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    Miele
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    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 624 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 octobre 2013
    Irène et Miele sont une même personne. Irène, pour sa famille et son amant, est étudiante. Miele, pour ses clients, est la personne qui permet à leurs proches de mourir dans la dignité. Un jour, elle rencontre M. Grimaldi ; et ce client va faire vaciller ses convictions et l’amener à se poser des questions sur sa pratique illégale de l’euthanasie.
    Valeria Golino, actrice dans des films importants, réalise ici son premier long métrage sur le sujet délicat du suicide assisté. Jamais caricatural dans le traitement, le trajet intellectuel que va faire la jeune fille est le même que le notre. Elle se posera les mêmes questions que nous. Car en fait elle n’est pas une militante de l’euthanasie, juste une fille perdue ayant trouvé un job lucratif, « une pute des temps moderne ». Jasmine Trinca campe avec beaucoup de force ce personnage ambivalent ; garçon manqué mais aussi femme fatale (ah ah !!), donnant la mort mais bouillonnante de vie. Les 2 premières minutes du film plante le décor : elle nage jusqu’à épuisement, elle fait l’amour goulument, elle est calme posée en chemise après avoir honoré un contrat. On comprend donc qu’Irène par ses activités physiques et sexuelles compulsives vérifie son énergie et s’éloigne de la morbidité malsaine dans laquelle elle vit. Sur le reste du film on n’en apprendra pas beaucoup plus sur le personnage. Un client atypique va petit à petit la faire vaciller, et l’heure trente de film qui suit se concentre sur l’effet de la porosité à la douleur d’autrui. On prend son temps, filmé très proche de l’actrice ; mais le contenu reste léger et la tension scénaristique légère. La réalisatrice n’apporte que très peu de chair à son sujet : le film tourne en rond autour de Miele et le dénouement est sans surprise.
    Plein de bonnes choses et surtout du courage, faudra voir son deuxième film.
    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 octobre 2013
    Qu'est-ce qui pousse Irène, l'héroïne de Miele, à partir régulièrement au Mexique acheter des produits vétérinaires qui serviront à accompagner dans la mort des malades en Italie ?

    On ne le saura jamais. Le film de Valeria Golino se garde d'entrer trop profondément dans la psychologie de ses personnages, et c'est d'ailleurs un peu sa limite.

    Lorsque Irène vend un produit à un homme qui s'avèrera en parfaite santé, un trouble moral l'envahit, ce qui fournit l'argument principal du film sans réussir à lui donner un squelette bien solide.

    L'intérêt de Miele réside surtout dans sa mise en scène, extrêmement prometteuse : ... la suite ici :
    aweysha
    aweysha

    2 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 octobre 2013
    Sujet difficile à traiter que celui de l'euthanasie d'autant plus pour une première oeuvre. La réalisatrice réussit son coup d'essai grâce à une mise en scène sans esbrouffe et à une trame sans mélo. En s'attachant au personnage ambigu de cette jeune femme solitaire agissant dans l'illégalité afin d'abréger la vie de personnes gravement malades en échange de l'argent de leur entourage, le film met en lumière les enjeux moraux et métaphysiques que soulèvent ces actes. Grâce au jeu tout en intériorité de Jasmine Trinca, l'on perçoit l'évolution spirituelle de son personnage. Au départ très consciencieuse dans son activité, n'étant que simple exécutante et répondant plus à un intérêt financier qu'à une injonction éthique, le doute s'insinue en elle quant aux raisons profondes de son action le jour où un viel homme dépressif et suicidaire fait appel à ses services. Elle se sent alors pris en otage et le désarroi naît en elle. La relation d'amitié qui s'installe progressivement entre ces deux caractères instables ne peut qu'être éphémère, ne serait-ce qu'au vu de la différence d'âge qui les séparent.
    Le film navigue ainsi dans un entre deux constant; outre la question intime de désir de vie ou de mort, sont posées celles de la responsabilité individuelle et collective, de la conciliation de l'amitié et de l'amour, du perpétuel va et vient entre espoir et désespoir.
    En tout cas, la qualité de ce premier film laisse entrevoir une grande espérance en l'avenir de sa réalisatrice.
    Craoux
    Craoux

