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    Lulu femme nue
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    3,6
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    256 critiques spectateurs

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    ninilechat
    ninilechat

    74 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 février 2014
    Une petite daube, puisque c'est un petit film.

    J'avais bien aimé le premier film de Solveig Anspach, Hauts les cœurs, avec déjà Karin Viard.

    C'est quoi, l'histoire? Une femme qui a des soucis professionnels. Qui a des soucis d'argent. Qui a une vie privée nulle, un jour, plaque tout, ne rentre pas chez elle. Mais, me direz vous, j'ai vu ce film il y a quelques mois! Ca s'appelait Elle s'en va! Ben non, c'est un autre. La grande différence, c'est qu'Elle, c'était la grande Catherine. Même dans un rôle de woman next door, elle restait la Tsarine. Et puis, elle finissait dans les draps de Gerard Garouste -autrement plus classe que ceux de Bouli Lanners....

    Karin Viard, elle, c'est la vraie woman next door. Elle est mal mariée à un garagiste; elle porte le jolie prénom de Lucie, mais tout le monde l'appelle Lulu, alors, va pour Lulu. Après un entretien d'embauche calamiteux à St Gilles Croix de Vie (qu'est ce que c'est moche!), elle ne reprend pas le train pour Angers. Son mari est fou de rage, sa sœur essaye de la chercher... La fugueuse est d'abord récupérée par un gentil ex-taulard, gardé comme le lait sur le feu par ses deux frères, les Dupond /Dupont des Branquignols, qui l'invite dans son mobil home; puis chez une vieille dame (Claude Gensac) dont elle a essayé de piquer le sac. Elle pousse même à la révolte une petite serveuse maltraitée par une patronne exécrable (Corinne Masiero, qui s'impose comme d'ab en deux courtes scènes!)Tout cela s'effiloche, tout cela est gentillet -mais sans intérêt. Anspach filme avec empathie, mais elle n'a pas su trouver une tonalité pour son film, tantôt grave, tantôt parodique en particulier grâce aux Dupond/t. Certes, la Viard est très bien, dans le rôle de cette petite bonne femme mal dans sa peau qui ne sait rien, qui au départ est mal à l'aise dans tout ce qu'elle entreprend: aller à l'hôtel, regarder la mer, et plus encore s'y baigner, rencontrer un nouvel homme.... Mais bon. C'est bien longuet.
    aymericl
    aymericl

    19 abonnés 160 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juin 2014
    Lulu femme nue est une belle petite surprise. Karin Viard est émouvante dans ce rôle de femme qui décide de tout lâcher et qui ne supporte plus sa vie. Le seul bémol est les nombreuses longueurs tout au long du film.
    Stephenballade
    Stephenballade

