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    Bande de filles
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    284 critiques spectateurs

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    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    139 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 octobre 2014
    Le film de Céline Sciamma est un bijou d'écriture. Héritage de sa formation à la Fémis, la réalisatrice construit son récit autour des personnages. On sent sa fascination pour ces jeunes filles à la culture afro : danse endiablée, style vestimentaire atypique, c'est un bel hommage à leur rythme de vie. L’œuvre sait retranscrire, avec une certaine légèreté, le quotidien de ces adolescentes. Les propos sont désinvoltes et insouciants. Le spectateur est imprégné par cette bonne humeur comme dans la prestation des jeunes filles sur la chanson de Rihanna : Diamond. Ce dernier passage est d'ailleurs le moment le plus étrange du film. Rompant avec l'histoire, il est une bulle d'air esthétique où la caméra capte une ambiance chaleureuse dans une atmosphère sombre aux reflets bleutés.
    Loïck G.
    Loïck G.

    344 abonnés 1 681 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 octobre 2014
    La réalisatrice prend un plaisir évident à accompagner son héroïne dans un préambule qui n’en finit pas. Comme si le dilemme sur le choix de sa vie, lui interdisait toute autre forme de narration. Une fois le déclic assuré, « Bande de filles » prend enfin une dimension cinématographique raisonnable, où le portrait de la jeune Marieme est magnifiquement porté par Karidja Touré, très très bien. Son histoire prend alors la juste mesure d’un environnement social habituellement « marqué » quand on parle de la banlieue. Ici la caméra s’en détache assez facilement pour mieux retenir la personnalité d’une jeune femme en quête d’espérance.
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    Requiemovies
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    212 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 septembre 2014
    «La Naissance des Pieuvres» l’avait fait connaître, «Tomboy» l’avait mis sur l’avant-scène. Il y a peu de risque à parier que «Bande de Filles» soit le film qui consacre publiquement Céline Sciamma.
    Après l’accueil très chaleureux fait à Cannes l’année dernière, la curiosité et l’attente étaient au rendez-vous. Si sur le fond, la trame est relativement juste, c’est versant mise en scène que la réalisatrice semble avoir passé un cap.
    Le sujet, délicat, mais emprunt aux stéréotypes, était un peu risqué, sinon casse gueule, et la réalisatrice malgré tout son savoir-faire n’échappe pas à certains raccourcis. La vie dans les cités, même si reflet d’une réalité, n’est pas forcément définie par un catalogue de fantasmes germanopratins, c’est-à-dire dépeint de violence physique nécessaire entre groupes de filles, squat obligatoire du parvis de la Défense... C’est sur cet aspect que le filme interroge. Sous sa couverture d’une fiction réalité, la réalisatrice s’est cantonnée à ne présenter que les clichés qui composent la vie quotidienne de « sa » bande de filles. La manière est radieuse, superbe mise en scène, mais le fond est plus discutable.
    (...)On sent cependant tout l’affecte que Céline Sciamma porte à son personnage principal, dont Karidja Touré livre une interprétation magnétique. (...)
    Mais la force de «Bande de filles» se trouve ailleurs, dans la mise en scène, dans l’intégralité de ses cadres et du montage, comme l’importance d’une photo toujours parfaite qu’entoure une bande son (de Para One) envoutante.
    «Bande de filles» n’est pas forcément le chef d’œuvre annoncé mais reste un film d’une force brute dans sa première moitié, qui s’étire un peu dans une seconde partie. On retient tout de même sa force viscérale, son côté abrupte et vertigineux, d’un regard porté non pas sur une bande mais sur une fille de notre époque. En témoigne un dernier plan, probablement le plus fort du film, qui dans un silence mesuré et une lenteur de mouvement, résume le off invisible après le générique fin.
    Miltiade
    Miltiade

    41 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 octobre 2014
    L’adolescence, l’environnement morne des cités, le choix d’une identité : le cinéma de Sciamma a déjà trouvé des thèmes de travail. La mise en scène de Céline Sciamma est toujours aussi distinguée et réfléchie : une volonté de réalisme et d’immersion qui n’est pas portée par des plans prise caméra à l’épaule mais par des plans fixes, composés, électrisés par la superbe musique de Para One.
    Mais la vision de « Bande de filles » provoque un léger malaise. Quelque chose cloche dans ce film, qui sonne parfois faux. Il y a un problème de distance entre Céline Sciamma et l’objet de sa mise en scène. Une ambigüité dans la démarche de l’auteur qui n’est pas dépassée par la puissance de son sujet : la faute peut-être à cette histoire volontairement classique, dont la construction trop étudiée fait parfois voler en éclats l’impression de réalisme pourtant recherchée.
    Julien D
    Julien D

    1 221 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 octobre 2014
    Après Naissance des pieuvres et Tomboy, l’exploration du passage de l’état de fille à celui de femme entrepris par Céline Sciamma trouve un nouveau terrain d’observation : Les files de banlieues, et en particulier celles issues de l’immigration africaine. Un terrain si peu traité par le cinéma français que, pour interpréter ses jeunes héroïnes noires, la réalisatrice a dû faire appel à des actrices non-professionnelles. Le résultat en a été si fructueux que Bandes de filles sera surtout retenu comme ayant révélé quelques jeunes comédiennes prometteuses, dont la succulente Karidja Touré. Le récit de son intégration à un groupe de filles, lui servant de ressort à son émancipation vis-à-vis aussi de son frère brutal, d’un système scolaire réducteur, mais surtout de l’influence étouffante des garçons et leur machisme agressif, s’inscrit dans une volonté de réalisme social captivant. LA façon qu’ont ses filles de s’enfermer dans des stéréotypes pour tenter d’échapper à ceux imposé par le mode de vie phallocrate du monde extérieur est tout simplement une réflexion sociologique passionnante. Grâce à l’énergie qui est dégagé par l’éclat de sa mise en scène et la vitalité de ses interprètes, cette histoire d’affranchissement par le biais de la solidarité et de l’amitié, est un grand moment de cinéma, assimilable à une version féminine d’un croisement entre Kechiche et Spike Lee. Mais, au bout d’une heure, la jeune Vic en a fini de son apprentissage de la liberté, s’est montré être une des figures fortes de la cité et a même découvert les joies de la sexualité. Dès lors, le scénario semble n’avoir plus grand-chose à raconter pour combler les 45 dernières minutes. Se met alors en place toute une histoire qui ira jusqu’à contrecarrer ce qui a précédé puisque l’héroïne va s’éloigner de ses copines pour devenir amie avec un caïd du quartier. Sans doute la réalisateur a-t-elle voulu nous démontrer qu’à trop vouloir s’émanciper on finit par se couper de tout ce qui nous est cher, mais ce pan de l’histoire aurait pu mériter un autre film car le ton lourd et l’accumulation de clichés plombent complétement les bons souvenirs de joie de vivre et d’originalité qu’avaient laissés la première moitié du film.
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