    29 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 octobre 2013
    J'ai accompagné, hier, Miele dans son questionnement sur la vie. Sans déplaisir, je le dis, mais sans enthousiasme puisque la réalisatrice a fait le choix de ne pas nous donner de clé pour comprendre les motivations de son héroïne. Donc, je l'ai suivie dans ses activités d'assistante "active" de la Grande Faucheuse avec le sentiment que la réalisatrice n'avait pas forcément fait le choix d'articuler son film autour de la question de fond qu'est l'euthanasie. Le film prend d'ailleurs une autre direction au 2/3 du film -avec une histoire d'amitié un poil bavarde (un vieil homme, las de la vie mais en parfaite santé, est candidat à la mort). Comment et pourquoi est-elle entrée dans le réseau qui répond aux attentes [moyennant finances ... autre point éludé dans le film] des candidats à l'au-delà ? On ne saura pas. Pas plus qu'on ne saura comment elle peut vivre sa double vie sans éveiller les soupçons de quiconque (sauf chez l'un de ses 3 partenaires sexuels ... scène de rupture peu crédible vers la fin du film). La dernière scène du film est très belle et pleine de poésie (l'âme - matérialisée par un papier voletant - de Mr Grimaldi s'élève vers le ciel).
    tipote
    tipote

    3 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 octobre 2013
    un film intelligent et sensible sur un sujet grave. Des acteurs au top. A voir avant qu'il disparaisse des salles
    guifed
    guifed

    64 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 octobre 2013
    Une jeune fille mène une double vie: pour sa famille et son compagnon, c'est une thésarde en médecine. En réalité, elle a abandonné depuis longtemps son cursus, et se consacre désormais à l'accompagnement de mourants en phase terminale. Sujet brûlant, relativement peu abordé par le cinéma tout comme par la littérature, le "suicide assisté" est ici traité avec maestria par Valéria Golino. Pourtant novice en la matière, Golino montre ici qu'il faudra compter sur elle dans les années à venir. Une virtuose de la réalisation vient de naître. Consacrant la première partie du film à la peinture du quotidien de Miele, et la deuxième à toutes les retombées d'une péripétie bien trouvée(Irène finit par tomber sur un client qui lui ment et qui est en réalité en parfaite santé), Golino choisit une trame narrative classique et linéaire. A raison. Le spectateur est roué de plans magnifiquement filmés. Presque toutes les scènes sont travaillées. Sur chacune d'entre elles, la lumière, tantôt tamisée, tantôt aveuglante, est en parfaite harmonie avec l'atmosphère. J'irai même jusqu'à dire que je n'ai jamais vu autant de variété et d'originalité dans le cadrage et dans la mise en scène depuis un bon moment. Peut-être même est-ce la première fois. Une variété qui n'enlève rien à la qualité, bien au contraire. Prenons par exemple la première scène de "mise à mort". Le silence est clinique pendant la routine préparative de Miele. La luminosité est idéalement tamisée sur l'ensemble de la pièce, hormis sur la "patiente", qui reçoit en plein visage un rayon de soleil aveuglant. Toute l'attention est ainsi focalisée sur elle, et quand la musique d'accompagnement retentit, l'émotion est à son comble. Elle demande alors à Miele combien de temps il lui reste. "2 minutes". "C'est tout?". La musique s'emballe. La lumière vacille. Tout simplement magistral.
    Le casting, quant à lui, regorge de talents. L'actrice principale, Jasmine Trinca, qui avait déjà fait ses preuves dans La Chambre du Fils , palme d'or 2001, trouve là son plus beau rôle à mes yeux. Les seconds rôles ne sont pas en reste, avec Carlo Cecchi et Libero de Rienzo, tous les deux justes dans leur interprétation de personnages pourtant pas si évidents à jouer.
    Le cinéma transalpin a déjà fait fort cette année, avec notamment La Grande Bellazza, Moi et Toi, et maintenant Miele, tous les trois primés à Cannes. Mais c'est sans aucun doute le dernier qui restera le plus longtemps dans les annales: ce sera le premier film de la grande Valeria Golino. On prend les paris?
    alain-92
    alain-92

    318 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2013
    Pour la réalisation de son premier long-métrage, Valeria Golino s'attaque à un sujet très sensible et douloureux.
    De plus en plus traité au cinéma et c'est tant mieux, celui-ci apporte un regard différent sur l'accompagnement de fin de vie pour celles et ceux qui choisissent d'en finir dans la dignité.

