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    Bande de filles
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    284 critiques spectateurs

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    momo M.
    momo M.

    41 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 novembre 2014
    Des filles qui voudraient être des garçons, un thème cher à Céline Sciamma. Pas vraiment raté ni vraiment réussi le film comporte des longueurs et est parfois ennuyeux (scènes dans l'hôtel 2 fois, interminables et inutiles) Les films ne sont pas sympathiques et le jeu des actrices n'attire pas d'émotion sauf à la fin, le destin est tracé d'avance, les garçons restent les dominateurs et l'avenir semble tracé d'avance.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 22 novembre 2014
    Le sujet est intéressant, l'aspect implicite du scénario et son chapitrage sont appréciables. Mais le jeu des actrices est inégal. Le film souffre aussi de longueurs. J'avais l'impression qu'on en verrait jamais la fin.
    PHRABO
    PHRABO

    1 abonné 24 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 novembre 2014
    Très partagé et très embarrassé. Bien sûr sujet emballant : filles de banlieue en quête d'émancipation, limant leurs chaînes sociales (grands frères, milieu familial et environnement, etc...) mais aussi sujet sur la jeunesse plus globalement avec ses aspiration libertaire, son envie de tout tout de suite, ses facilités comportementales... Bien sur vitalité, rage, vigueur, sans tabous (rackets, débouchés professionnels dans la drogue, la prostitution, la violence...)... bien sur beauté formelle, casting actrices "miraculeux"
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 20 novembre 2014
    Comme pour Saint Laurent, le film de Céline Sciamma a été largement encensé par la critique institutionnelle, et même si je l'ai vu presque un mois avant sa sortie en salles (lors de la projection d'un film surprise du Ciné Brunch du Comoedia), j'en avais déjà pas mal entendu parler lors de sa projection à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes, où il avait quand même enthousiasmé une grande majorité des festivaliers.

    En fait, je me suis retrouvé avec le même problème non seulement qu'avec Saint Laurent, mais surtout qu'avec Tomboy, le précédent film de Céline Sciamma qui avait également énormément plu à la critique, et un peu moins à moi.
    Comme pour TomBoy, Céline Sciamma démontre dans son dernier long métrage un vrai talent de filmeur sur presque tous les plans, et cela se manifeste dès la première scène de football américain, stylisé et formidablement cadré qui fait penser au meilleur du cinéma américain.

    Le film s'éloigne ainsi des carcans du naturalisme inhérent aux films de banlieue, avec une forme en totale inadéquation avec ce que l’on a l’habitude de voir pour ce type de long-métrage, par le biais d'une hyper stylisation très souvent réussie (on pense notamment à cette scène de danse sur Diamonds dont tout le monde a beaucoup parlé et qui effectivement est un vrai plaisir de spectateur).

    Mais comme pour Tomboy, Bandes de filles s'avère être, à mes yeux tout du moins, plus comme un film de mise en scène que de scénario, et les belle qualités formelles et visuelles évidentes se font détriment d'un vrai scénario et de vrais personnages auxquels j'ai pu m'attacher. Le problème de Bandes de filles est que le scénario n'arrive jamais vraiment à s'affranchir des poncifs et stéréotypes des films de banlieue ( les grand frères violents et tyrans, le racket, les vols dans les supermarchés, les caids qui règnent sur le marché de la drogue), et contrairement à la Haine ou l'esquive, les deux films français de référence sur la banlieue ne propose pas de vision originale et audacieuse sur un thème que l'on (que j'ai en tout cas) beaucoup vu au cinéma tant on déjà vu ce type de portrait d’une jeune banlieusarde qui n'arrive pas à s'affranchir du déterminisme social qui la façonne.

    Le film préfère se foclaiser à des moments creux de déambulation dans la cité ou dans le métro, et oublie de creuser une véritable intrigue et de véritables personnages. A part l'héroine, à qui la débutante Karidja Touré lui offre son incroyable de douceur et de détermination, le reste des personnages qui l'entoure n'existe pas vraiment et reste de simples marionnettes au service d'une intrigue qui fait du surplace.

