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Votre avis sur Lulu femme nue ?
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Un film de femme presque entièrement porté par Karin Viard touchante de vérité qui mérite une fois de plus un César tant son jeu est parfait. Probablement la meilleure actrice française capable de passer des Randonneurs à des choses plus tragiques. Une pépite pour les réalisateurs tant sa palette est immense. Bravo.
Revenons au film où j'ai relevé quelques petites baisses de régime passagères et aussi vers la fin, des plans extérieurs surprenants sensés être dans la région angevine (la maison de Lulu entre autres) alors qu'à l'évidence, il s'agit de St-Hilaire-de-Riez dans le 85.
Néanmoins ce film est profondément réaliste et humain: on n'oubliera pas de sitôt la brochette de bigorneaux de Lulu !
Revenons au film où j'ai relevé quelques petites baisses de régime passagères et aussi vers la fin, des plans extérieurs surprenants sensés être dans la région angevine (la maison de Lulu entre autres) alors qu'à l'évidence, il s'agit de St-Hilaire-de-Riez dans le 85.
Néanmoins ce film est profondément réaliste et humain: on n'oubliera pas de sitôt la brochette de bigorneaux de Lulu !
Très émouvant, drôle, bien fait, bien joué, ça parle de l'essentiel, un film qui fait du bien
Karin Viard est l'une de mes actrices préférées, je vais systématiquement voir tous les films où elle apparait. celui-ci est un de ses meilleurs. certes, elle a a nouveaux un rôle de femme faible et, disons le, loseuse, mais elle apporte toute sa féminité et toutes sa palette d'émotions (qu'elle a très étendue) pour nous faire aimer et comprendre cette femme qui a désespérément besoin d'une parenthèse dans sa morne vie. et puis, quel plaisir de retrouver Claude Gensac!
tixou0
Mieux vaut tard que jamais ! Encore chrysalide alors que largement quadra, "Lulu" se prend en main - un peu par hasard - et devient imago, enfin "Lucie". Elle n'a pourtant pas beaucoup voyagé pour opérer ce (tardif) complément de métamorphose - un "saut de puce", des alentours ruraux d'Angers (Maine-et-Loire) où elle vit avec mari (une brute, à l'usage) et 3 enfants, à St-Gilles-Croix-de-Vie, au bord de la mer (Vendée). 130 kms environ. Mais, hors-saison, un séjour qui n'a rien d'une villégiature balnéaire : débutant sur un entretien d'embauche qui capote, il va (hasard ou destinée ?) faire rencontrer à la jeune femme l'amour (Charles, un marginal un peu paumé), mais aussi une figure maternelle improbable (Marthe) - la conjonction des sentiments la révélant au passage d'abord à elle-même.
L'histoire est relativement banale, mais c'est plutôt bien écrit, et réalisé avec simplicité et fluidité. Karin Viard (retrouvant Solveig Anspach 15 ans après « Haut les Coeurs »), le visage nu (sans fard), convainc dans cette chronique sur une femme "nue", se débarrassant crânement d'une vie rassurante, mais sclérosante. Bouli Laners/Charles lui donne la réplique avec coeur.
Claude Gensac (86 ans), quant à elle, donne toute la mesure de son talent, de son métier, dans le rôle d'une vieille dame indigne autant qu'attachante, Marthe. On signalera dans la (petite, mais utile, et non réduite aux utilités) galerie de personnages secondaires, les 2 frères de Charles, impayables zigotos (Pascal Demolon alias Richard et Philippe Rebbot alias Jean-Marie). Ils protègent leur aîné, fragilisé par une "erreur judiciaire". Lequel protège Lulu. Celle-ci protégeant Virginie (jeune serveuse brutalisée par son ogresse de patronne - Corinne Masiero dans une partie habituelle, physique atypique oblige), avec Marthe (Lulu et elle se protégeant mutuellement)..... Une chaîne de protection(s), un emboîtage façon poupées russes. Optimiste et revigorant.
L'histoire est relativement banale, mais c'est plutôt bien écrit, et réalisé avec simplicité et fluidité. Karin Viard (retrouvant Solveig Anspach 15 ans après « Haut les Coeurs »), le visage nu (sans fard), convainc dans cette chronique sur une femme "nue", se débarrassant crânement d'une vie rassurante, mais sclérosante. Bouli Laners/Charles lui donne la réplique avec coeur.