    402 abonnés 1 239 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 mars 2018
    Ne connaissant pas la bande dessinée éponyme sur laquelle "Lulu femme nue" s’appuie, mon commentaire s’en tiendra à ma seule perception. N’attendez donc pas de moi que je donne un quelconque avis par rapport à la qualité de l’adaptation. D’autant plus qu’à la base, j’ignorais totalement qu’il existait une BD du même nom. En toute logique, c’est sans aucune attente particulière que j’ai regardé le cinquième long métrage de Solveig Anspach, préférant regarder un programme inédit pour moi alors que bon nombre de chaînes télé proposaient des films que je connaissais déjà. Que dire si ce n’est que je n’avais même jamais entendu parler de ce film ? Et pourtant, j’estime que c’est un très bon film, parce qu’il parle d’un sujet bien réel : la crise de la quarantaine. La fameuse crise de la quarantaine. Celle que bon nombre de quadragénaires actuels ou passés subissent ou ont subi de plein fouet. Cette fameuse crise qui parait plus ou moins légendaire pour ceux qui ne sont pas encore arrivés à cette période « charnière ». Oh je ne dis pas que tout le monde la subit obligatoirement, mais la plupart y a tout de même droit. Quoiqu’il en soit, quand elle vous arrive dessus, vous ne pouvez pas faire grand-chose pour l’éviter. Pourquoi ? Eh bien lorsqu’on arrive aux 40 ans, qu’on soit homme ou femme, on est par définition à la moitié de sa vie. Pour les uns, ce sera un vif besoin de se prouver qu’on peut encore plaire, pour d’autres ce sera une multitude de questions qui viendront tourmenter l’esprit. « Qu’ai-je fait de ma vie ? », « Ai-je mené la vie dont je rêvais ? », « Quel est mon avenir si je continue ainsi ? », « Est-ce cela le bonheur ? » « Suis-je heureuse (ou heureux) ? », etc etc… Le genre de questions qu’on ne se pose pas quand on se soumet à une vie « normalisée » par le mariage et le fait de devenir parent. Et le genre de questions qu’on se pose quand on arrive au crépuscule de son rôle de parent et à la veille de reprendre une vie d’adulte, autrement vivre pour soi, se sentir exister. Pour résumer, c’est une période durant laquelle les doutes s’installent, où le bilan de sa vie prend forme, aussi bien dans ce qui est passé que dans les attentes. Sans forcément mettre des mots dessus, c’est exactement ce dont parle ce film, à travers le portrait de Lucie (Lulu pour les intimes), femme au foyer qui se sent le besoin de sortir de la routine de son foyer en cherchant un boulot. Le focus se fait donc très rapidement sur cette femme, interprétée par une Karine Viard en mode stratosphérique pour ce rôle : une femme éteinte, à la personnalité noyée dans un profond sommeil (pour ne pas dire ennui). Nous la retrouvons à l’instant même où elle s’apprête à passer un entretien d’embauche. Seule la nervosité l’accompagne… pour lui ruiner l’entretien. Un entretien qui se termine sur des mots assassins spoiler: à propos de sa tenue
    . Puis des mots de trop (Patrick Ligardes en mari détestable à souhait, autant par téléphone que par ses actes et sa présence physique) quand elle rend compte de cet entretien, ces mêmes mots qui vont provoquer involontairement le reste de son errance somme toute provoquée par des signes concrets du destin spoiler: (tergiversations, train raté, stage imprévu dans un hôtel sordide, perte de son alliance…)