    Bref, malgré ses indéniables qualités, "Bande de filles" ne restera pas dans mes films préférés de l'année et déçoit même un brin, car on aurait vraiment espéré que le parti pris de réalisation de Céline Sciamma nous amène sur des chemins de récit moins balisés et plus étonnants.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 14 novembre 2014
    la fraicheur des jeunes comediens ou la qualite de la realisation n ont pas ete suffisants pour capter mon attention jusqu au bout du film.Je me suis ennuye assez vite, scenario sans surprise, histoire fade, pas de moral, on aurait pu en faire un court metrage sans y passer deux heures
    BeatJunky
    BeatJunky

    156 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 novembre 2014
    L'introduction laissait présager le meilleur avec ce groupe de filles qui papotent, ca va dans tous les sens jusqu'à ce qu'elles arrivent à la cité... Plus un mot! Ensuite c'est un enchaînement de scènes qui n'ont aucun rapport, qui commencent à aborder un sujet et bing, on passe à autre chose, un autre plan qui n'a rien à voir... dur d'accrocher de cette façon! Cette jeune fille se laisse embrigader bien trop facilement par ces filles qui se la jouent racailles sur leur banc sans qu'on ne comprennent vraiment ses raisons....Bref, Qu'y a t'il à retenir alors? Vivre en banlieue n'est pas simple surtout quand on est une fille, merci pour l'info! Ces filles sont comme forcés de se donner cette image pour avoir l'impression de vivre libre. Voilà ce que j'en ressors. C'est certainement plus profond, mais j'ai trouvé son essai bien trop brouillon pour capter les intentions de Céline Sciamma. Dommage, c'est une déception.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 novembre 2014
    Ce film de par son ambition ultra-réaliste pour dépeindre le quotidien à la fois haut en couleurs et glauque de jeunes filles noires issues des banlieues défavorisées s’enferre hélas trop dans cette réalité faute de la transcender. En effet, dès le départ, leurs comportements évoquent un désir paradoxal, à la fois, de retour aux racines tribales par le biais d’attitudes et cris d’animaux ainsi qu’un désir inaltérable de nouveauté et d’affranchissement social. Tout ceci en réaction à cette soumission aux hommes laquelle s’avère non seulement trop ostentatoire mais les précipite d’autant plus dans une schizophrénie les faisant alterner tantôt vers des statuts de bourreaux intimidantes tantôt de victimes désarmantes.
    Les seuls autres acteurs de confrontation qui s’offrent à elles s’érigent comme étant d’autres congénères, leurs familles et une représentation très accessoire et transitoire du système éducatif. Mais sont relégués totalement au titre d’abstraction tous les « autres », en l’occurrence la société dans sa diversité sociale, morale et culturelle. En effet, nous ne partageons leur réalité qu’en comapgnie de leurs voisins de cités ou familles au détriment de réelles confrontations avec des individus étrangers à leurs microcosmes.
    Entre racket, décrochage scolaire, vols à l’étalage et pugilats verbaux et physiques, à défaut de passer en section supérieure,
    ces filles excellent en section « loubardes » exigeant d’elles des singulières aptitudes.
    Ce qui est dommage, c’est que ces rebelles manquent cruellement d’idéaux hormis l’instinct de domination sur les autres, les réunions intimes et festives à l’écoute des chansons de Rihanna et la séduction facile. Leur misogynie qui leur est inspirée avant tout par leurs familles et les hommes du quartier les empêche de faire évoluer leurs préjugés. Quand l’une prétexte à l’autre la perte de ses cheveux par l’assaut injuste d’une coupe faite par un père irrespectueux et tyrannique, elle passe sous silence la difficulté d’assumer la perte de féminité et donc d’identité au travers de l’absence de perruque les obligeant à affronter leur image véritable. Quand elles revoient leur ancienne acolyte de bande devenue jeune mère, on en vient à se demander si l’alternative n’est pas trop réductrice sur les opportunités d’épanouissement personnel : maternité ou délinquance ? Les études semblent hélas exclues de par l’aspect faussement émancipateur des 2 premières échappatoires où règnent alternances de rivalités et de réconciliations par lesquelles leurs égos faillibles ouvertement « surdimensionnés » se construisent.
    Ainsi, à l’instar de quantités de films relatant les dérives propres à l’âge ingrat et ce d’autant plus dans un cadre et une époque difficile, la fascination procurée par ce film fonctionne d’autant plus chez leurs semblables mais aussi chez les spectateurs qui ne sont pas régulièrement exposés voire importunés par leurs frasques. En effet, ils appréhendent le film comme une plongée unique et inédite dans un monde inédit à l’image d’un documentaire traitant d’une couche de population trop longtemps négligée. L’approche ethnologique du film a beau permettre ce regain d’intérêt, la dimension personnelle de renouvellement positif et constructif à travers des valeurs pas si idéalistes telles que l’élévation intellectuelle et spirituelle qui aurait pu nous faire sublimer leurs vécus et psychés est vraiment trop sous-exploitée.
    Et malgré les deux occasions au cours desquelles on les voit se balader et se réunir hors de leurs cités nous renvoient à chaque fois à leurs invectives bruyantes et agressives avec d’autres bandes de filles noires, la réalisatrice laisse dans la plus totale abstraction les réactions des gens autour, en l’occurrence les usagers du métro et le tenancier de la sandwicherie. Ils sont comme littéralement « gommés » et tenus complètement à distance face aux bruyantes élucubrations destructrices de toute tranquillité et donc de respect des autres. La totale absence de feed back des gens autour les fait apparaître tels des amazones fières et insouciantes de mortifier tous ceux amenés à les croiser. En faisant la part belle à une telle impunité d’attitude, le film perd en crédibilité voire pire, semble la cautionner.
    Faute d’accepter de pouvoir continuer à mener sa vie d’amazone urbaine, le choix de vie que fait l’héroïne Marieme paraît une fois de plus trop partial en offrant un choix de vie des plus manichéens : vivre avec son amoureux le bonheur trop lisse des gens normaux ou la « liberté » de se livrer à un mode de vie marginal.
    En voulant fuir la répétition des mêmes schémas, et surtout ceux liés à sa condition féminine qu’elle trouve aliénants, Marieme s’enferme dans leurs équivalents masculins, propres au marchés parallèles rendant sa quête d’identité encore plus douloureuse.

