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    Miele
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    48 critiques spectateurs

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    Critik D
    Critik D

    152 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2013
    Un sujet très intéressant et très controversé mais le scénario souffre de zones d'ombres inexplorées plus en profondeurs. On manque d'analyse sur les personnages, sur un sujet qui traite des sentiments humain. Cependant la réalisation est bonne et le duo entre les deux acteurs principaux fonctionne magnifiquement à l'écran.
    ffred
    ffred

    1 696 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 septembre 2013
    Dans la famille "actrice qui passe derrière la caméra" voici Valeria Golino. La belle et talentueuse actrice italienne saute le pas avec un sujet plutôt casse-gueule, le suicide assisté (le film n'est pas sans rappeler Rendez-vous avec un ange avec Isabelle Carré). On enlèvera pas à ce premier essai quelques qualités. La mise en scène est élégante, avec certes quelques...
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 septembre 2013
    Présenté à Cannes dans la catégorie Un Certain Regard, "Miele" est le premier film de Valeria Golino, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle n'a pas choisi la facilité en s'attaquant au thème de l'euthanasie, qui plus est dans un pays où s'exerce encore autant l'influence du Vatican. Le scénario ne se rapporte pas comme de nombreux premiers films à une histoire personnelle portée depuis des années ; il s'agit de l'adaptation d'un roman intitulé "Vi Perdono" d'Angela del Fabbro, qui comme Miele, s'avéra être un pseudonyme dissimulant un auteur connu en Italie, Mauro Covacich.

    Ce thème de l'euthanasie a été traité récemment dans deux films français : "Rendez-vous avec un Ange", de Sophie De Daruvar et Yves Thomas, et " Quelques Heures de Printemps", de Stéphane Brizé. Dans le premier, ce thème se diluait derrière l'histoire du délitement du couple d'Isabelle Carré et de Sergi Lopez ; dans le second, il était abordé du point de vue de l'entourage d'une personne malade qui décide de faire le voyage en Suisse où cette pratique est réglementée. La force du film de Valeria Golino, c'est de traiter ce sujet du point de vue de celle qui administre le produit létal.

    Point de vue est d'ailleurs un terme inapproprié, puisqu'on ne sait rien des motivations d'Irène, alias Miele, à exercer cette "activité", comme la nomme faute de mieux Monsieur Grimaldi. Le film débute par un plan fixe sur une porte vitrée au verre dépoli, derrière laquelle on devine une calme agitation. Puis la porte s'ouvre, et apparaît Miele qui enlève des gants chirurgicaux, et qui, suivie par un traveling arrière, marche d'un pas d'automate dans le long couloir de cet appartement avant de sortir un MP3 et de s'effondrer sur une chaise. Par la suite, on assistera au rituel qu'exerce cet ange de la mort programmée, et on comprendra en la voyant mettre des gants en latex qu'elle vient d'administrer le barbiturique vétérinaire à un de ses patients, à moins qu'on ne doive dire client ?

    La suite sur Les Critiques Clunysiennes
    dominique P.
    dominique P.

    834 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 septembre 2013
    C'est un film dramatique italien contemporain.
    Il est très bien interprété, très juste et émouvant.
    Petitgraindesable
    Petitgraindesable

