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Julie L.
2 abonnés
69 critiques
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1,0
Publiée le 16 mars 2022
J'ai eu du mal à comprendre ce que disaient certains acteurs et au final je n'ai pas vu l'intérêt du film qui ne fait qu exposer la réalité des banlieues qu'on connait déjà. On n'arrive même pas à s'attacher vraiment à l'actrice principale qui pourtant joue plutôt bien.
la vie difficile en banlieue des filles , entre un père absent une mère qui travaille durement pour nourrir ses gosses, le grand frère qui devient le boss. des résultats peu glorieux au collège , le manque d'argent tout ça emmène irrémédiablement à la violence. les quatre héroïnes sont magnifiques dans leur interprétation. la scène dans la chambre d'hôtel sur une musique de Rihanna est magnifique.
Pourquoi ce film est il génial ? Et bien d’abord parce que l’actrice principale, Karidja Touré (Vic) bouffe l’écran !...absorbe le regard et déclenche immédiatement l ‘émotion. Et ça c’est le signe des plus grandes. Ensuite parce que les seconds rôles sont parfaits et que les comédiennes sont toutes d’une justesse incroyable. Et aussi surtout parce que cette histoire actuelle de « bande de filles » est très joliment filmée. L’image est belle, les plans sont beaux. Et de cette tranche de vie, on s’élève en partageant ce combat de « libération » de cette jeune fille. Moi, je me suis retrouvé dans les 400 coups de truffaut et j’ai adoré. Pour ceux qui ont trouvé les scènes « trop longues » comme je l’ai lu sur certaines critiques de spectateur, je ne saurai que dire si ce n’est que le cinéma ne peut se résumer à un clip vidéo de 2 minutes, et que mes filles de 8 et 12 ans ne se sont pas du tout ennuyées ! Un conseil : foncez le voir !
Contrairement à certains commentaires que j'ai pu lire, "Bande de filles" n'est pas un film sur l'intégration mais plutôt un film questionnant quant à la place des jeunes filles - se heurtant toutes à un déterminisme social - dans les cités. Céline Sciamma montre une violence permanente, comme étant presque le seul moyen d'exister, de trouver sa place et d'accéder à une forme de liberté. J'ai trouvé la démarche un peu complaisante. De plus, les jeunes filles ressemblent toutes à de sculpturales athlètes jamaïcaines, ce qui esthétise certes le film mais le rend moins crédible. Un film résolument féministe, bon sur la forme, moins sur le fond ... **/***
De bonnes actrices mais sans dialogues et sans scénario ne peuvent pas faire un bon film. Une vision très glauque d'une banlieue décérébrée, ne sachant pas faire une phrase, s'agitant dans une hystérie permanente autour...du vide. J'ose espérer que la banlieue métissée ne se reconnait pas dans cette vision nihiliste de l'humanité, sans moyen d'expression, sans ambition. On nous montre des filles dont les vies se résument à regarder son portable, communiquer par interjections agressives, se battre entre elles...voire dealer de la drogue. Le seul point réaliste à soulever est la dénonciation du machisme ambiant et de la domination par la force et le harcèlement des hommes (les grands frères) sur les femmes (les petites sœurs). Je vous conseille plutôt "Papa was not a Rolling stone", un autre film sur la banlieue, plus drôle, plus optimiste et moins nihiliste...
Une déception que ce film. Comme trop souvent, la bande annonce est alléchante, mais les moments qui y sont présentés sont les meilleurs du film ! Ce qui fait un peut court pour un film qui dure presque 2 heures ! Je n'ai pas compris ce parti pris de ne montrer aucune personne de race blanche dans le film. je veux bien qu'on nous parle de ghettoïsation, mais quand les héroïnes se déplacent, notamment en métro, on ne voit que les personnes de race noire, ou d'Afrique du Nord ! Ce n'est pas le monde réel ! L'héroïne n'est pas cohérente du tout, même pas attachante. Alors que son combat pour exister comme elle en a envie aurait pu la rendre intéressante, elle est juste agaçante. Et la sauce ne prend pas, dommage, le thème était fabuleux !
Quelques superbes scènes de cinéma (Rihanna en tête!), hypnotiques et fantastiques mais pour le reste on s'ennuie devant le manque d'enjeu et le manque d'élévation de niveau du récit.