    C’est pourquoi, je crains que ce film vienne conforter les groupes de filles (Les fatous) issues de ces communautés noires de banlieues qui n’ont hélas rien à envier à leurs homologues masculins en termes de comportements, belliqueux, provocateur et fortement bruyant. En effet, les mettre en scène a certes, le mérite de dénoncer un univers difficile jalonné d’humiliations, de désespoirs et d’agressions dans lequel ces filles sont contraintes de surnager et d’exister. Mais ce film, en exaltant cette part de folie dont elles peuvent faire preuve dans leurs quotidiens et à tout moment (pourvu qu’elles soient en groupe) pourrait aussi leur donner raison de se complaire dans des positions frisant parfois l’hystérie révélatrice de leurs psychés en construction dont elles usent et abusent à l’égard non seulement des machos traditionnalistes et injurieux ainsi que de leurs rivales féminines mais aussi à l’égard de tout individu mécontent ou porteur de regard désapprobateur à l’égard de leurs attitudes. En effet, le simple fait d’être importuné par leur bruyante, extravagante et souvent excessive exubérance de groupe (parmi lequel elles se sentent surpuissantes) et de le leur manifester peut déchaîner leurs foudres. J’ajouterais que si l’individu en question a l’inconvénient d’être de race blanche, de sexe féminin et d’un âge jeune à moyen, la
    recrudescence de leur mépris et de leur animosité peut s’avérer d’autant plus forte.