    Miele est un film intelligent et dur qui ne tombe jamais dans la facilité. Le scénario ne s'alourdit d'aucun détail inutile. Il définit à peine la raison de l'engagement d'Irène, jeune femme par qui la libération attendue doit arriver.
    Est-ce le seul appât du gain qui la motive ?
    On n'en sait pas davantage sur sa vie privée qui semble se résumer à quelques relations sexuelles mal vécues dans des endroits improbables.
    Il en est de même pour son enfance visiblement brisée dès l'âge de 10 ans.

    Seuls, restent bien appuyés, les embûches à franchir pour se procurer le produit fatal, nécessitant des allers et retours entre l'Italie et le Mexique.
    Du coût aussi, puisque cette dernière liberté n'est réservée qu'à une classe privilégiée.

    Présente de bout en bout, Jasmine Trunca, d'une exceptionnelle justesse dans ce rôle difficile est d'une grande beauté adoubée d'un magnétisme certain. Elle participe grandement à la réussite du film.

    La photographie est très belle. Parfois trop. Là, encore, se posent des questions.
    Est-ce pour atténuer la lourdeur du sujet ?
    Il y a aussi l'obsession des avions bien présente. Doit-on y voir une envie de fuite ou un départ sans retour ?

    La seule véritable et grande liberté de l'existence se résume-t-elle à choisir sa mort, quand celle-ci devient inévitable lorsque la vie devient inutile ou trop douloureuse ?

    Le film ne juge pas mais démontre avec beaucoup de finesse les derniers désirs de chacun devant lesquels s'incline celle par qui la fin arrivera. Pour certains, s'accompagner d'une musique qui semble interminable, pour d'autre regarder une dernière fois par l'extérieur d'une fenêtre, ou encore tenter de se mettre à son avantage quand la maladie vous a défiguré. Autant d'actes de courage ultimes avant de faire le grand saut.

    Miele est là. Elle attend, assume tout jusqu'au moment où ses propres convictions se trouvent ébranlées.

    Miele est un très beau moment de cinéma qui m'a profondément ému.
    Andelle.
    Andelle.

    3 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2013
    Irène se cache sous le pseudonyme de Miele pour assister les personnes malades en fin de vie dans leur désir de mourir. Elle fait partie d’une organisation clandestine, va chercher les produits létaux au Mexique, et doit suivre une procédure très précise pour accomplir cet accompagnement. Pour cela , elle est défrayée et rémunérée.
    Elle réalise que l’un de ses clients n’est en fait pas malade. Ce monsieur âgé, mais lassé de la vie la questionne en profondeur et finalement l’aide à prendre du recul par rapport à son activité. C'est le seul qu'elle aide en vérité et dans le cadre d'un échange en profondeur dans le respect mutuel et la tendresse.
    Film de style moderne, bien travaillé, original, servi par une excellente artiste et de très beau plans. Le thème du suicide assisté est bien abordé avec tous les questionnements qu’il implique.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2013
    Miele traite d'un sujet original. On peut regretter le manque de profondeur dans la psychologie des personnages. Pour autant on se laisse aller à ce spectacle comme un doux rêve.
    Flore A.
    Flore A.

    34 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 octobre 2013
    Un sujet délicat : le suicide assisté, traité avec intelligence et sans manichéisme par Valeria Golino. On suit avec fascination l'évolution de cet ange de la mort magnifiquement interprété par Jasmine Trinca : ses déplacements, son attachement à cet architecte dépressif, sa solitude, ses remises en question ... Un premier film juste et maitrisé. A voir.
    tixou0
    tixou0

