-être complexe cette affaire : une femme qui se fuit, qui écoute ses contradictions, etc". Non, la situation est autrement claire : une femme malheureuse, qui n'aime plus son imbécile de conjoint - garagiste ! tu parles ! encore serait-il ophtalmologiste ce rustaud ! - qui d'ailleurs n'est aimé de personne pas même de ses propres enfants, et cette femme s'esbigne égoïstement pour rencontrer à nouveau la vie. Zéro contenu.
Les acteurs sont bons. Le formel est ok. Mais pitié le reste !
Solveig Anspach est islandaise. Vous savez ce peuple qui a décidé de ne pas payer la dette après la crise des « subprimes » qui a touché le pays voilà cinq ans, sans pour autant que cette nouvelle se propage autour de la planète. Le même état d’esprit semble animer la réalisatrice, rebelle efficace, ici ainsi que dans ses précédents films. Ce qui est souvent beau c’est cette faculté à distiller de savantes doses de poésie, de rêve, d’espoir, de romantisme dépassé en montrant plus qu’en dénonçant. Le regard doux qu’elle porte tout autant sur les plus moroses d’entre nous, les plus enfermés dans leur quotidien que sur les empêcheurs de tourner en rond, s’avère être un manque de condamnation salutaire. La désinvolture et la maladresse sont très bien entretenues.
Ici, elle utilise Karin Viard comme Marion Vernoux s’était servi de Fanny Ardant et Emmanuelle Bercot de Catherine Deneuve: une ode à leur actrice favorite, un aspect naturel comme si on suivait...
Karin Viard, excellente! Elle confirme ici qu'elle peut vraiment TOUT joué et très justement. Elle est vraiment irrésistible ici dans son rôle de femme paumée, fragile qui sur un coup de tête se laisse tenter par une escapade qui va la transformer ou du moins faire renaître la femme qu'il y avait avant de devenir une femme docile et soumise à la dictature de son mari.... Le reste du casting tient aussi plus que la route, Bouli Lanners en tête, il m 'a bien étonné dans ce rôle de solitaire sensible... Solitaire mais malgré tout , suivi par ses frangins qui apportent une ptite touche comique au film. C'est une histoire attendrissante sur une femme qui veut se réveiller et dans ce registre Karin Viard est, je répète, extra! Elle vaut à elle seule le coup d'oeil sur ce petit film sans prétention mais qui m'a touché par sa sincérité, son ambiance....
Une jolie histoire celle d'une femme à l'abandon delaisee par son mari perdue dans la routine de sa vie de mère et qui vole quelques semaines pour se retrouver... la chronologie de l'histoire est un peu vague mais karin viard et bouli lanners sont touchants...
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2,5
Publiée le 6 octobre 2016
L'histoire de Lulu (comme Lucie) qui, à dèfaut de changer complètement de vie, s'offre une petite fugue dans le dèpartement de la Vendèe! Lulu, qui en a marre de tout, largue les amarres du côtè de Saint-Hilaire-de-Riez et de Sion-sur-l'Ocèan! Se trouvera t-elle au bout du voyage ? Ce film français est en fait une adaptation cinèmatographique (très èloignèe) de la BD d'Etienne Davodeau, artiste qui vit, travaille et a choisi d'installer son intrigue en pays de la Loire! Un choix respectè par Sólveig Anspach, la rèalisatrice, qui a dècidèe de confier le rôle principal à Karin Viard. "Lulu, femme nue", c'est avant tout le parcours d'une femme qui se redècouvre après s'être perdue au fil des annèes en oubliant qui elle ètait, en oubliant ses rêves! La première partie du film est excellente avec deux comèdiens èpatants, Karin Viard et Bouli Lanners! La seconde partie avec Claude Gensac est dramatiquement dècevante! C'est èvident : ôtez Karin & Bouli, et il ne reste plus grand chose sur la magnifique plage de la côte vendèenne! Mais ils sont là, et on les regarde s'approcher, s'aimer sur une plage ou dans une caravane! Rien que pour ça, l'errance de cette femme marièe qui s'affranchit en devenant plus libre vaut le dètour...
J'étais assez curieux de voir ce film car je connais très bien les lieux ou le film a été tourné (Sion sur l'océan et sa corniche, St Hilaire de Riez, St Gilles Croix de Vie)..... Au niveau de l'histoire et de la fuite en avant de cette femme (ou l'on comprend qu'elle a un réelle besoin oxygène), on arrive a la suivre dans ses aventures et dans ses multiples rencontres plutot agréablement, d'autant que l'actrice principale est comme d'habitude excellente dans son role. La fin me laissera tout de meme un gout amer, me semblant un peu trop "convenue", du fait de plusieurs concours de circonstance qui feront que..... C'est dommage, un peu plus de témérité pour finir aurait été bienvenue. Pas trop mal tout de meme.
"Lulu femme nue" est un film étrangement divisé en deux. Il y a d'abord cette histoire tendre et surprenante entre deux acteurs géniaux (Bouli Lanners et Karin Viard), où l'on voit également au second plan des personnages originaux et particulièrement attachants. Et puis, soudainement, changement de décor: on en a fini avec Bouli Lanners et voilà la très amusante Claude Gensac qui apparaît. Le problème, ce n'est pas l'actrice, mais ce qu'elle raconte. Les préoccupations de cette dernière sont en effet peu intéressantes et sa relation avec Lulu est également peu emballante. Certaines scènes sont alors grossièrement caricaturales, le scénario de moins en moins audacieux et la mise en scène parfois très maladroite. Le final est un exemple parfait d'allergie au courage et donc désarmant de simplicité. S'il ne faut retenir que du positif, on gardera les trois beaux premiers quarts d'heure et une direction d'acteurs de haut niveau. Pour le reste, on repassera.
Un film de rencontres inopinées pour mieux se reconstruire. Karin Viard, avec toujours une scène de nu, court mais agréable, dans ses derniers films, et Claude Gensac, au sommet de son art. 2 étoiles et demie.
quel joli film !!! quelle belle histoire !!! des acteurs épatants, on ne présente plus Karin Viard et Bouli Lanners, tout en retenue et en émotion ! Mais quelle belle surprise de rencontre Pascal Demolon et Philippe Rebbot (déjantés, j'en ris encore...), et Claude Gensac, sortie de registre de "ma biiiiiche" ! Tous les petits rôles ont leur charme et leur importance. une mise en scène au cordeau, bref, un très bon moment !
Fable initiatique sur une quadra qui veut se rebiffer. Un parcours de vie semblable à la réalité d'une génération qui est passé à côté. Solveig Anspach nous délivre un portrait touchant et sincère. Karin Viard est à la mesure du rôle sans toute fois crier à la perfection. C'est doux et modéré mais pas assez névrosé pour susciter une folle envie de le revoir. Le voir déjà une fois est néanmoins conseiller.