    La seule "babtou" (femme blanche) à laquelle les filles se confrontent s’incarne en une vendeuse de vêtements soupçonneuse de les voir déambuler lascivement à travers les rayons en recherche d’opportunités pour commettre quelques larcins. Or, même s’il n’y a rien d’exceptionnel à ce qu’une vendeuse après réception de consignes soit méfiante à l’égard d’une bande de filles aux regards à l’envie et la frustration un peu trop appuyés, cette confrontation ne fait que mettre davantage en exergue une interprétation au détriment de l’autre au risque d’en déséquilibrer la portée morale : la discrimination raciale pousserait les jeunes issus de l’immigration aux actes délictueux par revanchardise et goût pour la provocation gratuite. Pourtant, bien sûr, ce parti-pris implicite n’est pas défendable pour autant que l’élan du groupe soit tout aussi responsable il n’en est hélas non moins blâmable.
    C’est pourquoi, pour ce film, il serait important, en parallèle à son encensement pour ses qualités et l’originalité de son sujet, d’en signaler les éventuelles dérives en termes d’influences sur les sujets réels représentés…
    J’en veux pour preuve que celui ou celle qui n’a jamais ou a été trop peu confronté à l’extrême égocentrisme et à l’arrogance, en clair, à l’impolitesse dont certaines font preuve notamment dans les gares, magasins ou lieux publics situés dans les grands axes de transport en commun tels que Chatelet les Halles ou St Denis, vont voir ce film en marge du problème identitaire d’une partie de la société dont elles sont le symptôme. Et ils resteront ainsi au sens propre comme au sens figuré de simples spectateurs…
    A l’exception de l’avoir vécu et subi soi-même, en ayant eu l’audace, le courage (ou la bêtise diront certains) de les interpeller et de les affronter dans le seul but de les inviter à modérer en public leur exubérance. Crime de lèse-majesté oblige, leurs réactions est que tantôt elles se foutent « superbement » de vous d’un air méprisant agrémenté de rires de mouettes ou vous crachent au visage toute leur rage et leur inculture (références socio-culturelles bling-bling et fautes de français à l’appui) pour traumatiser le/la pauvre quidam ayant osé perturber leur tranquille impunité. Car au final, ces bandes de filles, en recherche d’identité et d’affirmation de soi, à force d’être maltraitées, ont la fâcheuse tendance à faire de leurs réflexes de défense une réaction systématique à l’encontre de la moindre personne en désaccord avec leurs comportements. C’est ce qu’on pourrait appeler un amalgame de paranoïa relationnelle…

    Alors, oui ce film est salutaire s’il permet de sensibiliser les gens (voire les intéressées elles-mêmes) à un réel problème de société inquiétant sur l’aliénation morale et mentale que subissent ces jeunes filles noires tout en dressant les jolis portraits qui se cachent derrière leur masque social en vertu duquel néanmoins elles s’inventent un personnage à la fois glorieux et populaire mais hélas peu compatible avec la vie en collectivité. Car à force de compenser leurs complexes à travers une conviction de supériorité ouvertement assumée qui les font se prendre pour des déesses, elles ont tendance à se transformer trop souvent à la moindre petite remarque ou regard agacé en effrayantes hyènes, une image révélatrice de leur surenchère émotionnelle assez indigne pour des demoiselles en quête de respect…

    Par conséquent, ce film serait intéressant s’il ne prenait pas le risque (assumé ou pas) de servir d’exemple pour les jeunes noires en terme d’attitudes, de collusions et de choix de vie pas si épanouissants qu’il n’y paraissent sous peine de les exclure un peu plus d’une société à l’indulgence limitée.
    gaetan1.arnould
    gaetan1.arnould

    55 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 novembre 2014
    Un film qui passe lentement et on est quand même content quand ça finit. Le film montre certes la réalité de la banlieue et la difficulté pour les filles d'y vivre mais les racines de leur mal être ne sont en fait qu’effleurées.Les scènes sont parfois longues et sans intérêt notamment quand le film ne fait que nous montrer les 4 filles de la bande en train de ... rien faire. Il aurait fallu davantage se concentrer sur la vie de famille, la scolarité de Vic pour rendre le film intéressant. A cause de ces manques, on ne s'attache pas au personnage et on finit par s'ennuyer.
    ninilechat
    ninilechat

    76 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 janvier 2015
    J'avais beaucoup aimé le précédent film de Céline Sciamma, Tomboy, l'histoire de cette petite fille qui préfère le foot aux poupées, les shorts aux jupes-qui-tournent, les cheveux archi-courts aux crinières et qui s'invente une identité de garçon. C'était fin, profond -je pense que c'est un sujet qui la touchait tout particulièrement, et qu'elle connaissait bien.

