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Un visiteur
0,5
Publiée le 17 août 2018
Nul! A regarder un jour où vous ne parvenez pas à dormir car c’est un véritable somnifère. Ce film est un cocktail de préjugés stigmatisant qui doivent en réalité correspondre à 0,1% de la population féminine noire de banlieue, y associer toute une « bande de filles » c’est nourrir les préjugés... au delà de ça le film n’est ni captivant, même l’histoire ne brille pas ni de qualité ni de recherche...
film assez sobre. bien filmé avec un point de vu humain. J'ai aimé ce film sans plus mais aimé quand même. C'est autre chose que Divine et bien heureusement.
Un film simple et sans chichi et qui n'est pas comme son titre le laisse penser un exercice portant sur les bandes de filles, mais décrit le parcours de Marieme et qui à un moment passe par une bande de filles. Je m'attendais à quelque chose d'encore plus dur que ça, honnêtement. Mais ce récit présente bien les choses, loin des stéréotypes et du tout blanc ou tout noir. La fin est un peu trop ouverte à mon goût par rapport au reste du film. Sinon globalement un film assez réaliste sans être désabusé non plus et servi par des actrices touchantes.
J'aime Céline Sciamma. Son univers, son style, ses personnages... Il y a toujours quelque chose d'authentique, de fort à travers ce qu'elle filme. « Bande de filles » ne fait pas exception : la technique est impeccable, elle sait tenir sa caméra comme peu de réalisateurs français, sait intégrer un univers visuel et (surtout) musical quasiment hypnotique. Je comprends que l'on ne soit pas sensible à cette approche, à cette histoire d'adolescentes blacks faisant ce qu'elle peuvent pour s'en sortir dans un contexte difficile, et sans doute le regard est ici moins subtil que de coutume chez la cinéaste, avec quelques excès et stéréotypes dans ce qu'elle décrit, même s'il n'y en a probablement pas tant que ça. De plus, le scénario a beau exister, il s'apparente parfois légèrement à une suite de scènes, certes efficaces et intenses, mais pouvant lasser sur la durée. Reste que cette œuvre est à mille lieues de ce que peut proposer le cinéma français en général : c'est un film qui a de la gueule, personnel, authentique, avec quelques moments de grâce spoiler: (la danse sur « Diamonds » de Rihanna) et une volonté constante d'offrir au spectateur une expérience différente... De quoi largement justifier le détour.
A l'heure actuelle, j'ai encore beaucoup de mal à voir où peut bien se situer concrètement l'intérêt de ce film. Montrer comment des jeunes banlieusards s'y prennent pour tuer leur ennui chronique, d'accord, Les états d'âmes des plus démunis sont pour moi prioritaires sur ceux de celles et ceux qui ont tout ce qu'ils désirent. Mais, le faire de cette façon, là on est plus d'accord du tout. Tout ce qu'a réussi la faire la réalisatrice, et ce n'est pas glorieux, c'est de faire de ses quatre personnages féminins, le symbole de l'inculture totale. Pour cette approche aussi facile que réductrice, « Bande de filles » est absolument impardonnable.
Film à l'énergie débordante, Bande de filles suit un groupe de jeunes filles noires issues d'une banlieue française, et décrit avec finesse et intelligence leurs codes, leurs envies, leurs rêves. Un beau témoignage sur une certaine jeunesse d'aujourd'hui. Tendre, parfois violent, et émouvant.
un film coup de poing qui suit une fille de banlieue dans ses choix, ses doutes. Autant le film est poignant de sincérité, autant il le doit aux actrices efficaces aux expressions impressionnantes. PLV : un film cash
Il y a du bon et du moins bon. Parmi le bon, il y a les interrogations de l'adolescence. La construction de la féminité, la découverte de l'amour et de la sexualité, la difficulté de se construire par rapport aux autres, le qu'en dira-t-on, la pression familiale et l'exemple à donner. Le film montre bien ça en ajoutant en plus le coté banlieue, machisme, violence et pauvreté. La 2ème scène, les filles bravaches rentrant de leur match de foot et s'égayant peu à peu dans la nuit noire et inquiétante en est peu-être la quintessence. Parmi le moins bon, il y a le scénario. On n'est quand même dans un monde de bisounours ; pas ou peu de présence adulte ; pas de présence policière, les caïds ne sont pas trop méchants ; la bande de fille est plutôt bien attentionnée pour Vic ; à part les invectives entre inconnues et les combats organisés, il y a peu de confrontations entre les bandes... La liste est longue. On ne voit pas trop où veut aller la réalisatrice dans sa spirale infernale et la fin du film est finalement de trop. Enfin, on pourrait reprocher au film de véhiculer des clichés sur les banlieues et les personnes de couleur : des fainéants qui ne bossent pas à l'école, volent, vendent de la drogue, préfèrent racketter pour se payer du bon temps, ne respectent pas leur voisins dans le métro, mais qui par contre n'osent pas l'ouvrir face aux caïds de bac à sable. A final, une impression mitigée, mais qui est sauvée par ses actrices.