    20 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 septembre 2013
    Peu crédible, pas d'émotion, schéma prises de vue répétitif, ennuyeux, acteurs peu crédibles, et pas même une réflexion. Les scènes qui devraient être glaçantes ne le sont pas, celles qui pourraient être touchantes sont froides.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 septembre 2013
    Avec "Miele", on tient assurément un des films de l'année. Et c'est un premier film, qui plus est. Certes, Valeria Golino est une habituée des plateaux en tant qu'actrice avec un CV long comme le bras mais pour son coup d'essai en tant que metteur en scène, elle réalise un coup de maître. Son passé (et présent) de comédienne n'est d'ailleurs sans doute pas étranger à sa façon de filmer presque amoureusement son actrice principale (gros plans, jeux de lumière...), l'excellente Jasmine Trinca, sublimissime du début à la fin et qui porte littéralement "Miele" sur ses épaules. Après une première partie consacrée à l'étude quasi clinique du suicide assisté (trafic des produits, mise en relation avec les clients, procédure de l'opération, précautions d'usage...), pratique clandestine car illégale en Italie, "Miele" s'éloigne peu à peu de ce sujet difficile (et pour lequel il est très difficile d'avoir un avis tranché à moins d'être enfermé dans le carcan d'un dogme religieux... ou non religieux, d'ailleurs) pour offrir une réflexion assez bien fichue sur la mort et son appréhension (sa propre mort, comme celle des autres) et pour surtout proposer un portrait de femme exceptionnel. Ce qui est très intéressant dans la première partie du film -outre les exemples de candidats au suicide assisté assez bien choisis et plutôt représentatifs (la vieille dame en fin de vie, le malade en phase terminale, le jeune accidenté réduit à une vie quasi végétative)-, c'est de voir comment la mort désacralisée (après tout, le suicide est le seul moment de sa vie où l'Homme a réellement et totalement prise sur la conduite de celle-ci) s'accompagne malgré tout de tout un rituel : absorption du produit létal, musique d'ambiance, présence des proches comme dans une pieta... Comme si le seul évènement de la vie d'un être humain absolument indubitable et fermement établi devait à tout prix se parer d'une aura mystique. Puis, les souffrances de la vie pouvant parfois s'avérer plus douloureuses que celles de la maladie, l'ange de la mort Miele/Trinca va se retrouver ébranlée dans ses convictions par sa rencontre avec un vieux misanthrope las (et qui, lui même, malgré toute son expérience, tirera des enseignements de cette rencontre) et s'éloigner peu à peu d'une activité ayant des répercussions non négligeables sur sa propre existence (mensonges quasi compulsifs, psycho-somatisation, confusion des sentiments...). Faux film de société, "Miele" est une belle tranche de vie. Et de mort.
    nathaliewell
    nathaliewell

    21 abonnés 160 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 septembre 2013
    Miele aide et assiste les personnes malades qui désirent en finir en leur fournissant le produit qui va mettre fin à leurs jours. Un jour elle se rend compte qu’elle a donné le produit à une personne, non pas malade, mais dépressif qui désire se suicider de cette façon. Sa vie va en être fortement perturbée. Très belle interprétation de Jasmine Trinca qui porte le film du début à la fin. On devient spectateur d’un sujet fort et intéressant. Très bien filmé, sans mélodrame appuyé, un beau film.
    Sylvain P
    Sylvain P

    336 abonnés 1 356 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 septembre 2013
    Miele aide les malades en fin de vie à mourir dignement et sans souffrance. Jusqu'au jour où elle fournit par erreur un produit létal à un homme n'étant pas malade. Pourquoi les malades auraient davantage de droits que cet homme qui veut en finir? Question hautement difficile à poser dans nos sociétés bercées de judéo-christianisme. Le film ne livre pas de constat simple (bien évidemment) mais entame une réflexion avec ce beau personnage de femme.
    Thierry M
    Thierry M

    160 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 septembre 2013
    Un sujet comme celui ci devrait etre mieux traiter , la V. Golino passe completement a coté de son film.
    Benito G
    Benito G

