Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 2 juillet 2013
Un film qui fait du bien comme on en a pas vu depuis longtemps. À la croisée des films de Jacques Rozier de Jacques Tati ou d'Eric Rohmer, ce film fait du bien, c'est une invitation loufoque à la dérive hexagonale via les départementales sur un chemin parsemé de doux dingues. Merci beaucoup, ça fait du bien la loufoquerie
Très agaçant au début, j'ai failli lâché au bout de 10 mns. Mais c'est tellement loufoque et idiot que cela en devient attachant. Au final rafraichissant. Par contre nommé au César du 1er film, ouais bof. Et Macaigne en espoir, il aurait plus mérité pour La bataille de Solférino...
On aime se balader avec Truquette et ses amoureux dans la France d'un milieu d'été, dans une vieille voiture, visiter des villégiatures improbables en temps de crise avec une bande d'ahuris munie du manuel du parfait séducteur. Quelques gags savoureux plus proches cependant de Robert Dhéry ou pire, des "Charlots font l'Espagne" que de l'understatement britannique par exemple, un entrain sans faille d'une petite bande de jeunes comédiens sympathiques, animent ce road movie plutôt bien rythmé. Pas un chef d'œuvre mais une bonne rigolade quand même.
"La Fille du 14 juillet", comédie française écrite et réalisée par Antonin Peretjatko sortie en 2013. Premier film du réalisateur qui a réalisé ensuite " La loi de la jungle" en 2016 et "La Pièce rapportée" en 2020. Comme dans "Loi de la Jungle" nous retrouvons le duo Vimala Pons / Vincent Macaigne. Un film de vacances loufoque, bien réalisé, avec un univers teinté d'un style années 80. Un road-movie estivale, Un film politique, décalé et poétique. Un film sympa, un peu ennuyeux parfois.
L'ensemble aura bien fonctionné sur la 1ère demi heure spoiler: jusqu’à la fête foraine , pour ne laisser ensuite qu'une coquille vide. Un scénario trop léger, une réalisation très moyenne, dans un burlesque pas suffisamment affirmé et plutôt lourd. Le film s'étire en longueur avec une finalité qui n'a pas d’intérêt, et c'est bien dommage.
Plus déjanté que "La loi de la jungle", le premier long-métrage d'Antonin Peretjatko insuffle un vent de liberté sur le cinéma français et propose une approche politique à travers la comédie et l'absence de réalisme. "La fille du 14 juillet" commence comme une histoire d'amour maladroite en employant une forme chorale qui déploie une somme de personnages dont les liens ne sont pas encore tous perceptibles. La liberté de la narration qui interrompt ses scènes pour en reprendre le fil quelques minutes plus tard, la folie de la mise en scène qui tente ralentis d'une grâce folle et cadrages insolites en phase avec la loufoquerie ambiante et surtout des situations aussi improbables que les mesures politiques à l'écran – il faut reprendre le travail un mois plus tôt, crise oblige – rendent en tout cas la première moitié du film absolument jubilatoire. La capacité du cinéaste à faire écho de manière pertinente à la gestion de notre pays à travers un jeu d'acteurs décalé (par les voix et la gestuelle) et des dialogues absurdes est bluffante, comme si Peretjatko avait trouvé la forme cinématographique adéquate pour représenter ce qu'est la situation politique en France, à savoir l'illusion de contrôler un grand n'importe quoi. La maîtrise relative à l'écran faiblit néanmoins dans une seconde partie où les situations se révèlent plus inégales, mêmes poussives à certains moments, mais elles ne font heureusement pas perdre le cap d'un réalisateur qui sait décidément où il va : autant sur le terrain de la comédie aventureuse qui s'affranchit de toutes limites que sur celui de la politique en la représentant telle qu'elle est, c'est-à-dire absurde mais bien réelle.
Hector rencontre Truquette le 14 juillet au Louvre. Séduire cette fille l’obsède. Il décide de l’emmener à la mer. Sur la route des vacances, accompagnés d’une tripotée d’amis, diverses aventures vont se succéder. Mais voilà, dans la France en crise, la rentrée est avancée d’un mois. Il faut rentrer. Difficile à conter car il s’agit d’une vraie comédie burlesque. Peretjeko reconnu pour ses courts métrages réalise ici son premier long métrage. Et c’est un des écueils du film, il enchaine les scènes dans un scénario hyper pauvre au point de donner lieu à un film à sketchs. Le film tourne en rond et au bout de 30’ on s’ennuie sévère. On a très vite compris le but du jeu : montrer par un humour baroque l’aventure des pieds nickelés. Que le film soit travaillé, sans conteste au vu des milles astuces cachées dans chaque recoin de chaque scène. Néanmoins l’accumulation de canulars, chutes à retardements, jeux de mots, rébus visuels, contrepoints sonores tiennent plus de la juxtaposition que de la construction jusqu’à un carambolage pénible pour le spectateur. Dans le magasin de farces et attrapes de papy (c’est ce à quoi fait penser le film) ; ébloui les premières minutes, on sombre vite dans la léthargie. Pourquoi de papy ? Parce que ce film volontairement désuet nous renvoie très clairement dans son inspiration aux comédies françaises populaires des 70’s, Max Pécas et Cie… La référence plombe le film. Lourd, pénible, répétitif et éculé malgré le talent du réalisateur. « La fée » en comédie burlesque récente semble plus aboutie.
