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Un visiteur
5,0
Publiée le 24 novembre 2015
Une narration complexe au service d'un esprit visionnaire et critique de ce qu'implique l'apparition d'internet dans le monde moderne. Un regard poétique et froid servi par une esthétique aboutie que ce soit d'un point de vue graphique ou sonore. Cette œuvre n'est pas faite pour détendre un spectateur qui consomme une histoire linéaire mais plus l'accompagner dans des questionnements sur des thèmes comme la construction identitaire dans un monde connecté, l'adolescence, l'isolement, le pouvoir de l'information, l'identité virtuelle, l'identité réelle... L'œuvre date de 1998 et aborde des thèmes d'actualité qui ont rarement été traités de façon aussi subtiles sur nos écrans.
Attention, vous vous trouvez devant un chef d'oeuvre monumental... Lain est un animé que j'ai vu trois fois, et à chaque fois je l'ai adoré d'avantage. Ce n'est pas un animé qui mêle psychologie et divertissement comme Death Note par exemple, et en ça je peux comprendre qu'il soit difficile à regarder et à comprendre. Lain nous plonge dans un univers cyberpunk futuriste, là où internet et les smartphones sont développés alors que l'animé est sorti en 98 ... Le décor, les musiques, l'ambiance participent vraiment à la psychologie de l'animé, il est très dérangeant, mais c'est une expérience à subir au moins une fois dans sa vie! Ceux qui ne cherchent que du divertissement en posant leur cerveaux, passez votre chemin, vous ne comprendriez même pas 1/10ème de l'oeuvre et vous y passeriez totalement à côté, jusqu'à mettre une étoile sur Allociné! Bref, un animé incontournable pour tous les fans de psychologie, mais qui recherchent des expériences et non du divertissement!
Un anime atypique, difficile a appréhendé, mais qui vous reste dans l'esprit car rien n'est vraiment expliqué ou plutôt par petit morceau. Est-ce une prophétie sur le méta-verse? où la barrière entre le virtuel et le réel s'estompe. Série qui à fait coulé beaucoup d'encre et en ferra coulé encore. Le son est aussi important que l'image souvent impressionniste. Je veux dire que l'image et le son imprime à c'est série des émotions particulières. spoiler: Pour moi Lain vit dans le "wire" et s'imprime dans les cerveaux du monde réel, ou à t'elle 2 personnalités dissociées
Quand Bladerunner nous posait les questions sur l'humanité sentiente et consciente , sur ce qui fait l'humain. Ici le chemin inverse de l'humain quittant le monde réel(?) pour le wire/méta-versespoiler: et allant jusqu'au suicide . Qu'est que la réalité? La réalité n'est elle que la somme de nos perceptions. Un anime prémonitoire? En tout cas un anime rentable car à voir plusieurs fois pour ceux qui veulent s'y plonger.
Mis en scène avec brio et intelligence, alternant philosophie élémentaire et existentielle. Serial Experiments Lain se hisse sans conteste au panthéon des séries fantastiques cultes. Chef d'oeuvre ? A vous de voir...
il y a ceux qui détestent et ceux qui adorent, la mythologie nippone du "ghost" dans la machine est poussé ici a son maximum . le cara-design est aussi simple que le traitement de l'histoire est alambiqué bizarre mais brillant!
Série anime splendide, aux graphismes et au niveau sonore jamais égalé. Quant à l'histoire, son échappée belle à la linéarité nous plonge dans un univers matrice, où tout tourne dans une danse macabre sans fin.
Attention chef d'oeuvre. LAIN, c'est geek (donc cool CQFD), mais pas que. Je pense que des personnes très différentes pourraient aimer, à condition bien sûr de ne pas être allergique au milieu informatique. L'ambiance, l'univers, vraiment génial, parfaitement maîtrisé. Un mélange habile de Matrix, Code Lyoko, tout en dépassant ces références. La qualité sobre de l'animation et de la musique font oublier que c'est là une oeuvre datant de 1998. La série est assez courte, une douzaine d'épisodes d'une vingtaine de minutes chacun, donc avis aux amateurs, ce serait dommage de passer à côté de cette merveille injustement méconnue.
Un chef d'œuvre : un manga philosophique à l'esthétique magnifiquement travaillé soutenue par une belle musique, une atmosphère intérieure et underground, un voyage au cœur de la matrice. Une vision métaphysique de l'adolescence.
Un pur chef d'oeuvre! Alors, soit c'est d'un rythme assez lent, voire contemplatif, mais dès la fin du 1er épisode, les idées fusent sur ce mystère entier: qui est Lain? Une quête non seulement de l'identité, mais aussi du sens intrinsèque de la réalité dans un monde fluant. Le peu de dynamisme permet justement la réflexion sur bien des sujets complexes abordés, lesquels sont viscérales, décortiquer l'un de ces "layers" demande justement du temps et une vraie introspection. Donc avis aux amateurs de ciné ricain qui claque, passez votre chemin (c'est l'un des buts cachés), tout n'est affaire que de regard. Et dans celui d'amis intrigués lorsque je leur raconte la profondeur et la perfection de ce qui est au départ un anime japonais, je revois mon propre abasourdissement lorsque j'ai découvert cette perle.