    . Une accumulation de faits anodins qui emporte cette femme réduite à l’ombre d’elle-même, dont l’initial provoque une immense désillusion dans laquelle elle se perd. Ces faits vont la conduire les bras ballants sur le chemin de la reconquête de son identité et de ce fait de sa reconstruction au gré des rencontres qui vont se présenter à elle. Cela illustre parfaitement l’expression suivante : « quand on touche le fond, on ne peut que remonter ». Sauf qu’elle ne le sait pas. Pas encore. Elle sait seulement qu'elle doit prendre le temps. Les rencontres vont être de véritables bouffées d’oxygène, des fenêtres qui s’ouvrent devant elle pour laisser glisser sur elle un air frais qui fait du bien, de la même façon qu’une légère brise vous caresse le visage et les cheveux quand on est par exemple en bord de plage. Qui n’a pas vécu ces doux moments de retraite, ces moments à soi et rien qu’à soi, ces moments privilégiés seulement réservés à notre propre réflexion ? Tout cela est parfaitement rendu : par les mots qui ne viennent pas, par le regard qui se perd sur l’horizon sans fin de l’océan Atlantique, par ces incertitudes, par cette carapace qu’elle se construit en mentant sur sa condition… Karine Viard est formidable. Par son jeu au visage fermé, elle représente à la perfection une âme perdue, K.O. debout, hébétée, pas trop dégourdie, naïve, en somme une femme en détresse qui se laisse porter par les événements en les prenant comme ils viennent, quelquefois avec un sourire maladroit. Mais quel sourire ! Indubitablement, le spectateur ne peut que s’attacher à elle. Sa détresse est perceptible, sa sensibilité à fleur de peau. Mais l’accumulation des petites mésaventures vont la conditionner sur la route tortueuse de ses retrouvailles avec elle-même. Il est clair que l’actrice porte carrément le film sur les épaules, ce qui est la rançon d’un film centré sur son personnage. Et ce n’est pas parce qu’on l’aperçoit une-deux secondes tout au plus dans son plus simple appareil que je l’intègre dans mes stars favorites. Non, c’est parce qu’elle sait faire beaucoup de choses. Il n’y a qu’à voir les différents rôles qu’elle a eu, que ce soit dans "Rien à déclarer", "La famille Bélier", ou encore "Ma part du gâteau" : elle sait exprimer beaucoup de choses. Mais il serait injuste de ne pas parler de Bouli Lanners. Lui aussi s’est mis au diapason. Dans son regard, il fait passer énormément de choses. Ces choses sur lesquelles on n’a pas besoin de mettre des mots. Le langage du corps finit de compléter toute l’expression de son personnage. Pour ainsi dire, on sent l’osmose opérer entre lui et Karine Viard. Les regarder est un régal. Et c’est là que réside le principal coup de génie de la réalisatrice : elle permet au spectateur de les observer de l’intérieur… et de l’extérieur, comme si elle le positionnait en espion. A côté de cela, de l’humour a été intégré par les deux anges gardiens accrochés aux basques de leur frérot. Deux bonhommes qui se veulent être des gardes du corps, mais pétochards comme pas permis. Ils sont parfois savoureusement agaçants, mais à leur manière ils sont touchants. Bravo à eux, bravo à leurs interprètes Pascal Demolon et Philippe Rebbot. Et puis nous avons le plaisir de retrouver avec grand plaisir la regrettée Claude Gensac, l’éternelle « biche » de Louis de Funès. A 86 ans, elle avait toujours le feu sacré dans ses yeux, toujours cette étincelle qui rendait son regard pétillant que les outrages du temps n’auront pas réussi à ternir avant son décès dans la nuit du 26 au 27 décembre 2016. Et puis le film se termine comme si on laissait place à l’intimité. Ma foi, je crois que cette intimité a été bien méritée. Donc oui, un film que je recommande particulièrement, notamment à ces personnes empêtrées dans le grand marasme de la crise de la quarantaine. Vous n’êtes pas seules, loin s’en faut. Le vrai message du film prône le respect de l’autre, l’existence de sa propre identité. Sinon, c’est l’étouffement assuré… et la possibilité d’une véritable cata. Je crois que c’est ça la recette du bonheur… Et le message passe d’autant mieux que rien n’a été surfait, rien n’a été romancé, et que la majeure partie du film se fait sans musique, quoique les notes de Martin Wheeler viennent tout de même accompagner efficacement quelques scènes. "Lulu femme nue" : un film utile ? Il semblerait bien que oui.
    poet75
    poet75