Avec une tonalité décalée, rétro, légèrement libertaire et anti flics, ce film-ovni de jeunes juillettistes qui partent en vacances s'avère une véritable réussite dans la légèreté et l'humour.
Un ovni comique qui amuse et laisse perplexe, aussi. On pense aux Charlots, à Max Pécas, et aussi au Godard des sixties, entre autres... C'est totalement burlesque, parfaitement décousu et transcendé par un montage dynamique qui emporte le tout...Pour autant, il y aussi des moments ou on s'ennuie ferme et ou on se dit que ce festival loufoque est malheureusement limité, comme impuissant à proposer quelque chose de plus consistant. Cependant, il y a un côté pieds nickelés totalement assumé qui fait du bien, je le reconnais et une forme de liberté de ton qu’on rencontre rarement dans le cinéma français. Bref, si mr Peretjatko revient avec un vrai scénario la prochaine fois, ça pourrait être le début du quart de la moitié de quelque chose de prometteur…
En ces temps de morosité durable pour la comédie française, on ne peut qu'être sensible à l'initiative d'Antonin Peretjatko de faire exploser tous les codes narratifs de ce genre sinistré. Personnages improbables, humour absurde, réalisation bricolée (on pense souvent à Gondry), "La fille du 14 juillet" (2013) est une romance kitch, une comédie burlesque qui regorge de mille détails décalés et humoristiques, mais aussi une critique légère mais féroce de notre société et de nos hommes politiques. Après, si le foisonnement d'idées est mémorable, tout ne fonctionne pas, et le film a du mal à tenir la distance sur la durée, amputé d'un véritable scénario qui charpenterait l'ensemble. Mais certaines trouvailles sont vraiment hilarantes, plusieurs comédiens ont une présence indéniable (Vimala Pons, Vincent Macaigne, et surtout l'inénarrable docteur Placenta, instantanément culte!) et je recommande donc cet OFNI d'une folle originalité.
Un film actuel sur un fond ou plutôt une forme année 70, la fille du 14 juillet nous emporte dans un road movie avec des gags pleine d'humour et burlesques. Des scènes surréalistes et des digressions poétiques, ce sont les scène oniriques que je préfère, notamment avec la scène (les scènes) de la luge où les deux personnages se retrouvent dans le roman de Tchechkov. On vit la vision de chacun (qui est quasi la même) mais c'est tout simplement magnifique quand ils soufflent "Je t'aime". On retrouve ce thème avec la scène de l'auberge (quand ils sont en équilibre sur les grandes bouteilles de vin). La façon dont ils sont amenés à la raconter semblent la chose la plus extraordinaire à leur yeux...(alors qu'aux yeux du spectateur, non). L'amour rend idiot et exaltant. La scène du diner avec le sosie de Lionel Jospin est certes très longue...mais pour les personnages eux-même, c'est un supplice...mise en abîme involontaire ? Mais elle semblait nécessaire pour la progression du personnage du docteur Placenta (même les personnages portent bien leur nom), seul personnage du film qui a été jusqu'au bout de sa folie et de sa liberté. Bravo quand même à Peretjaktko de m'avoir transporté dans son univers.
Il y a, certes, le charme et l'absurde d'un court ou moyen métrage farfelu qui ose tout. Seulement, c'est un long métrage et c'est un peu le problème. Au bout de 35 minutes, passées les surprises et les effets de style bien appuyés, on s'ennuie un peu fermement quand même. on voit bien les référence : sorte de mix de pecas, rozier et autre mockys des 70's mais justement quoi de révolutionnaire... ? Pas grand chose et surtout pas une partie des acteurs obligés de jouer faux ou fort pour faire effet. On parle de nouvelle vague, mais la liberté de tournage n'empêchait pas les auteurs d'acoir des scénarios un peu plus costauds. Reste Vincent Macaigne superbe acteur et l'actrice principal qui donne de la grâce.
C'est sûr que c'est non naturaliste ! Le n'importe quoi est non naturaliste. Sous prétexte de liberté, tout est envisageable ici!. La mise en scène est celle d'un téléfilm avec des "trucs" qui font Godard pour que Les Cahiers s'excitent un peu. Malheureusement, voulant éviter les clichés, ces "trucs" justement sont les clichés de ce cinéma indépendant français qui finit par faire honte à force d'amateurisme et de Nouvelle Vague toujours pas digérée.
J'ai pas trouvé comment mettre 0 alors j'ai mis 0,5... Ben ça résume bien le film en faite, finalement 0 c'est peut être lui donner trop d'importance. J'avais envi d'un film différent après plusieurs blockbusters décevants et quelques comédies sympas... Mais là chapeau, alors tous ceux qui aiment se creuser l'esprit sur du vide vont pouvoir faire des lignes et des lignes sur l'influence de tels réalisateurs ou événements sur une scène absurde ou une autre, peu importe... Mais je pense quand même à un truc, j'ai payé ma place pour ce truc, pas de problème c'est mon choix, mais une question me vient, à quelle hauteur ce film a été subventionné par l'état ? Car là ça me déprime ... Et oui mes impôts ne vont pas seulement à construire des écoles ou aider des gens dans le besoin ( ok à surtout payer la dette, on est pas chez les bisesnounous ;-) ) mais bon là c'est vraiment triste !!! Pauvre cinéma !!!