On louera la critique sociale et la représentation de la banlieue où la violence et la rue sont souvent présents. Toutefois la longueur du film et certains passages à vide produisent de l'ennui.
Vic a comme seul exutoire, son football américain. Lorsqu’elle rentre chez elle, deux petites soeurs finissent de dîner dans la cité du Clos Français. Son grand frère violent rentre tard et toutes les trois ont peur de lui. La mère travaille jour et nuit et a depuis longtemps renoncé à suivre la scolarité de ses filles. Comme pour le réalisateur Abdellatif Kechiche, la réalisatrice Céline Sciamma montre le rôle essentiel joué par l’école. L’échec scolaire et la vie de Vic bascule. Elle rencontre une bande de filles. Auprès d’elles, elle trouve réconfort et assurance. La seule façon de s’imposer est la violence verbale ou physique. Sa situation paraît sans issue. Vic est le pendant actuel de la Vic des années 80 dans les cités. Les filles font tout comme les hommes, elles se battent, se lancent des défis, volent et s’insultent. C’est leur seule façon de se faire respecter du genre masculin. Ou se marier. La réalisarice nous emmène dans un univers où tout est régis par la violence. Et lorsque Vic explique à sa professeur : «Vous ne pouvez pas comprendre. Ce n’est pas de ma faute. », tout est dit. Le système tel qu’il existe dans les banlieues ne lui laisse aucun échappatoire. Seuls quelques délires dans une chambre d’hôtel font vibrer les jeunes filles, actrices débutantes, touchantes et talentueuses. «Bandes de filles» est un film beau, réussi, porteur d’un appel au secours pour ces jeunes femmes en quête de liberté et d’égalité aujourd’hui.
Déjà j'ai trouvé que c'était mal joué par moment mais surtout ou le film veut en venir?l'histoire est absolument pas prenante!On nous étale des choses qu'on sait déjà comme des bandes de filles qui s'embrouillent dans le métro ou qui mettent la musique à fond dans les transports en communs en modes je m'en cogne des autres,on sait déjà tous ça suffit de sortir un peu dans une grande agglo!La fin est sans queue ni tête on y comprend rien de plus,si l'histoire elle au moins aurait était intéressante…au lieu de ça c'est soporifique et rempli de banalités au service d'une réalisation qui se veut pseudo esthétique et qui fait décrocher le spectateur aussi sec! 1/5
Film que j'ai trouvé très scolaire. L'intention est louable, mais en passer encore et toujours par des histoires de gang, avec cette manière de pousser le personnage vers là où le film a décidé d'aller (scène d'orientation scolaire artificielle par exemple). Pour moi, c'est du vieux cinéma, sans inspiration, mélange de sociologie bienveillante (ce qui est mieux que le contraire bien sûr !) et de paresse scénaristique.
Extrêmement mitigé après la vision de "Bande de filles" par la réalisatrice - du très bon - de Tomboy. Certes, la réalisation est de qualité et les quatre actrices débutantes sont assez bluffantes dans leur naturel et leur fraîcheur face à la caméra. Certes, il y a de très belles scènes comme celle d'ouverture où les filles rentrant de leur entraînement traversent la cité et se taisent lorsqu'elles croisent des bandes de garçons (où celle dans la chambre d'hôtel où les quatre compères chantent sur « Diamonds » de Rihanna). Cependant, on sent lors du défilé des scènes dévoilant la vie quotidienne de Vic et de sa recherche d'émancipation par rapport aux codes de la cité dans un groupe de filles (pour mieux les reproduire) que la réalisatrice se complaît dans sa fascination de ses actrices (et il y a de quoi !) en oubliant de construire de vrais personnages tout en rendant crédible un scénario qui enfile les clichés à la perle. A sa décharge, on peut comprendre que la focale sur le point de vue des filles (et pas de ce qui les entoure, la scène du métro où elles écoutent de la musique est révélatrice) renforce sans doute l’handicap et les faiblesses n'en sont que plus visibles. Autant il y a des scènes lumineuses, autant il y a des scènes agaçantes, même dans la mise en scène (la scène où Vic met ko une adversaire et ce plan de 30 longues secondes sur la lame du couteau !). Au final, il manque aussi une réelle problématique que Céline Sciamma n'a su choisir, voulant tout montrer et traiter de multiples thématiques. Une déception en somme.