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Jonathan M
135 abonnés
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3,0
Publiée le 20 septembre 2014
Ce drame bouscule. Bon, il aurait mérité un bon retour en arrière dans l’époque, car aujourd’hui ce genre de péripéties est loin d’être commun. Avec une ou deux scènes tirées par les cheveux, je pense au quasi mystère du mari fantôme, le film est parfois déraisonnable. Une trame développée ici comme un Ozon, assez vigoureux dans la forme, mais très simple dans le contenu. Une caméra épaule qui donne joie, comparé aux romances abjectes et niaises qu’on a l’habitude d’ingurgiter. C’est un bon film.
belles compositions des acteurs mais scenario un peu tiré par les cheveux. On retiend les repas a n en plus finir, les clopes dans tous les plans et Pelvoorde qui tire son coup. Dommage..
Une vraie honte ! La médiocrité du scénario (qui fait se succéder les pires clichés sur la "passion amoureuse", ici complètement dévitalisée et absolument pas crédible, l'infidélité et la province), le maniérisme insupportable de la mise en scène, la fausseté globale du jeu (faut dire qu'avec des dialogues aussi catastrophiques, les pauvres comédiens se débattent avec le vide abyssal de leur personnage - Voir Chiara Mastroianni passer son temps à s'effondrer en larmes pour bien souligner son désarroi, Gainsbourg à faire les gros yeux pour mimer la passion et Poelvoord totalement dépassé et incapable d'investir son personnage)... Cela faisait longtemps que je n'avais assisté à un tel gâchis de talents (Jacquot, même s'il est sur une pente descendante depuis quelques années, a quand même de grands films à son compteur) et surtout à un tel mépris du spectateur : comment peut-on lui servir cette soupe indigeste , à l'écriture bâclée et à la mise en scène de taxidermiste, sous l'apparat du drame romanesque ? A éviter absolument
La bande-annonce donne envie, le démarrage est bien, le milieu est très bien spoiler: Encore que se marier sans s'apercevoir de la photo récente de la soeur dans la maison familiale et sans la rencontrer ni voir la moindre photo tout court de l'associée de la future épouse, c'est un peu gros ! mais les retrouvailles sont bâclées et le final l'est encore plus ! Que viennent foutre le contrôle fiscal du maire dont nous n'avons ni l'intérêt ni l'aboutissement, le fameux Christophe et le montage final mal fichu dans cette deuxième moitié ? Très décevant pour une histoire pourtant bonne avec des actrices et un acteur parfaitement choisi ! Oui, je parle de Benoît Poelvoorde qui est parfait dans les drames et les romances. Dommage que les réalisateurs français se bornent à bâcler leur final, rendant un oeuvre inachevée, mauvaise et frustrante.
Un opus raté , dans la production inégale de Benoit Jacquot. on ne croit pas une seconde à cette histoire.Trop d'invraisemblance , trop d'exagération. Pour ajouter du drama , Jaquot mise sur la voix off et une bande son angoissante ( excellent BO d'ailleurs ) mais cela ne colle pas avec le fonds de l'histoire. ? On s'ennuie vite de ce non- événement et de cet amour à trois un peu stupide.
J'ai toujours eu des sentiments ambivalents vis à vis du cinéma de Benoît Jacquot, merveilleux directeur d'actrices mais piètre réalisateur de films souvent bancals, frôlant le ridicule dans l'expression maladroite de sentiments forts. Et "3 Coeurs" ne changera rien, puisqu'on y retrouve les mêmes défauts et les mêmes qualités : à partir d'un concept un peu idiot, filmer un mélodrame comme un thriller, musique caricaturale à l'appui pour souligner un suspense qui n'existe pas vraiment, Jacquot loupe systématiquement les scènes importantes de son histoire invraisemblable, mais réussit envers et contre tout à filmer merveilleusement deux actrices superbes, Gainsbourg et Mastroianni. Devant le désastre d'une construction aux ellipses systématiquement ratées, d'un récit déséquilibré qui semble fuir à tout prix les conséquences de la situation impossible créée par une mauvaise idée de scénario, le spectateur atterré trouve refuge dans les creux de "3 Coeurs" et se repaît de la beauté et de la subtilité de deux grandes actrices, laissant pour le coup l'excellent Poelvoorde sur le bas côté, perdu entre ses crises cardiaques, ses clopes clandestines et ses redressements fiscaux vengeurs. "3 Coeurs" aurait pu fonctionner avec de la chair et de la passion, en acceptant de filmer frontalement le côté vaguement "dégueulasse" de ses personnages comme de leur destin : ce n'a pas été le choix de Jacquot, malheureusement. Il a préféré nous imposer un film propre sur soi, poli et transparent. Quant à l'impensable et ridicule voix off surgissant d'on ne sait où à la 45ème minute du film, elle confirme notre sentiment d'une complète absence de réflexion cinématographique derrière le film.
