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Dr. La Peloche
47 abonnés
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0,5
Publiée le 4 novembre 2014
Un film grotesque qui sublime un état d'esprit et un style de vie qui sont pourtant problématiques au sein de l'espace public parisien. Il faut dire aussi que, pour mettre en avant des rebelles ou des gangsters, il y a deux prérequis : ils doivent être intelligents et avoir une morale. Hors ces quatre filles sont stupides et insupportables quand à avoir une certaine éthique... Au moins, de ce coté là, c'est assez réaliste puisque les bandes de filles de cité que l'ont peut (malheureusement) voir dans la capitale sont du même tonneau. La violence extrême et la vulgarité en plus, choses que ne pouvait inclure ce vecteur de propagande qu'est Céline Sciamma car elle n'aurait pu tenter de nous les vendre comme de pôvres héroines tragiques des temps modernes, des "voyoutes malgré elles". Après tout, comme le disaient les Inconnus, "c'est de la faute à la société" (sans postillons). Oui ! A tous ceux qui ont le malheur de ne pas vivre dans une cité et d'être blanc (ou européen, à défaut). De la sociologie de salon de thé pour les nuls, quoi. Pour le reste, je n'aime pas du tout cette façon, "éthérée", de filmer pour donner un aspect "film d'auteur où y'en a de la réflexion, dis donc !" à sa production. C'est complétement artificiel et la photographie qui rend beau ce qui ne l'est pas (comme dirait l'autre, avec une belle image et un bon chef opérateur, on fait des miracles...) ne fait que creuser l'écart avec le monde réel, celui où la réalisatrice semble ne jamais avoir mis les pieds...
Trop Long, ennuyeux, trop de gros plans répétitifs et paresseux. Très très surcoté, pas de vibration ni d'émotion scénario des plus banal. La purge. Imposture.
Se faire entraîner pour voir une telle daube... Des dialogues d'ados incultes, un scénario inintéressant...ça joue mal, cela n'a aucun intérêt! Je suis complètement sidéré de voir autant de bonnes notes dans la presse ciné... Un monde sans pitié qui date était dans le genre rébellion mille fois plus fort
J'ai eu beaucoup de mal à rester jusqu'à la fin ; il y a certains éléments intéressants, l'actrice principale, qui aurait mérité d'être mieux dirigée au lieu d'être laissée à elle-même... certains éléments musicaux intéressants, mais tonitruants... ça casse un peu les oreilles...
Ce film est "no future", ne donne aucun espoir, donne dans le racisme de gauche paternaliste et bien pensant...
Message du film (raciste de gauche) : des filles noires, ça se tape sur la figure, et c'est magnifique... alors qu'un raciste de droite aurait dit : "des noires, ça se tape sur la figure et c'est scandaleux..."
Voilà où nous mène le sacro-saint "relativisme culturel"... Pourquoi ne pas montrer, pour changer, des jeunes filles noires, pauvres mais honnêtes, qui s'intègrent à la force du poignet - si, si... ça existe ! - au lieu de se complaire dans ce misérabilisme compassé qui va jusqu'à l'éloge de la sauvagerie ?
Sommes-nous obligés de nous extasier devant le spectacle de deux noires qui se crêpent le chignon, ou d'une noire qui rackette brutalement une "fromage blanche", sous peine de passer pour des vilains racistes réacs ethnocentrés ?
Dès la scène générique d'introduction ( le match de foot US ), j'ai compris qu'il s'agirait d'un film sans exigence de réalisme. La scène suivante est la meilleure du film, on pense que la première impression était fausse............mais non. Je n'ai rien contre l'idée que l'on dépeigne une équipe de jolies jeunes filles noires de banlieue à la dérive, dans leur réalité consternante de médiocrité et de nihilisme, d'injustice sociale, de domination et d'aliénation, mais il y a une telle complaisance dans ces données que le film y stagne sans jamais prendre de relief, ni n'inspirer la moindre réflexion intéressante... Il y a tant de choses passionnantes à dire sur ce milieu des noires en France et c'est ça qui sort du chapeau !? Quelle déception ! Quelle frustration ! Et même, quelle humiliation ! Il n'y a aucune promotion culturelle, aucune plus value émotionnelle.... Juste de la consternation.... A peu de scènes près, tout sonne faux, jusqu'à prêter à rire, tout est d'une caricature odieuse, et le film dans son ensemble inspire au mieux une grande pitié, sinon une grande exaspération..... Des idées fortes apparaissent mais rien n'est exploité à sa juste valeur, et en définitive, on est agacé par un jeu très approximatif et une absence de positivité quelconque........ On sort de la salle, surpris d'avoir tenu jusqu'à la fin....
Malgré la fraîcheur des quatre actrices principales, ce film est tout simplement nul. Des scènes inutiles à n'en pas finir, des clichés toutes les deux minutes.... Tant de possibilités pour au final un résultat plus que décevant
Après deux premiers films fortement idéologiques très dans la mouvance bobo des intellectuels parisiens et/ou des grandes villes, archi subventionnés par Arte (la réalisatrice sort de la FEMIS), CNC et les régions, voilà un 3eme film qui évacue tout le contexte social avec une image léchée d'une bande de jeunes filles noires qui n'ont rien à dire, qui s'amusent, totalement déculturées. Les futures consuméristes comme qu'une certaine caste leur demande d'être. Version idéologique d'une minorité visible (médiatique) qui efface tous les problèmes réels pour n'en garder que l'emballage. La réalisatrice déclarait dans Libération :“Oui, le film s’est construit sur des refus, à des niveaux très simples, comme le choix de ne pas faire un «film hip-hop» avec une bande-son hip-hop. Et d’autres décisions plus radicales, comme d’évacuer la question de la police, d’évacuer aussi tous les Blancs et, donc, évacuer la question de la confrontation, évacuer la religion. Pas par peur ou par méfiance. Le film ne s’est pas construit sur des choses qu’il refuse de regarder, mais sur des choses qu’il choisit de regarder très précisément. » C'est-à-dire de ne pas traiter un sujet pour n'en garder que le côté policé et institutionnel. A l'inverse d'un Kechiche et de son naturalisme grossier, voici la version publicitaire et léchée de la banlieue.