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Gonnard
248 abonnés
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1,0
Publiée le 29 août 2015
Précision liminaire, je n’ai pas lu l’œuvre originale bien que je connaisse une partie de la production de Davodeau, par exemple « Les héritiers ». Quoiqu’il e soit, j’ai trouvé cette version filmique terriblement soporifique. L’intrigue avance à pas de souris, et on demande bien du coup ce que Davodeau peut raconter de beau et sur combien de pages. Plus grave, les tribulations de Lulu semblent totalement gratuites au sens où sa quête spirituelle reste au point mort. Pour le dire autrement, elle se contente de jouer à Jo l’incruste chez les uns et les autres sans réellement se poser de questions sur elle et son avenir. Je ne m’attendais certes pas à un film qui renouvellerait la pensée kantienne et plus largement la philosophie des Lumières, mais face à un tel vide intellectuel je suis resté sidéré.
Attachant petit film comme on sait si bien les faire en France. En Allemagne on les appellerait les "Heimatfilm". Chez nous c'est le cinéma de terroir.
ai je vu le même film que ces personnes qui encensent ce film? Mais enfin soyons sérieux! si l'interprétation de karin viard est remarquable, le film est quand même franchement nul! C'est vide, c'est creux, ca dégouline de bons sentiments et de situations improbables (la scène du vol du sac à main par exemple, qui pour moi n'est pas un gag visuel comme j'ai pu le lire dans une critique), les personnages caricaturaux des deux frères de l'amant de l'héroine, tout est...français dans ce film qui engloutit une fois de plus l'argent des contribuables, grâce à l'argent de la région pays de la loire cette fois. Mais a quoi sert ce film au final? Les maris sont nuls, violents, on fait pas dans la dentelle en termes de manichesime! Bref, un film qui aurait plus sa place sur un écran TV que dans une salle de cinéma.
Un film de femme presque entièrement porté par Karin Viard touchante de vérité qui mérite une fois de plus un César tant son jeu est parfait. Probablement la meilleure actrice française capable de passer des Randonneurs à des choses plus tragiques. Une pépite pour les réalisateurs tant sa palette est immense. Bravo. Revenons au film où j'ai relevé quelques petites baisses de régime passagères et aussi vers la fin, des plans extérieurs surprenants sensés être dans la région angevine (la maison de Lulu entre autres) alors qu'à l'évidence, il s'agit de St-Hilaire-de-Riez dans le 85. Néanmoins ce film est profondément réaliste et humain: on n'oubliera pas de sitôt la brochette de bigorneaux de Lulu !
Une très belle bouffée d'oxygène. Un film touchant et qui ne manque pas d'humour. Une très belle interprétation de Karin Viard et des rôles secondaires croustillants. Bravo Solveig !
Il m’est très difficile de parler de ce film de femme fait par une femme. A vrai dire je n’ai pas compris grand-chose et quasiment pas participé aux états d’âme de Lulu. J’ai adoré la scène dans laquelle Claude Gensac ne supporte pas que Lulu lui ait menti, par gentillesse certes mais sans respect pour son intégrité intellectuelle, c’est trop souvent comme cela avec les personnes âgées et c’est indigne. J’ai détestée la scène du café totalement surréaliste qui est plus une scène de théâtre qu’une scène de vie quotidienne, j’ai en plus horreur du chantage, mais là encore Claude Gensac m’a épaté. J’ai bien entendu aimé Karine Viard dont la personnalité d’actrice à fleur de peau passe l’écran mais je n’ai pas aimé du tout Lulu trop inconséquente pour sa situation. Je connais tant de mamans seules, pauvres, accablées de travail, qui n’ont plus depuis longtemps de carte bleue et pour lesquelles la vie passe tellement vite. Je crois que seule une femme peut parler de ce film et expliquer pourquoi elle l’a aimé. Pour moi qui l’analyse en tant qu’homme, c’est un patchwork incohérent de situations incongrues. La réalité actuelle est beaucoup plus terrible avec nos 5 millions de chômeurs et ce n’est pas se retrouver libre quelques jours d’été à St Gilles croix de vie devants des miroirs et la mer qui va changer les choses. Au contraire cela les aggravera car qui peut croire à l'avenir du nouveau couple? Même la mise en scène soignée et pleine de bonne volonté de Solveig Anspach n’a pu me faire ressentir la moindre émotion.
Je viens de rentrer de la projection et me rends compte seulement que je n'ai pas vu Lulu NUE ! ça c'est passé quand, au fait ? Il me semble avoir piqué un petit roupillon.
