S’il demeure correctement réalisé, quoique son sens du burlesque peine à s’incarner à l’écran – la faute à un sur-découpage des plans, à quelques problèmes de rythme et à l’interprétation en roue libre de ses comédiens –, Dennis the Menace Strikes Again n’arrive pas à la cheville de son aîné et lui offre une suite dispensable qui souffre du changement de casting. Les situations cocasses s’enchaînent sans véritablement faire rire, tenues ensemble par un fil directeur bien fragile. Nous regretterons que nombre de sketchs soient bâclés, qu’ils manquent de précision : la séquence de la piscine avait tout pour être hilarante en ce qu’elle proposait une rivalité entre séniors pleine de promesses comiques ; de même, l’explosion de barbe à papa offrait l’opportunité esthétique d’incarner par la matière et la couleur les bêtises du garçon. Il n’en est rien. La musique recouvre l’espièglerie de la partition que signait Jerry Goldsmith, mais ne suffit pas à rattraper un divertissement passable aussitôt vu aussitôt oublié.