    698 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 octobre 2013
    Un premier "long" de grande qualité (production italo-française) pour Valeria Golino, par ailleurs actrice de valeur, qui méritait d'être récompensé à Cannes cette année (concourrait dans la section "Un certain Regard"), et ne l'a pas été, injustement (sauf par une "Mention Spéciale" au "Prix du Jury Oecuménique").
    "Miele" (c'est-à-dire "Miel", en français) est officiellement thésarde, alors qu'elle a abandonné tout cursus universitaire (médecine) depuis longtemps. Sous ce pseudo se cache Irene (Jasmine Trinca), qui gagne sa vie d'une façon aussi originale que risquée, car illicite. C'est une sorte de psychopompe contemporain - elle accompagne vers l'au-delà des personnes en grande souffrance (handicap insurmontable, cancer ou Sida en phase terminale...), en leur procurant le barbiturique ad hoc (à usage vétérinaire et rapporté à chaque fois du Mexique) ou la dose mortelle d'hélium - mais en les entourant aussi, ainsi que leurs proches (conjoint, mère, soeur...). "Suicide assisté" (légal par exemple en Suisse - mais pas en Italie). Elle a de bonnes raisons personnelles pour accomplir ce qu'elle estime oeuvre pie. Mais ses certitudes sont bousculées quand elle donne à un vieil homme, "l'ingegnere" Carlo Grimaldi (Carlo Cecchi), la potion létale, hors procédure - l'intéressé prétendant vouloir s'en servir à sa convenance.
    Petit clin d'oeil, la remarquable Jasmine Trinca s'appelle "Irene" (qui vient du grec "eirenè", la paix), comme dans "La Chambre du Fils", Palme d'Or à Cannes en 2001, où elle débutait avec éclat. Chez Valeria Golino, le sujet est également difficile, parlant douleur et mort, et traité avec une grande intelligence, et une maîtrise cinématographique totale - j'y ai trouvé une filiation certaine avec Moretti.
    Ai hésité à mettre un "5 étoiles", qui aurait complété le triptyque commencé cette année pour un toujours très dynamique cinéma transalpin avec "La belle Endormie" (Bellochio) - traitant d'un sujet voisin (l'euthanasie), et "La Grande Bellezza" (Sorrentino). Ces 2 films-là étaient plus "travaillés" sans doute - d'où le demi-point d'écart !
    Ikabena
    Ikabena

    1 abonné 77 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2013
    Touchant, émouvant, violent, poétique et terriblement vivant !
    Acidus
    Acidus

    718 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 octobre 2013
    Bien joué et bien filmé, il manque toutefois à "Miele" l'intensité et l'intelligence que nous promettait un tel sujet. Il en résulte que de nombreuses scènes tombent à plat par leur distance et leur froideur. Le thème de l'euthanasie sur l'Homme ne devient en fait qu'un prétexte à une mise en lumière de la solitude. On passe donc d'une idée originale à une question déjà largement traité par le cinéma. Quel gâchis !!!! Mais, si l'on fait abstraction de cela,la trame de "Miele" demeure sympathique à suivre mais plus ou moins anecdotique. En espérant que ce long métrage donne des idées à d'autres réalisateurs ou producteurs tentés de reprendre cette reflexion sur l'euthanasie, peu abouti dans le cas présent.
    Myene
    Myene

    18 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 octobre 2013
    J'ai toujours trouvé Jasmine Trinca touchante , ici elle incarne un ange de la mort en voie d'humanisation...son accès à la remise en cause de ses pratiques létales .Jusque la elles étaient fondées sur une idéologie du Bien , peu a peu elles apparaissent plutôt comme une armure psychorigide à ses propres angoisses Elle ne trouvera une relation vraie que quand quelqu'un mettra à bas ses procédures comme habillages de sa toute puissance. La réalisatrice nous fait suivre son évolution intelligemment par ses déplacements( à vélo,en transports en communs et avions ) comme autant de temps réflexifs partagés . La scène finale à Istanbul est d'anthologie !
    franchot tone
    franchot tone

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 octobre 2013
    Pourquoi mettre de grandes affiches dans le métro si c'est pour exposer une pub pour les cornflakes ! Je n'avais même pas daigné la lire car je bois du café le matin…
    Le sujet se prêtait à un autre visuel et si je n'avais pas lu les critiques d'Allociné, je serais passé à côté.
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