Claude Gensac (86 ans), quant à elle, donne toute la mesure de son talent, de son métier, dans le rôle d'une vieille dame indigne autant qu'attachante, Marthe. On signalera dans la (petite, mais utile, et non réduite aux utilités) galerie de personnages secondaires, les 2 frères de Charles, impayables zigotos (Pascal Demolon alias Richard et Philippe Rebbot alias Jean-Marie). Ils protègent leur aîné, fragilisé par une "erreur judiciaire". Lequel protège Lulu. Celle-ci protégeant Virginie (jeune serveuse brutalisée par son ogresse de patronne - Corinne Masiero dans une partie habituelle, physique atypique oblige), avec Marthe (Lulu et elle se protégeant mutuellement)..... Une chaîne de protection(s), un emboîtage façon poupées russes. Optimiste et revigorant.
Très beau film. On en ressort ému mais aussi joyeux et avec plein d'envie de vie et de RESPIRER comme Lulu. J'ai mis un certain temps à rentrer dans l'histoire pourtant, assez plate au départ. On a même envie de mettre des claques à Lulu , tant elle est endormie dans sa vie. Sa rencontre avec cet homme au grand coeur (et ses frères sortis d'un drôle de monde !!) semble un peu surfaite. Je n'y croyais pas en me disant : "c'est vu et revu". Mais ohh magie, la réalisatrice apporte autre chose dans son film, justement de rarement vu (mais au final rien de surprenant de sa part). Son film bifurque sans cesse en fait d'une situation à une autre, par des personnages secondaires (qui font tout le film et son sel) truculents, bouleversants (ahhh claude Gensac, mon enfance! Quelle actrice et rôle ! Ses scènes sont les meilleures du film). La "reconstruction" de Lulu est magnifique, bien sur portée par Karine Viard de plus en plus belle (full frontal quand même) et émouvante. Sa carrière est juste splendide. Les relations de tous ces personnages assez particuliers, pas du tout caricaturaux, sont intéressantes (surprise avec la soeur puis la fille ado de Lulu). L'univers de la réalisatrice reste donc tjs aussi à part, c'est ça la magie de son art. J'adore et merci d'oser autre chose, de sensible, de frais, de léger et puissant en même temps, d'emmener ses acteurs loin et dans autre chose (Bouli Lanners est à redécouvrir, il est un vrai bel amoureux!). C'est aussi bien filmé, au plus près des sensations des personnages et des paysages du Pays de Loire, splendides. Je recommande dc plus que vivement, pour prendre une bouffée d'air et de vie !
Un film FR3. Quel ennui pour Karine Viard et les spectateurs. On savait que St Jean de Monts c'est triste en hiver, mais c'est pire que triste. Normalement un film, c'est avant tout une histoire : là des le début on connaît la fin. Meme si elle perd son téléphone, pour nous tout est téléphoné. Jusqu'à l'épisode du SAMU qui ne nous surprend pas. A fuir.
Grand jeu d'acteurs, superbe interprétation à la fois émouvante et drôle. Juste pour info, le film n'a pas été tourné en Bretagne mais à Saint Gilles croix de Vie (Vendée).
Encore un film de héros paumés, ça en devient agaçant.
Franchement, la mère qui abandonne sa famille, donne peu de nouvelles, ne se soucie pas de savoir si elle fait de la peine à ses proches et qui va dormir chez le premier venu qu'elle croise et qui lui bousille son tel, pas possible. Et elle revient tout sourire chez elle au bout de qq semaines en disant "je vais bien" à sa fille... Le comble de l'égoïsme. Mais bon comme c'est de la fiction, la fille est très compréhensive !
Franchement, la mère qui abandonne sa famille, donne peu de nouvelles, ne se soucie pas de savoir si elle fait de la peine à ses proches et qui va dormir chez le premier venu qu'elle croise et qui lui bousille son tel, pas possible. Et elle revient tout sourire chez elle au bout de qq semaines en disant "je vais bien" à sa fille... Le comble de l'égoïsme. Mais bon comme c'est de la fiction, la fille est très compréhensive !
