Un classique de Disney sur l acceptation de la différence. Dumbo contient plusieurs passages très intéressants, comme la construction y chapiteau, la rencontre de l éléphant et de son ami souris, leurs délires après avoir bu par accident ...
un des disney que j'ai le moins aimé. j'ai l'impression qu'il nous prenne pour des gamins de 2 ans. bref, ce n'est pas le Disney que je conseillerai à voir au plus vite.
Ni un chef-d'oeuvre, ni un navet. Ce film est un grand classique de Disney parce que c'est une fable anti-raciste et que les personnages sont mignons, mais c'est tout de même assez niaiseux et assez lent. C'est tout de même mieux de l'avoir vu, ne serait-ce que pour le message.
C'est sympathique, le film aurait pu être extraordinaire s'il aurait duré plus longtemps et si la fin n'était pas expédiée et bâclée. Il y avait tellement mieux à raconter dans la deuxième partie. De plus, il y a beaucoup des raccourcis scénaristiques. Mais les personnages sont très réussis donc ils sont très attachants; beaucoup d'émotions sont présentes; l'histoire est bien racontée; les musiques sont géniales; l'animation reste correcte malgré que le long-métrage date de 1947 et majoritairement on ne s'ennuie pas car l'intrigue est très prenante. C'est un très bon Disney à ne surtout pas manquer.
Ce n'est pas du tout mon disney préféré. Le moment avec la marche des éléphants est trop bizarre, et me fait presque peur ( je ne supporte pas leurs têtes). Ce moment gâche le film. A part ça, je trouve qu'on s'attache vite au petit éléphant (il est si mignon) et à Thimotée, son compagnon. Si il n'y avait eu cet affreux moment avec les éléphants, j'aurais mis cinq étoiles, et il aurait peut-être fait partie de mes quinze disneys préférés. Les élèphants roses ont une tête qui ne me reviennent pas.J'ai vu une fois une interview avec les réalisateurs, qui disaient qu'ils avaient voulu mettre une histoire sur Thimotée, mais qu'elle a été supprimée. Ils auraient peut-être dû mettre ça à la place des élèphants. Le reste est très touchant. Je le mets en dix-huitième position dans mon classement.
Je trouve que ce film est très bien adapté pour les enfants entre 2 et 8 ans, racontant ainsi l'histoire d'un jeune éléphant au grande oreille se faisant critique par les autres éléphants. Grâce à l'aide d'une souris, il va apprendre à utiliser ses oreilles pour faire quelques chose d’extraordinaire. Je vous conseille de regarder ce film typiquement Disney avec votre enfant, famille et amis.
Ce (trop court) long métrage fait partie des classiques Disney. Il ravira avant tout les plus petits pour son côté vieillot et enfantin et fera vibrer la corde nostalgie pour les plus grands. Délivrant tout de même un beau message, ode à la tolérance, le film est esthétiquement un peu fade. Tout est grisâtre et manque de lumière. Cela rend le film d'autant plus triste (cela ne suffisait pas que l'éléphanteau soit moqué et séparé de sa mère !).
Cinq étoiles pour "Dumbo" ? Punaise de bon sang de bois, je connais pas mal de fans et de connaisseurs très bien avisés des dessins animés Disney qui pourraient bien se demander ce qui peut bien grouiller dans ma cervelle. Mais, que ce soit dit et su : mon avis est le même depuis de bien nombreuses années et jamais il ne changera. Je le dis haut et fort : j'ai toujours été grand mordu de ce petit éléphant aux oreilles démesurés et aux yeux bleus. "Dumbo", c'est ce dessin animé qui sait se faire drôle, mignon, touchant, mais qui sait se faire triste et cruel également. La revanche sur une vie qui n'a pas manqué de vous moquer, de vous ridiculiser et de vous cogner comme une sourde est l'une des plus fabuleuses jouissances (si ce n'est la plus fabuleuse) qu'un être humain puisse connaître. Je n'en démordrai jamais. Beaucoup semblent avoir été indisposés (ou tout du moins interloqués) par la "Marche des éléphants", pour ma part, même si on peut effectivement débattre de son utilité, c'est l'un des trucs les plus hallucinants que j'ai pu voir dans un dessin animé.
