Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
ned123
161 abonnés
1 702 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 14 janvier 2014
J'ai vu un film... que j'ai beaucoup de mal à juger tellement il paraît inabouti et plein de fougue de ces films de jeunesse mal dégrossi... Et comme il s'agit de cela, il ne peut rentrer dans les codes classiques des films habituels... C'est un peu de l'humour potache, des dialogues sympa, qq moment de grâce où l'on ressent un immense besoin de liberté. Il adopte les codes un peu loufoques des films des années 70... Mais malgré toutes ces qualités de jeunesse, tout cela ne fait pas (complètement) un film d'aujourd'hui. Les comédiens sont attachants et Truquette, totalement truculente... Mais, bon, bof-bof...
Vimala Pons y est formidable. L'ambiance est loufoque, complétement déjantée, surréaliste, révolutionnaire. Le cinéma est un art, ce film nous le rappel.
Le cinéma français, trop formaté et trop convenu ? La fille du 14 Juillet est l'exemple éclatant du contraire, avec sa créativité de tous les instants et son second degré incessant. Un bonheur pour les cinéphiles, regorgeant de scènes loufoques, pleines de détails rigolos, hors du réel, à l'image d'une France imaginaire, à la fois rétro, actuelle et anarchique, une ambiance déjantée mais agréable qui s'accorde bien avec une photographie granuleuse d'un autre âge. Car entre deux facéties, le réalisateur Antonin Peretjatko joue avec la technique, avec le récit, incorporant parfois avec habilité des procédés tout droit sortis de chez Jean-Luc Godard (voix-off et dialogues atmosphériques), et parvient parfaitement à produire un effet bordélique qui déstabilisera bien des spectateurs en prenant le contre-pied parfait des comédies romantiques classiques, prévisibles et liftées. Malgré les inévitables petits ratés, la prise de risque est totale et débouche sur une véritable réussite : tout simplement, du vrai cinéma. Avis aux amateurs !
Un film complètement décalé, déjanté, mais qui ne fait pas rire du tout, un gros défaut pour une comédie. Les acteurs sont absolument mauvais et le scénario est indigent. Aucun intérêt.
Hector rencontre Truquette le 14 juillet au Louvre. Séduire cette fille l’obsède. Il décide de l’emmener à la mer. Sur la route des vacances, accompagnés d’une tripotée d’amis, diverses aventures vont se succéder. Mais voilà, dans la France en crise, la rentrée est avancée d’un mois. Il faut rentrer. Difficile à conter car il s’agit d’une vraie comédie burlesque. Peretjeko reconnu pour ses courts métrages réalise ici son premier long métrage. Et c’est un des écueils du film, il enchaine les scènes dans un scénario hyper pauvre au point de donner lieu à un film à sketchs. Le film tourne en rond et au bout de 30’ on s’ennuie sévère. On a très vite compris le but du jeu : montrer par un humour baroque l’aventure des pieds nickelés. Que le film soit travaillé, sans conteste au vu des milles astuces cachées dans chaque recoin de chaque scène. Néanmoins l’accumulation de canulars, chutes à retardements, jeux de mots, rébus visuels, contrepoints sonores tiennent plus de la juxtaposition que de la construction jusqu’à un carambolage pénible pour le spectateur. Dans le magasin de farces et attrapes de papy (c’est ce à quoi fait penser le film) ; ébloui les premières minutes, on sombre vite dans la léthargie. Pourquoi de papy ? Parce que ce film volontairement désuet nous renvoie très clairement dans son inspiration aux comédies françaises populaires des 70’s, Max Pécas et Cie… La référence plombe le film. Lourd, pénible, répétitif et éculé malgré le talent du réalisateur. « La fée » en comédie burlesque récente semble plus aboutie.
Si l’ambiance potache et foutraque de ce premier film s’avère rafraîchissante dans l’univers empesé de la comédie française, l’ensemble ne dépasse pas l’anecdotique. Quant à la dimension libertaire d’un récit qui louche énormément du côté de Rozier et du Godard des débuts, il reste au stade de l’intension, tant le film demeure très sage.
Un film d'un jeune metteur en scène qui a de bonnes trouvailles (un peu à la Klapisch mais en moins abouti), sur une ambiance de crise actuelle, mais avec un jeu d'acteur imparfait et caricaturé. C'est comme un sketch filmé par un cinéaste amateur. C'est intéressant mais maladroit.
Sympathique et rafraîchissant. Un ovni. Le charme désuet des années 80 dans un film d'aujourd'hui... c'est loufoque, marrant mais pas hilarant non plus... des bonnes gueules (surtout une, Macaigne). Le scénario manque tout de même de consistance mais pour un premier film, cela sent bon pour l'avenir...
Voilà ce qu’on peut attendre d’un premier film ! De l’énergie, de la liberté. De l’audace aussi, de la part d’Antonin Peretjatko, qui fait notamment le choix de tourner en 16mm, et en 22,5 image/seconde, ce qui donne l’impression d’une postsynchronisation des voix rendues plus aigues. Ce film est drôle, réjouissant, parfois poétique. Le burlesque peut rappeler Zazie dans le Métro, l’œuvre de Louis Malle pleine d’accélérations et de gags. Ici, Peretjatko nous donne envie de partir à l’aventure, de partir en vacances en écoutant la musique à fond tout en conduisant avec les pieds avec une bouteille d’alcool dans la bouche. Combien de premiers films sortent ainsi de l’académisme pour nous offrir une œuvre si singulière ? Il faut noter l’intelligence et la réussite du cinéaste, qui se sert d’images d’actualités pour nourrir son récit, et la drôle de coïncidence concernant la date de rentrée avancée, idée proposée à l’assemblée nationale bien après le tournage. Le casting est tout à fait réjouissant, particulièrement en ce qui concerne cette ‘fille du 14 juillet’ interprétée par Vimala Pons, que l’on n’est pas prêt d’oublier. Si ce film ne plait pas à tout le monde, il faut toutefois saluer le courage de son auteur, pour son film plein de fougue, plein d’insouciance.
Un Ovni entre « l’an 01 » de Gébé et « la Bostella » d’Edouard Baer, sur toile de fond d’insouciance et de liberté de la fin des années 70 début des années 80. Beaucoup d’allusions fines et subtiles, un humour pas forcément partagé par tout le monde mais qui personnellement m’a fait pisser de rire, une vraie petite madeleine loufoque pour ma génération et celle qui précède qui ont connu un moment où tout était permis, vraiment une respiration dans l’époque actuelle si oppressante. Evidemment pour ceux rompus aux codes attendus et de moins en moins soignés des comédies romantiques, ils peuvent être pris au dépourvu, mais s’ils font l’effort de se laisser emporter par l’univers, ils passeront un bon moment.
Plus nul que çà, tu meurs ! C'est quand je lis les critiques positives sur ce film que l'on se rend compte de la baisse du niveau intellectuel dans ce pays !