Quand les filles se rebellent ! Même si le film est un peu long, la mise en scène et ces jeunes acteurs à qui l'on s'attache fortement, nous embarquent dans cette Bande de filles qui comme les garçons veulent simplement s'échapper de leur quotidien, tout en s'amusant. Pour en savoir plus, lisez notre critique complète NoPopCorn !
J'aime Céline Sciamma. Son univers, son style, ses personnages... Il y a toujours quelque chose d'authentique, de fort à travers ce qu'elle filme. « Bande de filles » ne fait pas exception : la technique est impeccable, elle sait tenir sa caméra comme peu de réalisateurs français, sait intégrer un univers visuel et (surtout) musical quasiment hypnotique. Je comprends que l'on ne soit pas sensible à cette approche, à cette histoire d'adolescentes blacks faisant ce qu'elle peuvent pour s'en sortir dans un contexte difficile, et sans doute le regard est ici moins subtil que de coutume chez la cinéaste, avec quelques excès et stéréotypes dans ce qu'elle décrit, même s'il n'y en a probablement pas tant que ça. De plus, le scénario a beau exister, il s'apparente parfois légèrement à une suite de scènes, certes efficaces et intenses, mais pouvant lasser sur la durée. Reste que cette œuvre est à mille lieues de ce que peut proposer le cinéma français en général : c'est un film qui a de la gueule, personnel, authentique, avec quelques moments de grâce spoiler: (la danse sur « Diamonds » de Rihanna) et une volonté constante d'offrir au spectateur une expérience différente... De quoi largement justifier le détour.
Marieme 16ans, doit jongler entre ses échecs scolaires, un frère violent, une mère absente, la censure du quartier et la loi imposée par les garçons. En pareille circonstance, comment parvenir à se faire une place dans une cité lorsque l’on est une fille ? Sa rencontre avec trois filles de son âge fortes en gueule va tout changer, en l’acceptant dans leur bande, Marieme va devenir Vic et parviendra à prendre son envol… mais à quel prix ?
Avec cette Bande de filles (2014), la réalisatrice Céline Sciamma (Tomboy - 2011) nous entraîne en plein cœur d’une banlieue en Île-de-France où quatre jeunes femmes à l’orée de l’âge adulte, tentent comme elles peuvent de s’extirper de cette chape de plomb que représente la cité (où elles vivent) afin de pouvoir vivre pleinement leur jeunesse.
Entre quête identitaire, appartenance à un groupe, guerre des sexes et oppression masculine, la cinéaste réalise ici un très beau drame sociétal magnifié par une brochette d’actrices toutes non-professionnelles (Karidja Touré, Assa Sylla, Lindsay Karamoh & Mariétou Touré), une très belle mise en scène nous offrant de très beaux moments (criants de réalisme), notamment celle de la chambre d’hôtel où les filles chantent en playback "Diamonds" de Rihanna, sans oublier bien évidemment, la magnifique bande-son composée par Para One (comme il l’avait déjà fait sur Naissance des pieuvres - 2007).
Un récit initiatique plein de rage et d’énergie, servi par une mise en scène électrique, avec des moments de fulgurance mais aussi des longueurs, et par l’interprétation pleine de spontanéité d’un casting épatant. 3,25
Céline Sciamma décide de faire un film sur une bande de filles de banlieue avec leurs problèmes et leur facon de vivre. Pas de pitié, même entre filles cela se règle par des bagarres. Beaucoup de déviance, un langage ordurier et des relations avec des trafiquants de drogue. Vous aurez le droit à tout! Une belle peinture en tout cas de la vie dans les quartiers de la périphérie parisienne.
Belle réussite que ce film bourré d’énergie et d’humanité. Un film riche, documentaire par certains côtés, qui traite de l’émancipation adolescente dans un milieu que peu connaissent, corseté dans la gêne financière, les codes, l’isolement. Jamais facile de s’en sortir. C’est noir mais chargé d’espoir car l’énergie, la combativité et la solidarité sont fortement présentes. L’interprétation par toutes ces débutantes est remarquable, avec une mention à Karidja Touré qui crève l’écran de son regard et de sa présence. Sans omettre la science du cadrage et du décor de la réalisatrice qui réussit là un autre sacré film après Tom boy.