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Un visiteur
4,0
Publiée le 3 novembre 2013
S'il y a un film à voir en ce moment, c'est bien celui-ci. J'ai eu, à plusieurs reprises les larmes aux yeux, au fil des scènes. Il n'existe pas de voyeurisme cependant. Ces personnes, hors du commun, suscitent une intense émotion. Tout ceci est filmé avec justesse, sans pathos exagéré. Tous les personnages, sans exception, sont naturels et très attachants. La chorale est formidable. La venue de Robert Charlebois apporte une dimension supplémentaire. "Gabrielle" veut vivre comme les autres et entend vivre son histoire d'amour avec son "chum", Martin (Alexandre Landry). Pour autant, le pourra-t-elle? La Société pourra-t-elle le permettre? A noter: Mélissa Désormeaux-Poulin (vue dans le sublime "Incendies"), magnifique dans l' interprétation de la soeur aînée de "Gabrielle", le chef de choeur (Vincent-Guillaume Otis), la mère de Martin (Marie Gignac), les animateurs du Centre,... Et bien sûr, la présence charismatique de Robert Charlebois. Je suis vraiment "tombée en amour" avec ce film.
super plein de sensibilite sans mièvrerie j'ai passé un très bon moment surprise aussi par tant de pudeur je le recommande merci pour cet excellent moment
Histoire d'amour entre deux personnes mentalement moins bien nanties qui est pratiquement parfaite. Le jeu est incroyablement bon et frais, l'histoire touchante. Simple mais efficace.
Beaucoup de belles choses dans ce film, mais malheureusement la fin du film m'a déçue. J'ai trouvé que la réalisatrice n'allait pas au fond des choses et traitait une multitude de sujets de manière très superficielle. Cela reste malgré tout un film agréable avec une BO sensationnelle (Robert Charlebois)
Très beau film d'amour, de musique, et tout en sensibilité. Si vous aimez avoir le cœur qui bat, les larmes qui coulent et le sourire aux lèvres, courrez-y...
Un très beau film à la sortie duquel on ne peut avoir que le sourire! Tous excellents, justes, les acteurs sont pleins de vérité. Un film que je reverrai avec plaisir et que je conseille à tous! Plein de fraicheur, il donne foi en la vie et nous donne du bonheur.
Gabrielle est un film magnifique, emprunt d'émotion. La bande musicale est excellente et la présence du grand Robert Charlebois rend ce film encore plus réaliste. Un beau film sur le handicap pour nous faire comprendre que nous sommes tous des humains avec des sentiments
Plutôt que de déficience mentale, nos cousins québécois parlent de déficience intellectuelle, à propos d'autistes, de trisomiques ou de personnes touchées par la maladie de Williams.
C'est peut-être là la marque d'un grand respect outre-atlantique pour les personnes atteintes par ces déficiences.
Ce respect est sans doute ce que le film de Louise Archambault veut inspirer au spectateur à travers une histoire d'apparence toute simple mais au fond encore pas si banale que cela.
Gabrielle atteinte de la maladie de Williams chante avec Martin, déficient mental (ou intellectuel), dans une chorale qui prépare un spectacle avec Robert Charlebois.
Progressivement, ce qui n'était qu'une amitié se transforme en un amour naissant, sous le regard des adultes qui pour certains voient cette relation d'un mauvais oeil ("ils ne sont pas comme les autres"), pour d'autres l'admettent mais avec certaines craintes.
Martin est un garçon soumis à sa mère mais Gabrielle qui vit dans une maison avec d'autres déficients a soif d'indépendance et veut vivre comme sa soeur qu'elle adore, avoir son appartement, son chum (son petit copain).
Mais voilà, leur handicap ne prépare pas les deux jeunes gens à vivre tout cela simplement.
Louise Archambault, sur cette trame, réalise un film d'une grande sensibilité et d'une grande poésie, à l'image du cinéma québécois qui produit des films souvent originaux.
Elle filme la différence avec beaucoup de tact et montre comment certaines attitudes des adultes (celles de la mère de Martin en particulier) peuvent entraver l'épanouissement de personnes que rien ne devrait empêcher de vivre leur destin.
Alexandre Landry qui joue Martin, fait une véritable performance d'acteur, en jouant son personnage. Alors que Gabrielle Marion-Rivard, l'interprète de Gabrielle, est elle-même atteinte de la maladie de Williams, Alexandre n'a aucun handicap, ce qui rend son interprétation d'autant plus impressionnante.
La musique joue aussi un rôle très important dans ce film. Elle est le fil conducteur de cette histoire construite autour de la préparation d'un spectacle avec Robert Charlebois dans l'une de ses plus belles chansons, Ordinaire.
Ce long-métrage porte un regard positif sur la différence. Il nous montre que les personnes handicapées, sont des personnes comme les autres, qu'elles ressentent des émotions comme tout le monde, et surtout qu'elles veulent vivre comme nous. C'est un très beau film, touchant, poétique, émouvant. Cette histoire fait penser à celle de Roméo et Juliette, qui sont prêts à tout pour vivre leur amour. Ce qui est remarquable également, c'est que la plupart des acteurs du film, sont eux-mêmes handicapés, y compris l'actrice principale. Alors qu'en général, les acteurs employés pour ce genre de film, ne font que jouer un rôle.
Le prétexte facile étant le handicap de départ... La mise en scène est basique, sans relief rendant ce film fade et plat.L'accent québécois très prononcé ne rend pas l'affaire facile. Film ennuyeux bien que certains passages sont émouvants... A voir en tâche de fond!
Après visionnage de la bande annonce, je m'attendais à passer un moment simple et beau. J'ai n'ai pas aimé et suis partie avant la fin ( après 1h de film) J'attendais plus d'action...et de pudeur. Dans une scène en particulier où la réalisatrice nous montre l’héroïne au premier jours de ses règles...et ne nous épargne pas un plan sur son sous vêtement taché. Le film commence pas un quotidien assez cru des personnes handicapées psychiques, il faut l'avouer, et qui peut déranger certain. Pas bcp d'action, et un calme plat dans l’évolution de l'histoire. Il faut en revanche, saluer la performance d'Alexandre Landry, qui est absolument extraordinaire dans ce rôle de composition, CHAPEAU BAS! Un acteur à suivre c'est certain.
Le cinéma de la canada contient un nombre impressionnant de films. Un des thèmes présents dans les cinémas de la canada est la sensibilisation à la différence, quelque exemple de film originaire de la canada qui permet la sensibilisation à la différence est « Sam, je suis Sam, Le Huitième Jour, Gabrielle … ». Le film « Gabrielle » est le film qui sera le sujet de cette critique, car ces films permettent de sensibiliser davantage le spectateur qui à visionner ce film à la maladie mentale. En plus, ces films nous sont présentés en ordre chronologique, car au début du film le personnage principal participe à une chorale, mais à l’intérieur de ce choral, Gabrielle, exprime une attirance démarquer envers un garçon qui est présent dans la même chorale que Gabrielle, et l’histoire montre l’évolution de l’amour qui unit les deux être de manière entièrement chronologique. En bref, le film « Gabrielle » est un très bon film qui peut changer la perception de certain envers la maladie mentale, car lors du visionnage de ce film, on peut rapidement ressentir un sentiment d’empathie envers les personnages présent dans ce film.