Dumbo est un Disney d'un autre temps avec ses passages musicaux, son histoire prévisible et ses dessins fait à la main. Certes ça a vieilli mais la magie et la féérie de Dumbo est là, dans l'imaginaire de chacun. Utiliser ses défauts pour en faire un atout, tel est la devise du film. Sachant que le dessin animé a été réalisé dans les années 1940, se moquer de la différence des autres a de suite une autre portée et donne une dimension politique à cet éléphant aux grandes oreilles. Dumbo fait partie de l'histoire des films d'animation.
Le simplisme du dessin n'empêche ni sa joliesse ni surtout son aspect cartoonesque incarnant le bariolage associé à l'image d'Epinal du cirque où animaux et hommes s'entraident dans la bonne humeur (soupir...) ce qui s'exprime dans des numéros artistiques et l'utilisation de comiques très enfantins donc peu enthousiasmants pour des adultes. Rythmé, le film dénonce manifestement l'intolérance et l'absence d'empathie confinant à la cruauté tout en prônant la singularité assumée et le droit à l'espoir ambitieux. Par ailleurs les numéros musicaux déçoivent pour un Disney même s'il est impossible de ne pas être ému par la scène de la balançoire improvisée. Un joli conte à réserver aux plus jeunes.
Beaucoup de poésie et d'amour dès le départ. J'aime beaucoup l'alternance du film entre humour bien rythmé et moment de tendresse entre Dumbo et sa mère, magnifiques. Le train est génial, Dumbo très mignon, l'accent est mis sur les animaux du cirque, on voit bien que la plupart des personnages sont impersonnels. Il y a des jeux d'ombres chinoises, des clowns hilarants et totalement idiot, bref un régal pour toute la famille ! spoiler: Excellente la danse des éléphants ! Où sont-ils allé la chercher ?
“Dumbo”, cinquième long métrage d’animation des studios Disney figure aujourd’hui en terme de popularité dans le peloton de tête de la longue liste des productions Disney sur les plus de 80 ans d’existence de la firme. Pourtant à l’époque de sa sortie en 1941 « Dumbo », tiré d’un roman pour enfants d’Helen Aberson publié en 1939, était un projet modeste venant après les échecs financiers relatifs de « Pinocchio » et de « Fantasia » et destiné à tenter de retrouver à peu de frais les faveurs du public. Pour cette raison Walt Disney a été longtemps indécis sur la nature exacte à donner à ce nouveau dessin animé. Ce sera donc un long métrage "très ramassé" (64 minutes) qui reste encore aujourd’hui après « Saludos Amigos » (1942) le plus court jamais sorti des studios Disney. Malgré un graphisme moins fouillé que celui de « Pinocchio » ou de « Fantasia » et une histoire très simple, « Dumbo » conserve encore aujourd’hui sa toute force visuelle et sa charge émotive. D’où vient cette magie ? Sans aucun doute du sujet choisi qui aborde la douloureuse question de la différence qui fait de « Dumbo » le pendant acidulé du très dérangeant « Freaks » de Tod Browning (1932) se déroulant lui aussi dans le milieu du cirque. Tout concourt à émouvoir le spectateur qui peut facilement transposer l’histoire du petit éléphanteau à une partie de son propre vécu. L’innocence de ce bébé longtemps attendu (délicieuse métaphore pourtant souvent moquée pour sa naïveté lénifiante des cigognes chargées d’apporter les nouveau-nés dans les foyers) qui se voit beau dans les yeux de sa mère, devra très vite se confronter à la violence des rapports sociaux qui ne supportent l’individu que noyé dans la masse. Pour bien marquer la portée sociologique de son propos « Dumbo » ne propose aucun vrai méchant caricatural et grotesque se privant pour le coup d’une des habituelles recettes comiques des dessins animés réussis. C’est bien la société qui rejette le petit éléphant aux grandes oreilles sans doute par crainte d’une différence jugée porteuse de comportements risquant d'installer une anarchie impropre à un fonctionnement régi par le rapport de domination entre les classes d’individus. Walt Disney américain convaincu des bienfaits du libéralisme économique prôné par son pays ne pousse quand même pas le raisonnement jusqu’à son terme et s’en sort par une pirouette assez facile qui insinue que comme Dumbo chacun peut vaincre ses handicaps par la persévérance mais aussi en ayant beaucoup de chance. Malgré cette réserve, le message que « Dumbo » délivre sur notre condition d’être humain est universel et intemporel, c’est sans doute pour cette raison que le petit éléphant aux grandes oreilles si délicatement dessiné a réussi à voler par dessus les ans pour parvenir jusqu'au regard émerveillé des enfants du XXIème siècle.