Encore un film de héros paumés, ça en devient agaçant. Franchement, la mère qui abandonne sa famille, donne peu de nouvelles, ne se soucie pas de savoir si elle fait de la peine à ses proches et qui va dormir chez le premier venu qu'elle croise et qui lui bousille son tel, pas possible. Et elle revient tout sourire chez elle au bout de qq semaines en disant "je vais bien" à sa fille... Le comble de l'égoïsme. Mais bon comme c'est de la fiction, la fille est très compréhensive !
C'est très lent, très féministe. Karin Viard joue la nunuche qui pète un plomb à 50 ans et qui tente de se ressourcer à Saint Gilles croix de vie! Pourquoi pas...Les scènes se succèdent avec des personnages secondaires auxquels on ne peut s'attacher faute de temps (l'amant taulard emprisonné pour quel crime? il a l'air si mignon avec tous ses bons sentiments; et de quoi vit-il? La rencontre Lulu/grand-mère avec ce pseudo vol de sac. Irréaliste. La patronne de bar caricaturalement méchante et la petite serveuse qui encaisse sans broncher devant les clients. Irréaliste. On ne connait rien de leurs vies. Tout sonne faux dans cette parenthèse bistrot, jusqu'à la colère de la grand-mère pour sauver l'honneur de la petite. Certaines critiques ont trouvé ce film drôle? Ah bon? Il faudra qu'on m'explique. J'en suis ressorti plus déprimé qu'autre chose. Seule l'immense Claude Gensac m'a permis de tenir la longueur. Merci Claude, sans vous, je me serais tiré une balle dans le caisson.
Père américain, mère islandaise, naissance en Islande, études cinématographiques à la FEMIS, en France, nationalité française, Sólveig Anspach peut se targuer d’être un modèle de multiculturalisme. Pour ce qui est de ses réalisations, on remarque son éclectisme qui lui permet de pratiquer la fiction aussi bien que les documentaires, de situer ses films en Islande comme en France, de réaliser pour la télévision comme pour le cinéma. Sorti en 1999, son premier long métrage, "Haut Les Coeurs !", avait permis à Karin Viard de glaner, l’année suivante, le César de la meilleure actrice. Ces derniers temps, on a pu se plaindre de films dans lesquels l’absence d’un scénario solide ruinait le film d’entrée de jeu. Ce n’est pas le cas de "Lulu femme nue", dont le scénario est le point fort, avec le jeux de la plupart des comédiens, surtout Claude Gensac.. Par contre, ce film, qui aurait pu être une belle réussite, est handicapé par une première partie trop molle dans laquelle la pétulante Karin Viard n’arrive pas vraiment à être crédible en femme timide et réservée.
Avis mitigé. J'adore les 3 acteurs principaux Viard, Lanners et Gensac. Le fond du film sur le soudain lâcher prise que tout le peut avoir à un moment de sa vie est une bonne idée. Mais qqchose n'a pas pris. Trop de petites invraisemblances et de réactions soudaines et bizarres qui me semblent peu crédibles. Un gentil téléfilm qui m'a peu touchée ! 2 petits + quand même : les très jolis paysages vendéens (Saint-Gilles Croix de Vie...) et la nudité de Karin Viard (qui montre à son âge un très joli corps).
Un film FR3. Quel ennui pour Karine Viard et les spectateurs. On savait que St Jean de Monts c'est triste en hiver, mais c'est pire que triste. Normalement un film, c'est avant tout une histoire : là des le début on connaît la fin. Meme si elle perd son téléphone, pour nous tout est téléphoné. Jusqu'à l'épisode du SAMU qui ne nous surprend pas. A fuir.
Bonne surprise. Vu en avant-première en présence de la réalisatrice et surtout de l'excellente Karin Viard, très drôle et simple. Je ne connaissais pas la BD, et je ne savais même pas que c'était une adaptation. Karin Viard crève l'écran : elle est vraiment excellente dans ce rôle de femme complètement perdue et maladroite, et nous montre qu'elle est capable de jouer tous les types de rôle. Bouli Lanners est surprenant et Claude Jensac est impressionnante pour son âge. Malgré quelques longueurs sur certains passages, le film se laisse bien regarder, et est souvent drôle malgré le thème peu joyeux.
Après son très beau "Queen of Montreuil, Solveig Anspach adapte une BD et nous offre encore un moment magique. J'aime la poésie de son regard sur ses personnages et sur les lieux qu'elle filme. St Gilles Croix de Vie et St Hilaire de Riez offrent ici leur ciel gris des mois hors-saison : "La mer quand même Dans ses rouleaux continue Son même thème Sa chanson vide et têtue"...C'est sensible, c'est tendre, et c'est remarquablement interprété, de Bouli Lanners à Claude Gensac, et par une Karin Viard débarrassée de ce qui m'énerve chez Karin Viard . C'est juste et délicat.