    Il n'en est sûrement pas de même de Bande de Filles, qui est un catalogue de tous les clichés sur la vie des cités. On croirait une séquence d'Envoyé Spécial...

    Marieme (Karidja Touré) vit dans une famille monoparentale, sa mère fait le ménage la nuit, elle a un grand frère qui fait régner la terreur et veille sur deux sœurs plus petites. Quand le film commence, elle est en face de sa conseillère d'éducation qui lui dit qu'après avoir déjà redoublé, une première fois, la troisième, elle ne passera pas en seconde. Elle sera orientée vers un CAP. Un premier indice de la superficialité et de l'insignifiance du film: on aimerait savoir si Marieme est vraiment très mauvaise ou si elle est victime du syndrome celle-là-vu-son-milieu-faut-l'envoyer-en-CAP; si elle s'intéresse, ou pas, au travail scolaire. Si sa réaction est due à une déception ou juste une vexation. De même qu'on aimerait savoir comment sa mère se comporte avec ses enfants; comment elle supporte les allures de cheffaillon du fils ainé. Tout cela nous aiderait à comprendre la jeune fille; cela donnerait de la chair au personnage et à son histoire. Mais non. Sur le plan sociologique on reste au niveau du croquis grossier.

    Marieme est racolée par une bande de trois filles qui cherchent une quatrième (la précédente s'est fait mettre en cloque), commandée par la belle, insolente et provocante Lady (Assa Sylla) Que font elles? Pas grand chose, un peu de racket pour se procurer de la tune, elles zonent, vont à la Défense ou aux Halles, leur plus grande joie est de s'offrir une chambre d'hôtel pour passer la nuit à danser, fumer la chicha, rien de bien méchant.... Dans ce quartier, filles, garçons vivent séparés. Pas de mélange de couleurs non plus: les black entre eux, les beurs entre eux, les blancs entre eux. Bref, ces cités que certains voudraient présenter comme une joyeuse mixture, c'est total ségrégation...

    On s'ennuie vite dans ce film sans consistance, sans contenu et sans caractères. Il peut plaire à la droite comme à la gauche: chacun y trouvera son miel [Y a rien à espérer de ces lascars. Quelle magnifique énergie dans les banlieues!] ! Preuve de son insignifiance.... Même si Marieme a un exquis visage d'ange et des yeux de gazelle, on ne ressent aucune empathie pour elle. Ni pour personne d'autre. Ce ne sont pas de vrais personnages, juste des héros de BD.
    COCOBAFA
    COCOBAFA

    9 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 novembre 2014
    trop attendu,
    superficiel !!
    j'attendais de la profondeur !!!
    Autre, que ces parcours connus et inéluctables
    no espoir!!!
    Bien les filles
    prémices d'actrices!!
    couloir étroit de vies à se réjouir????
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 31 octobre 2014
    "Bande de filles" relate la construction d'une jeune fille, en tant que femme. Il est intéressant de voir qu'elle se cherche en passant d'une bande de filles à une bande de garçon, ne sachant elle-même trop de quelle façon se définir. Les images (ainsi que les actrices) sont belles, malgré une trop grosse accumulation de gros plans. Ce qui gène le plus, dans ce film, c'est qu'il est un véritable cliché. Qu'en est-il de ces noirs aussi, que représentent-ils? des années qui passent? spoiler: Le personnage du frère, aussi, n'est pas vraiment cohérent dans son comportement envers sa sœur, qu'il engage à la violence, mais se révolte contre elle dès qu'elle est amoureuse d'un de ses amis.
    On a l'impression que dans les banlieues, l'univers est de toute façon misérabiliste, qu'il n'y a que baston, sexe, et violence. spoiler: Aussi, on ne sait pas comment se finit le film, ce qui est assez gênant ici. Va-t-elle retrouver sa première bande?
    Il est toutefois drôle de retrouver Rabah Naït Oufella, qui joue dans un autre film sur la banlieue, un peu meilleur, "papa was not a Rolling Stone".
    soumiya75
    soumiya75

