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BeatJunky
154 abonnés
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4,0
Publiée le 29 septembre 2014
Karin Viard, excellente! Elle confirme ici qu'elle peut vraiment TOUT joué et très justement. Elle est vraiment irrésistible ici dans son rôle de femme paumée, fragile qui sur un coup de tête se laisse tenter par une escapade qui va la transformer ou du moins faire renaître la femme qu'il y avait avant de devenir une femme docile et soumise à la dictature de son mari.... Le reste du casting tient aussi plus que la route, Bouli Lanners en tête, il m 'a bien étonné dans ce rôle de solitaire sensible... Solitaire mais malgré tout , suivi par ses frangins qui apportent une ptite touche comique au film. C'est une histoire attendrissante sur une femme qui veut se réveiller et dans ce registre Karin Viard est, je répète, extra! Elle vaut à elle seule le coup d'oeil sur ce petit film sans prétention mais qui m'a touché par sa sincérité, son ambiance....
Lulu, c’est Lucy, la quarantaine mariée et deux enfants ; on la découvre lors d’un entretien d’embauche qui se déroule mal ; elle n’a pas le profil de l’emploi, elle la mère au foyer. Mais, elle est à un tournant de sa vie et sans préméditation, au terme de l’entretien, elle décide de ne pas rentrer chez elle et de s’octroyer quelques jours pour elle. Durant ces quelques jours, elle va croiser un gros nounours dont elle va être amoureuse, une vieille dame qu’elle va prendre sous son aile et une jeune fille qu’elle amène sur la voie de l’émancipation. Paradoxe tant elle-même est peu libre de ses propres choix. A travers ce road movie français aux accents de feel good movie, Solveig Anspach nous montre comment cette femme gauche va sortir en quelques jours de sa chrysalide. Karin Viard est pleine d’humanité dans ce film et les personnages qu’elle rencontre sont très bien écrits ; belle approche de la complexité des rapports humains. On pouvait déplorer que les Dardenne dans « 2 jours 1 nuit » à vouloir intégrer trop de personnages, les traitaient de manière expéditive ; ici, les rencontres qui permettent à Lulu de se reconstruire sont peu nombreuses et donc profondes. Pleins de bons sentiments sur une histoire simple, mais pas neuneu. Au cours de ce voyage initiatique, Karin Viard croise des personnages et surtout des acteurs formidables ; Bouli Lanners et Mme De Funès alias Claude Gensac en mamie formidable qui a dû attendre d’être octogénaire pour avoir un de ses plus beaux rôles. Comme quoi tout arrive à qui sait attendre. La réalisatrice nous avait offert un film burlesque en diable en 2012 avec « Queen of Montreuil » ; là, elle hésite perpétuellement entre burlesque et réalisme sociale. Dans un film quelque fois terne, les excentricités à la Kervern tombent comme un cheveu sur la soupe ; soit trop peu nombreuses soit inutiles. Aussi son final sensationnaliste dénote par rapport au ton général du film ; désarçonnant. Un beau trajet personnel au plus proche de Viard malgré des imperfections.
Formidable oh oh ce film est formidable formidable formidable Très très bon film Français excepté le titre pas génial je me suis régalée tout y était ainsi que de beaux paysages et une pléiade de merveilleux comédiens très inspirés avec le couple Viard Lanners un grand film à consommer sans modération
Etienne Davodeau aime les gens simples mais vrais. Solveig Anspach aime les femmes rebelles. Lulu est une femme jaillie du crayon du dessinateur : elle est à la fois simple et rebelle. La rencontre entre Solveig Anspach et Etienne Davodeau ne pouvait qu'être une réussite. Lulu est mariée, mère de trois enfants ; au chômage, elle se fait éconduire par un employeur machiste et passablement stupide. Alors qu'elle se trouve à Saint-Gilles-Croix-de-Vie et qu'elle devrait retourner à Angers, elle décide de rester sur place et de prendre le temps comme il vient. Trois rencontres vont ponctuer son errance : un semi-clochard qui a connu la prison et avec lequel elle va unir sa solitude ; une vieille femme qui aurait toutes les raisons d'en vouloir à celle qui a voulu lui dérober son sac à main, mais qui, dans un élan de générosité, va trouver en Lulu une amie, une compagne ; enfin une très jeune fille qui décide de se rebeller contre sa patronne qui ne cesse de l'humilier. Et voilà comment Lulu devient une "femme nue", se dépouillant de toutes les convenances sociales pour rejoindre les mal-aimés, les solitaires, les marginaux. Le film est tout bonnement humain : la caméra se situe d'ailleurs toujours à hauteur d'homme - et de femme -, toujours respectueuse des êtres dont elle enregistre l'humble existence. Karin Viard "est" Lulu et le verbe "être" ne doit pas être compris comme dans les castings américains, mais bien comme exprimant la fusion de l'actrice et de son personnage. Sans excès malgré tout. Il y a de la dignité dans l'attitude de Karin Viard, tout comme dans celle de la réalisatrice. De même, Bouli Lanners offre son profil enrobé et sans grâce pour se fondre dans le personnage de Charles, sorte d'épave qui a connu bien des malheurs avant de rencontrer l'âme soeur. Et puis il y a Claude Gensac : ah ! nous sommes à des lieues et des lieues des grandes bourgeoises qu'elle a si bien incarnées. Ici c'est d'une vieille femme qu'il s'agit, qui dispose cependant d'une belle énergie et qui est capable de redonner le moral à celle qui en manquait tellement. Et nous n'oublions pas les autres acteurs et actrices qui tous mettent leur talent au service d'un film où l'humanité est déclinée en diverses facettes, où les générations trouvent le moyen de s'épauler et de faire front contre la méchanceté, le pouvoir des prétendus forts, les discriminations de toute espèce.