    275 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2014
    Encore une adaptation cinématographique de bande dessinée. Et un film qui n'est pas sans rappeler "Elle s'en va" d'Emmanuelle Bercot, sorti récemment sur les écrans. Mais autant l'escapade de Catherine Deneuve dans ce dernier film m'avait paru assez vite lassante, autant la fugue de Karin Viard dans ce film de Solveig Anspach m'a passionné de bout en bout.
    Cela est dû, sans aucun doute, au talent de l'actrice principale, mais aussi à l'intérêt suscité et renouvelé tout du long par les rencontres qu'elle fait. Une femme qui ose une parenthèse dans sa vie, qui prend ses distances, et qui trouve sur son chemin des personnages merveilleux, truculents, excentriques: cela donne plein de scènes tendres, émouvantes, cocasses... Charles (Bouli Lanners), ex-taulard dont elle s'amourache, Marthe (Claude Gensac) qui se fait piquer son sac avant de s'attacher à sa voleuse... C'est plein d'originalité et c'est passionnant. 8/10
    willycopresto
    willycopresto

    134 abonnés 1 354 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juin 2016
    "Lulu, femme nue" (2013) Arte le 01.06.2016

    Ne vous y trompez pas : aucun érotisme (ou si peu) sous ce titre racoleur... Aucune joie, aucun humour non plus, pas plus que de touristes sur la plage de Saint Gilles Croix de Vie : c'est Saint Gilles Pas de Vie ! Un peu ridicule aussi : dans ce désert de vacanciers, une baraque de nourriture sans clients trône sur le sable comme un bistrot au beau milieu du Sahara : comment fait-elle du chiffre d'affaires ? C'est un film noir, tout est noir, même le temps est pourri ! Neurasthénique autant que pessimiste. Heureusement, Claude Gensac vient mettre une lueur de gaîté dans cette histoire de "j'ai tout raté" Dépressifs s'abstenir ! Un film qui fera le bonheur des psys : qui n'a pas eu envie un jour de tout plaquer pour disparaître ? Ce n'est pas ce genre de film qui fera la promotion du tourisme en Vendée !
    willycopresto
    VILLE.G
    VILLE.G

    55 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 février 2014
    Un très beau conte, optimiste.
    Et même si parfois on se dit que ce n'est pas comme ça dans la vraie vie, c'est peut être ce qui fait la beauté des contes.
    Très très bien joué et impeccablement filmé.
    pietro bucca
    pietro bucca

    70 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 août 2014
    J'étais assez curieux de voir ce film car je connais très bien les lieux ou le film a été tourné (Sion sur l'océan et sa corniche, St Hilaire de Riez, St Gilles Croix de Vie)..... Au niveau de l'histoire et de la fuite en avant de cette femme (ou l'on comprend qu'elle a un réelle besoin oxygène), on arrive a la suivre dans ses aventures et dans ses multiples rencontres plutot agréablement, d'autant que l'actrice principale est comme d'habitude excellente dans son role. La fin me laissera tout de meme un gout amer, me semblant un peu trop "convenue", du fait de plusieurs concours de circonstance qui feront que..... C'est dommage, un peu plus de témérité pour finir aurait été bienvenue. Pas trop mal tout de meme.
    André L.
    André L.

    18 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 janvier 2014
    Des amis qui connaissaient la BD m'ont emmené voir le film. Je n'en connaissais rien, ni le synopsis, ni la bande-annonce, ni même le titre (dois-je l'avouer?). La découverte fut un pur régal, un beau conte pour qui veut se sortir de la morosité ambiante...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 janvier 2014
    Un téléfilm bien pensant, c'est désolant aussi peu de pensée et de complexité.
    Jean-philippe N.
    Jean-philippe N.

    108 abonnés 925 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 juin 2014
    La crise de la cinquantaine chez les hommes est un phénomène bien connu. Chez les femmes, en dehors des effets de la ménopause, beaucoup moins. "Lulu femme nue" tente de démontrer qu'il n'est pas nécessaire de se transformer en cougar affamée pour tenter de se découvrir avant qu'il ne soit trop tard. Trop tard? Voire... Malgré une légère note d'optimisme à la toute fin du film, rien ne semble acquis. Comme le disait le philosophe: la vie n'est pas un long fleuve tranquille...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 29 janvier 2014
    L'idee etait bonne et est convaincante mais le film est miné du debut a la fin par les incoherences. des la premiere scene - de St Gilles il n'y a que des trains pour Nantes et on voit une invraisemblable pancarte Angers presqu'en gros plan- les decors sont ceux de la station en hiver avec les immeubles aux volets tous fermés, les plages desertes mais K. Viard se baigne - elle a du merite, ca devait pas etre tellement au dessus de 15°- et il y a meme la fete foraine et les baraques à frites,qui ne sont là qu'en juillet et aout en reaite et à la fin du film censée se passer près d'Angers dans le Maine et Loire, toutes les voitures on des plaques 85 -vendée- meme le samu a des vestes de vendee qu'on voit en plus en gros soeur qui cherche sa soeur a st gilles demande à un passant ou est "le" camping. Il y a sur les communes St gilles St hilaire 60 campings...Le pire c'est qu'elle arrive a le trouver quand meme! balaise la soeur. Ca laisse a desirer cote rigueur et preparation et ca n'aurait pas couté bien cher de devier un peu de la BD en faisant habiter K Viard au sud de Nantes dans le 85 au lieu d'Angers pour eviter tous ces malaises. De plus de St Gilles on ne voit vraiment que les plages et un camping et rien de la vie locale, les marins, les marches, etc..qui aurait apportert un peu d'humeur au film. Ca aurait aussi bien pu etre filmé à dunkerque au mois de decembre...
    La mayonnaise BD-Reel a du mal a prendre. On ne sent vraiment l'univers BD que dans les personnages bien rigolos des 2 freres, pas assez exploités. Les méchants sont tellement caricaturés qu'ils en deviennent droles (la barmaid et le mari) et la fin baigne dans un patho vite baclé. Dommage, pendant une heure, on y aurait presque cru,
    Mc Fred Prod
    Mc Fred Prod