    664 abonnés 3 161 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2013
    Un sujet fort peu traité au cinéma qui se veut ici, maitrisé de bout en bout. Traitant du suicide assisté avec justesse, le film se veut fort en émotion. LEs décors de l'Italie ajoute un petit truc à l'histoire. Qui rend le film touchant, beau, émouvant et habillement réalisé. LE sujet pourtant difficile à traité et maitrisé, et ici traité avec une grande sensibilité ; que l'on ne peut rester insensible. Et pas de manichéisme comme on pourrait le penser vu le sujet général du film. Un film au sujet risqué mais courageux, nous offre de plus ; une prestation des acteurs interessante et joué sans surjouer. Jasmine Trinca qui interprète "Miele" est remarquable du début à la fin. Un film qui ne connaitra pas un grand succès, faute au style de la production et du sujet. Mais qui mérite d'être vue et dont on ne peut rester indifférent.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 septembre 2013
    Jasmine joue super bien. Ce film montre toute l'horeur de l'euthanasie. Les gens ne veulent pas mourir et l'euthanasie comme le suicide assisté est abominable et pourrait être évités si on donnait plus d'amour aux gens.
    La scène de la mère qui veut se débarasser de son fils est incroyable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 septembre 2013
    Film beau et intelligent, qui interroge plutôt que d'offrir de réponses toutes faites sur les questions liées à l'euthanasie et au suicide. Superbe interprétation de Jasmine Trinca, fascinante.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    92 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 septembre 2013
    Pour son premier long-métrage en tant que réalisatrice, la comédienne italienne Valeria Golino, qu’on a pu voir notamment dans Respiro, Actrices ou Les Beaux Gosses, n’a pas choisi la facilité – au moins, accordons-lui cette ambition. En effet, elle dresse le portrait d’Irène, une jeune fille plutôt solitaire, que son entourage imagine étudiante, alors que, sous un nom d’emprunt, Miele, elle aide des personnes en phase terminale à mourir dans la dignité à l’aide de produits vétérinaires qu’elle se procure sans ordonnances lors de ses séjours réguliers au Mexique. Au sein d’une organisation clandestine, au sujet de laquelle la réalisatrice reste dans le flou, Miele assure avec tact et distance ses missions jusqu’au jour où son nouveau ‘client’, un certain Monsieur Grimaldi, a recours à ses services, non pour motif de maladie incurable ou dégradante, mais parce qu’il est à ce point dégoûté de l’existence qu’il préfère mettre fin à ses jours mais ne trouve pas lui-même le courage de se suicider.
    Paradoxalement, Miele souffre de l’évolution volontariste du scénario qui conduit d’une part à la prise de conscience de la jeune fille sur son étrange activité (pas tant son bien-fondé que son rejaillissement sur sa propre vie) et d’autre part à l’ébranlement de l’homme désireux d’en finir dans ses certitudes, les deux se rapprochant dans une amitié intime, sinon équivoque et paternaliste. On préfère davantage le film lorsqu’il montre Miele dans l’accomplissement de ses missions, l’organisation de ses voyages et la complexité de ses rapports aux autres (père, amant, rares amis) biaisés par la falsification. Habitant une petite maison au bord de la mer, Miele éprouve le besoin viscéral de s’y plonger dans une intention de purification et, peut-être, d’oubli. Le film ne porte aucun jugement sur la pratique illégale (et très controversée en Italie, comme le montrait en avril dernier La Belle Endormie de Marco Bellocchio) de l’euthanasie, mais s’intéresse aux répercussions psychologiques sur Miele. Le ton est souvent inattendu, privilégie les ruptures à l’aune d’une héroïne fragmentée et perdue à laquelle la jolie Jasmine Trinca prête ses traits anguleux et androgynes. Le film n’évite cependant pas quelques afféteries (utilisation de la musique, flous artistiques et images très léchées) et fonctionne sur la répétition (les déplacements outre-Atlantique et les ‘opérations’ toujours captées avec justesse, sans apitoiement lacrymal ni détachement cynique), c e qui, au final, circonscrit l’ensemble à un tableau qui, dans une dénaturation dommageable, perd sa singularité pour gagner en convention et normalisation. Comme si, en définitive, Valeria Golino avait craint d’aller jusqu’au bout de son sujet inhabituel et (faussement ?) dérangeant.
    titi3838
    titi3838

    22 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 septembre 2013
    Très joli et très délicat film italien sur l'euthanasie avec une actrice qui irradie à l'écran
    Décidément le cinéma italien nous offre des petits bijoux en ce moment après le chef d'oeuvre qu'est la grande bellanza.
    islander29
    islander29

    861 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2013
    Le film de Valéria Golina rappelle celui avec Isabelle Carré , un film sur l'assistance thérapeutique, l'accompagnement en fin de vie....(rendez vous avec un ange (2011

    Autant le dire, le sujet est dramatique et terriblement sensible....
    Valéria Golina, reprend ce sujet difficile au travers d'une jeune femme (Jasmina Trinca) absolument fantastique dans son interprétation.....
    La jeune femme voyage au Mexique pour rapporter des produits,et soulager des malades mais contrairement au film avec Isabelle Carré et Sergo Lopez, elle est presque insouciante et accomplit sa tache pour des raisons plutôt "pratiques".....
    On notera un travail sur la lumière qui parfois illumine les plans (à deux reprises).....
    Evidemment ce film est à la fois délicat et sensible, étonnant même par son souci de n'infliger ni morale, ni leçon.......
    Le thème de la rencontre extraordinaire avec un homme non malade est le nœud du film, et offre une très belle peinture relationnelle entre un homme et une femme.....
    L'émotion sans drame est une des forces du film.....
    Je reprendrais donc un avis, un film à ne pas rater....
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