    6 abonnés 158 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 novembre 2014
    Un film frais et dans l'air du temps ...mais bcp trop de contradictions....sans parler des clichés bien que ceux ci soient fondés je n'ai pas compris où la réalisatrice voulait en venir ...quelle conclusion? Quelle finalité? Je n'ai pas compris le but du film ...je m'attendais à quelque chose de plus profond...Au lieu de ça on a eu la métamorphose de la petite ado timide et réservée à petite racaille qui finit dealeuse...Un peu trop tiré par les cheveux ...!! Remarque ça reste une fiction ...Pour le reste que dire ...les tribulations d'une bande de galeriennes coincées entre la cité et le RER qui les ramène à châtelet ...Mouais ...je n'ai pas été convaincue même si ça se laisse regarder pour mieux se rassurer de la vie qu'on a peut être ...?
    Dominique R
    Dominique R

    4 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 février 2018
    Malgré tous les a priori bienveillants qu'on peut avoir en allant voir ce film, force est de constater qu'on s'y ennuie ferme au bout de 10 minutes ... L'absence de tout scénario ou ressort dramatique un tant soit peu intéressant nous condamne à assister à une longue succession de scènes sans intérêt, interminables et parfois répétitives (la bringue des nanas dans la chambre d'hôtel , les rixes de filles ...) ... les personnages sont certes sympathiques, mais les dialogues sont d'une accablante platitude (voire vulgaires), et les actrices ne cassent vraiment pas des briques ... au final, il n'arrive rien ou presque à ces petites pas bien futées ... auxquelles on a beaucoup du mal à s'intéresser jusqu'au bout ... les voir se trémousser pendant des plombes où se taper sur la gueule pour le plaisir c'est un peu juste quand même ... et par rapport aux véritables violences qui existent dans les "quartiers", on a l'impression qu'au prétexte de vouloir présenter une réalité "politiquement correcte", on a en fait droit à une vision édulcorée, sans impact ni action dramatique (ce n'est pas censé être un reportage, mais un film quand même !...) ... bref un robinet d'eau tiède qu'on aimerait bien pouvoir couper avant la fin tant on s'y ennuie ... comme quoi il ne suffit pas de parler d'ados qui plus est black, qui plus est filles, qui plus est vivant dans les cités (quadruplement "exclues" et donc quadruplement "politiquement correct" a priori ...) pour faire un bon film ... dommage ... encore un film plein de bonnes intentions complètement raté ...
    Jmartine
    Jmartine

    173 abonnés 679 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 octobre 2014
    Pas vraiment entré dans ce film pourtant largement encensé par les critiques. Je n’ai pas trouvé de véritable scénario dans cette suite de séquences sensées représenter l’errance et l’ennui de ces quatre filles en rupture, on passe d’une scène à l’autre et dans certaines, les actrices semblent laisser à elles mêmes et improviser ...Les quatre filles sont plutôt sympas mais peuvent aussi être usantes et saoulantes. A force d’accumuler certains poncifs, violences faites aux femmes, tyrannie des grands frères, racket, on finit par donner une caricature de la banlieue en poussant à une généralisation trop hâtive…certains critiques font la comparaison avec l’Esquive de Abdellatif Kechiche mais lui avait su s'affranchir des comparaisons peu flatteuses et proposer une histoire drôle, simple, juste, lumineuse que je ne retrouve pas ici.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 30 octobre 2014
    Quelques scènes magiques mais trop confus. Dur dur après Tomboy.
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