    5 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 février 2014
    On doit à la réalisatrice un premier film plutôt réussi, "Haut les cœurs" en 1999. C'est donc avec d'excellentes dispositions que je suis allé voir le film samedi dernier. Et bien, c'était peine perdue, véritable déconvenue…

    Tiré de la bande dessinée éponyme, "Lulu femme nue" en est resté à une architecture "BD". Le film a beaucoup de mal à démarrer. Quand, enfin, on comprend ce qui se passe, on a droit à une suite de séquences parfois caricaturales sans lien véritable entre elles. C'est le principal défaut du film, mais il est de taille, un scénario et un montage qui ne parviennent pas à faire un film.
    Autant la bande dessinée se prête aisément à un découpage très séquencé avec des traits souvent grossis, autant le film obéit à une autre logique.

    Ce film nous raconte la crise de quarantaine de Lulu, qui va tout envoyer promener, ses trois enfants, son mari, l'espace de quelques jours, à Saint Gilles Croix de Vie. Elle ne leur donne aucun signe de vie. Ce périple sera l'occasion de rencontres inattendues et souvent touchantes. Ces différentes moments font la trame du film sans réussir à en faire un tout cohérent et convainquant. Le dénouement aussi invraisemblable… qu'attendu, s'il est possible en BD, là encore, ne passe pas au cinéma.

    C'est plutôt dommage, car c'est très bien joué, notamment par Karin Viard qui colle parfaitement au personnage. Côté décor c'est assez sinistre, la côte vendéenne sous la pluie ou les nuages, avec des prises de vue totalement dénuées de charme. On pensera à juste titre qu'elles évoquent la déroute intérieure de Lulu. C'est tout de même bien pesant, comparé au dessin plein de charme de la BD.

    A noter aussi l'apparition de Claude Gensac, vous savez "Edmée" des films de Louis de Funès, qui campe ici une vieille femme touchante de vérité. Les fans retrouveront aussi Corinne Masiero (la "bouchère de Béthune" catcheuse gothique dans les reines du ring), en sadique patronne de bar.
    Hélas, tout ceci ne réussit pas à faire un film. Si vous envisagez un scrabble, voire un Monopoly familial, n'hésitez pas !
    David B.
    David B.

    44 abonnés 565 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juin 2014
    Karin Viard est juste et émouvante en mère de famille qui se reconstruit. Ce film dresse un joli portrait de femme, et de personnages malmenés par la vie, auprès desquels elle va retrouver sens à son existence. Un plaisir également à retrouver une Claude Gensac pétillante et malicieuse. Un vent frais d'optimisme souffle depuis la Vendée...
    Le Sid
    Le Sid

    15 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 mars 2014
    Une très belle histoire "beat", qui donne envie de prendre du recul.
    La BD diffère du film dans le scénario et dans les dialogues dont l'ajout de quelques blagues.
    L'originalité des personnages est délicieuse.
    Critique de Monique Pantel dans Europe 1
    Critique de Monique Pantel dans Europe 1

    80 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 février 2014
    Eh ben c'est ravissant. C'est un très joli film. Karin Viard est à son meilleur. En allant à un entretien d'embauche, ce qu'elle croyait, dans une ville du bord de la mer, elle rentre pas. Elle prend des vacances, elle abandonne provisoirement sa famille. Elle dort sur la plage, elle est sale et seule. Un type, Bouli Lanners, magnifique lui aussi, l'amène dormir chez lui. Ils sont bien contents tous les deux. Ça leur fait du bien, aux spectateurs aussi. C'est un très joli film.
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