Vu en avant première : en ces temps moroses, un film rafraîchissant qui met du baume au coeur, aux couleurs de sa réalisatrice et de tous ses acteurs. Mention spécial à Philippe Rebbot que j'ai toujours plaisir à retrouver !
C'est plutôt mignon, bien joué, mais on l'a vu 10 fois ce film, à tel point qu'on peut prévoir chaque scène... dommage !
selenie
La réalisatrice franco-islandaise de l'excellent "Back Soon" (2007) retrouve son actrice Césarisée pour leur film "Haut les Coeurs" (1999) avec ce road-movie qui mêle réalisme social et comédie loufoque. Karin Viard est Lulu donc, une épouse peu heureuse qui erre dans une petite ville côtière après un entretien d'embauche râté. Elle rencontre un trio de trublions loosers mais qui ont le coeur sur la main, et des copines de générations différentes... Adapté d'une BD de Etienne Davodeau (2008) ce film conte un instant de vie, un tournant dans la vie d'une femme qui passe d'épouse perdue, un peu soumise et un peu cruche aussi vers l'indépendance, l'éveil d'une personne qui a encore du chemin à accomplir vers l'épanouissement. On peut regretter cette mode du paumé sympa VS bosseur con, dans la même logique dans la dénonciation patron-employé ; un peu facile... Néanmoins le juste milieu entre cinéma vérité et humour léger est parfait. Un joli film qui offre quelques scènes marrantes, de l'émotion et finalement un message d'espoir qui se dessine. Bon point pour le casting, outre Karin Viard et Bouli Lanners (étonnant contre-emploi) on salue l'adorable Claude Gensac (mme Cruchot-De Funès dans la saga des Gendarmes !) et Pascal Demolon (potentiel énorme mais toujours aussi peu révélé). Une belle surprise, agréable et touchant.
vidalger
Un petit film qui ne changera pas l'histoire du cinéma français mais qui pourra vous faire vous sentir meilleur à la sortie. Avec un budget étique, dans le cadre miteux et hivernal d'une station balnéaire de deuxième catégorie, sur une histoire qui commence à sérieusement sentir le déjà-vu (la femme qui décide de laisser tomber mari et famille pour vivre une parenthèse de vie rêvée), Solveig Anspach réussit à nous intéresser au destin sans grâce de Lulu. Karin Viard tient ici le rôle de Deneuve en femme en rupture de ban. Les autres comparses et notamment Bouli Lanners sont tous
parfaits. Manquent peut-être un grain de folie, une surprise, un rebondissement, un vrai drame? Le fait est qu'on finit par bailler un peu, à la fin, quand se profile une fin aussi prévisible...
parfaits. Manquent peut-être un grain de folie, une surprise, un rebondissement, un vrai drame? Le fait est qu'on finit par bailler un peu, à la fin, quand se profile une fin aussi prévisible...
Personnellement, j'ai moins aimé le film que la BD de Davodeau (qui fait une apparition). Problème de rythme, de montage, ou tout simplement le manque de surprise ? La personne qui m'accompagnait, et n'avait pas lu la BD, a été plus séduite. En tous cas, c'est un film qui a une teinte "années 80-90", avec des bons sentiments à la lisière de la naïveté mais également quelques moments très réussis, ainsi que des seconds rôles originaux.
Rien de bien particulier dans cette histoire pitoresque. Seul interet madame Claude Gensac.
Solveig Anspach fait un bon travail de réalisatrice, les plans sont parfaits, l'histoire est bien amenée, certaines situations sont très drôles. C'est la bande dessinée "Lulu femme nue" d'Etienne Davodeau qui a inspiré la réalisatrice. Cette parenthèse de quelques jours que s'offre cette femme, brimée pendant des années par son mari, oscille entre tristesse et bonheur. Karin Viard (dommage que cette actrice joue un peu toujours dans le même registre, celui des femmes un peu paumées) et Bouli Lanners, sont tous deux formidables. La fin vire presque au pathos mais beau rappel toutefois sur l'idée que : la vie est trop courte pour passer à coté...
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