La fille du 14 juillet…Au départ, je déteste ! Je n’aime ni le ton, ni les vannes, ni les comédiens, ni rien, et pense, au bout d’un petit quart d’heure, m’enfuir en courant. Mais dehors, il pleut, il fait froid, la séance a eu du retard, et je décide de finir ma nuit devant ce foutoir qui ne ressemble à rien. Comme quoi, trop de liberté mal contrôlée tue la légèreté et l’originalité qui devait exister sur le papier…mauvaise pioche !
Signalons que le film a été tourné à une vitesse un peu plus élevée que la normale, du coup les personnages ont une voix un peu en mode Donald Duck…ce n’est pas drôle, ça ne sert pas à grand-chose, et tout le film est comme ça, ni drôle, ni grand-chose.
Ca ne s’améliore pas vraiment, mais on s’attache un peu à cette bande de semi-demeurés. Parfois, certaines scènes, rappellent, toutes proportions gardées, de très loin, avec une exceptionnelle bonne volonté de ma part, certains films des années 60 que je ne citerai pas, de peur d’induire en erreur ceux qui me liront. En fait c’est bourré ce mini-références à un cinéma que l’on vénère, mais tout fait cheap, approximatif, et mal maitrisé.
En conclusion, il y a des choses très nulles, et de rares petits moments très mignons, et 1% de poésie qui ne suffit pas à me redonner le sourire, ni à me faire rêver. J’aime bien l’intention du réalisateur, mais je n’aime pas le résultat.