Lent lent lent. Sauvé du naufrage par la qualité du jeu de Karin Viard, la tendresse de Bouli Lanners, la poigne de Claude Gensac et de l'ensemble des seconds rôles. Pour le reste, une gentille histoire improbable à l'ambiance BD dans un décor improbable et pénible de station balnéaire en plein hiver, vide et froide. On se demande si la référence final au problème des femmes battues est là pour sauver le film d'une fin bien plate ou si c'est là son véritable sujet. Dans ce dernier cas, et c'est de loin celui que je préfère, il change bien évidemment la lecture du film...et ça le sauve de l'océan d'ennui dans lequel il m'aura plongé.
Une femme qui ne se sent pas comprise, pas aidée, voir pas ou plus aimée par sa famille, sent le réel besoin de faire un break. Un break pour se retrouver seule avec elle même, changer d'air, au bord de la mer, Elle ne reste pas longtemps seule puisque survient des rencontres, de belle rencontres avec de "beaux personnages" qui prennent soin d'elle comme elle prend soin des autres. Ces rencontres paraissent un peu trop faciles et évidentes... Mais elle revit, elle respire comme elle nous donne envie de respirer... Une Karin Viard parfaite et de très beaux seconds rôles nous permettent de suivre cette évasion sans trop se poser de questions.
Le scenario , les rencontres , les situations , tout cela n'est pas tres credible. Le film lui hesite entre comedie et emotion sans jamais reussir d'un cote ou de l'autre. Mais il reste malgres tout de bon comédiens surtout les seconds roles tres bien.
Très beau film. On en ressort ému mais aussi joyeux et avec plein d'envie de vie et de RESPIRER comme Lulu. J'ai mis un certain temps à rentrer dans l'histoire pourtant, assez plate au départ. On a même envie de mettre des claques à Lulu , tant elle est endormie dans sa vie. Sa rencontre avec cet homme au grand coeur (et ses frères sortis d'un drôle de monde !!) semble un peu surfaite. Je n'y croyais pas en me disant : "c'est vu et revu". Mais ohh magie, la réalisatrice apporte autre chose dans son film, justement de rarement vu (mais au final rien de surprenant de sa part). Son film bifurque sans cesse en fait d'une situation à une autre, par des personnages secondaires (qui font tout le film et son sel) truculents, bouleversants (ahhh claude Gensac, mon enfance! Quelle actrice et rôle ! Ses scènes sont les meilleures du film). La "reconstruction" de Lulu est magnifique, bien sur portée par Karine Viard de plus en plus belle (full frontal quand même) et émouvante. Sa carrière est juste splendide. Les relations de tous ces personnages assez particuliers, pas du tout caricaturaux, sont intéressantes (surprise avec la soeur puis la fille ado de Lulu). L'univers de la réalisatrice reste donc tjs aussi à part, c'est ça la magie de son art. J'adore et merci d'oser autre chose, de sensible, de frais, de léger et puissant en même temps, d'emmener ses acteurs loin et dans autre chose (Bouli Lanners est à redécouvrir, il est un vrai bel amoureux!). C'est aussi bien filmé, au plus près des sensations des personnages et des paysages du Pays de Loire, splendides. Je recommande dc plus que vivement, pour prendre une bouffée d'air et de vie !
Très joli film que cette Lulu, femme nue. Si les clichés et grosses ficelles ne sont pas toujours évitées, c'est avec grand plaisir qu'on suit cette grande actrice qu'est Karine Viard lors de ce voyage initiatique à la recherche de soi.
Pas le meilleur film de la réalisatrice, c'est sûr, mais tout de même quelques moments agréables surtout lorsque Bouli Lanners, Philippe Rebbot et Pascal Demolon sont à l'écran. Les relations entre femmes sont, elles, plutôt convenues et sans surprise.
Le scénario raconte comment une femme mariée, suite à un entretien d'embauche qui n'aboutit pas, décroche de sa vie habituelle, ne retourne pas chez elle où l'attendent mari et enfants. Elle reste donc plusieurs jours dans cette ville inconnue et fait trois rencontres avec des personnages étranges. Après quoi elle retournera chez elle. Plutôt moyen, en fin de compte. Malgré un bon début (l'entretien d'embauche) le film s'enfonce dans les bons sentiments avec des personnages trop stéréotypés et caricaturaux. Cela apparaît très pré-fabriqué, artificiel, non réaliste. Toutefois l'actrice Karine Viard est formidable, comme d'habitude.
Tendre et émouvant, ce portrait d'une femme qui décide un jour de prendre le large est porté par des acteurs superbes : Karin Viard évidemment, Bouli Lanners, Claude Gensac, Corinne Masiero mais aussi la jeune Solène Rigot. Adaptation d'une bande-dessinée d'Étienne Davodeau, le film aurait néanmoins mérité un brin plus de folie pour être pleinement convaincant.