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Petitgraindesable
20 abonnés
71 critiques
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1,5
Publiée le 29 septembre 2013
Peu crédible, pas d'émotion, schéma prises de vue répétitif, ennuyeux, acteurs peu crédibles, et pas même une réflexion. Les scènes qui devraient être glaçantes ne le sont pas, celles qui pourraient être touchantes sont froides.
Très joli et très délicat film italien sur l'euthanasie avec une actrice qui irradie à l'écran Décidément le cinéma italien nous offre des petits bijoux en ce moment après le chef d'oeuvre qu'est la grande bellanza.
Dans la famille "actrice qui passe derrière la caméra" voici Valeria Golino. La belle et talentueuse actrice italienne saute le pas avec un sujet plutôt casse-gueule, le suicide assisté (le film n'est pas sans rappeler Rendez-vous avec un ange avec Isabelle Carré). On enlèvera pas à ce premier essai quelques qualités. La mise en scène est élégante, avec certes quelques...
Qu'est-ce qui pousse Irène, l'héroïne de Miele, à partir régulièrement au Mexique acheter des produits vétérinaires qui serviront à accompagner dans la mort des malades en Italie ?
On ne le saura jamais. Le film de Valeria Golino se garde d'entrer trop profondément dans la psychologie de ses personnages, et c'est d'ailleurs un peu sa limite.
Lorsque Irène vend un produit à un homme qui s'avèrera en parfaite santé, un trouble moral l'envahit, ce qui fournit l'argument principal du film sans réussir à lui donner un squelette bien solide.
L'intérêt de Miele réside surtout dans sa mise en scène, extrêmement prometteuse : ... la suite ici :
Chaque plan est réussi et esthétique. Le réalisateur se régale en filmant Miele et son environnement. Le thème est percutant mais reste étonnamment anecdotique et secondaire. Par manque d'écriture et de dramaturgie, les sujets sont uniquement effleurés laissant le spectateur sur sa faim, la préoccupation du metteur en scène trop focalisée sur l'emplacement de sa caméra.
Ce film aurait tout aussi bien s'appeler '"Mièvre" parce qu'on surfe sur des choses importantes mais rien n'est traité en profondeur et je me suis bien ennuyée à regarder ce film d'où rien ne sort.
Je me souviens d’elle dans les délirants Hot shots, la délicieuse Valeria Golino a fait du chemin et devient à son tour réalisatrice avec ce tout premier film. Elle n’a pas choisi le sujet le plus évident en s’attaquant au débat toujours controversé de l’euthanasie mais signe un long-métrage délicat portée par son interprète principale Jasmine Trinca. Malgré tout on ne peut s’empêcher de penser qu’il manque quelque chose à Miele qui aurait permis de marquer réellement la mémoire des spectateurs. Il y a notamment cette relation entre Irène & Carlo qui ne parvient pas réellement à susciter la moindre émotion. Une petite découverte plutôt agréable mais qui reste trop sage.
Sujet difficile à traiter que celui de l'euthanasie d'autant plus pour une première oeuvre. La réalisatrice réussit son coup d'essai grâce à une mise en scène sans esbrouffe et à une trame sans mélo. En s'attachant au personnage ambigu de cette jeune femme solitaire agissant dans l'illégalité afin d'abréger la vie de personnes gravement malades en échange de l'argent de leur entourage, le film met en lumière les enjeux moraux et métaphysiques que soulèvent ces actes. Grâce au jeu tout en intériorité de Jasmine Trinca, l'on perçoit l'évolution spirituelle de son personnage. Au départ très consciencieuse dans son activité, n'étant que simple exécutante et répondant plus à un intérêt financier qu'à une injonction éthique, le doute s'insinue en elle quant aux raisons profondes de son action le jour où un viel homme dépressif et suicidaire fait appel à ses services. Elle se sent alors pris en otage et le désarroi naît en elle. La relation d'amitié qui s'installe progressivement entre ces deux caractères instables ne peut qu'être éphémère, ne serait-ce qu'au vu de la différence d'âge qui les séparent. Le film navigue ainsi dans un entre deux constant; outre la question intime de désir de vie ou de mort, sont posées celles de la responsabilité individuelle et collective, de la conciliation de l'amitié et de l'amour, du perpétuel va et vient entre espoir et désespoir. En tout cas, la qualité de ce premier film laisse entrevoir une grande espérance en l'avenir de sa réalisatrice.
Un fable moderne sur une drôle de faiseuse d'anges, qui pratique avec intégrité et pour la dignité des malades. On la découvre et on la suit pendant tout le film et Jasmine Trinca crève l'écran. Elle est belle , sensible, désinvolte et concernée. Un vrai petit soldat qui sauve la patrie. Mais, quand au détour de son chemin,elle croise ce bonhomme qui veut juste partir sans raison objective, parce que la vie ne le concerne plus; Miele se sent responsable de cette pauvre âme et elle va combattre pour le sauver. Elle est diablement obstinée et il rend presque les armes. Une belle rencontre de deux générations mais la vitalité de Miele ne suffit pas forcément. Le sujet sur l'euthanasie est bouleversant. Valera Golino fait preuve de beaucoup de maturité pour un premier long métrage. Une petite merveille du cinéma contemporain italien.
Un sujet très intéressant et très controversé mais le scénario souffre de zones d'ombres inexplorées plus en profondeurs. On manque d'analyse sur les personnages, sur un sujet qui traite des sentiments humain. Cependant la réalisation est bonne et le duo entre les deux acteurs principaux fonctionne magnifiquement à l'écran.
La fascination de la réalisatrice pour Jasmine Trinca crève l’écran, à coups de gros plans décortiquant chacune de ses expressions – l’interprète excelle, on en redemande. Il y a une finesse de comédienne, dans la mise en scène de Valeria Golino. Là s’arrête le film. Passée la découverte du business souterrain de l’euthanasie, le scénario tourne en rond.
Film beau et intelligent, qui interroge plutôt que d'offrir de réponses toutes faites sur les questions liées à l'euthanasie et au suicide. Superbe interprétation de Jasmine Trinca, fascinante.
Bien joué et bien filmé, il manque toutefois à "Miele" l'intensité et l'intelligence que nous promettait un tel sujet. Il en résulte que de nombreuses scènes tombent à plat par leur distance et leur froideur. Le thème de l'euthanasie sur l'Homme ne devient en fait qu'un prétexte à une mise en lumière de la solitude. On passe donc d'une idée originale à une question déjà largement traité par le cinéma. Quel gâchis !!!! Mais, si l'on fait abstraction de cela,la trame de "Miele" demeure sympathique à suivre mais plus ou moins anecdotique. En espérant que ce long métrage donne des idées à d'autres réalisateurs ou producteurs tentés de reprendre cette reflexion sur l'euthanasie, peu abouti dans le cas présent.