Joli mélo romantique qui se densifie avec bonheur tout au long de l’histoire. Benoît Jaquot tourne avec beaucoup de finesse, de tendresse pour ses personnages, tous attachants et remarquablement interprétés. De la belle ouvrage, avec une mise en scène qui peut paraître un peu apprêtée mais que j’ai trouvé, pour ma part, brillante.
Une voix off sorti de nulle part et inutile, une musique de film d'horreur, une Catherine Deneuve juste là pour faire la cuisine, un maire véreux dont on ne connaitra jamais le fin mot de l'histoire et une fin bâclée , voici en quelques mots les défauts de ce film dont on suppose aisément qu'il n'a pas passé les phases de public test. Toutefois, les acteurs tirent tout de même leurs épingles du jeu avec un Benoit Poolvorde qui sait être touchant dans des rôles dramatiques et deux actrices déprimantes mais au jeu juste, à savoir Charlotte Gainsbourg et Chiara Mastroianni. Déprimant au possible, 3 cœurs souffre de trop de lacunes pour nous faire apprécier l'histoire de ce triangle amoureux.
2,5/5 Moyen. Le film ne va pas assez loin. Le dénouement mériterait d'être plus développé pour donner toute sa puissance à l'histoire. On a le sentiment que ce n'est pas fini car la vie continue pourtant après le générique. Le tout est assez lent et plat mais les acteurs savent être touchants par moment ce qui tient le film.
Trois coeurs : une histoire simple, la destinée de trois âmes qui se connaissent et la difficulté à vivre cette incarnation sans souffrance. Quand on a dit cela, le film est limpide et presque banal. Heureusement que Charlotte, Benoît, Chiara et dans une moindre mesure Catherine, animent avec talent une réalisation soignée et inspirée. Même si l'ennui pointe rarement, on peut reprocher au scénario de tirer trop sur la même ficelle jusqu'au générique final. A voir pour les fans des susnommés et de belles histoires entre filles et garçons.
Un cinéma plus proche de Chabrol ou de Truffaut que de Benoit Jacquot. Tant mieux. Un film profondément humain. Loin de sa froideur habituelle, Jacquot s'est enfin rapproché de ses personnages. Un Poelvoorde touchant et fragile. Une histoire universelle et une fin d'une infinie tendresse.
Quand je pense que j’ai hésité à aller le voir au ciné. Mais même en DVD et en faisant du repassage devan sa télé, ce film est insupportable. Lent, lourd, les situations convenues ou rocambolesques, les plans inutiles et dramatisation excessive... suffiraient à faire fuir loin de cet homme déchiré entre deux soeurs. Mais la voix off et la musique façon film d’horreur/catastrophe, achèvent de nous assommer.
Plusieurs aspects de ce film m'ont dérangés au point qu'il ne m'a pas emballé plus que ça, même s'il faut souligner l'originalité du scénario. En fait je ne l'ai pas visionné par hasard, car ce film se déroule vers chez moi (ville de Valence) et déjà ça m'a profondément agacer cette façon typiquement parisienne de décrire les choses "personne dans les rues le soir, et oui ! C'est la province ! ". Déjà ça sonne faux direct, parce qu'on a deux sœurs natives du coin qui sortent la même réplique à une heure près, c'est clairement une expression utilisée que dans la capitale donc c'est bien beau d'aller au delà du périph, encore faudrait-il se défaire de son costume de snob parisien. Ah tu commences bien mon Jacquot. L'originalité du scénario donc, certes tirée par les cheveux mais original oui. En fait ce qui est vraiment dommage c'est cette façon d'entacher le récit par des invraisemblances (le gars comprend vraiment si tard la vérité... Avec des sœurs si fusionnelles ? Non. Concernant le personnage de Charlotte on a du mal à imaginer qu'elle n'a pas du tout avancer en tant d'années). Et puis n'importe quoi on a une voix narrative qui arrive en plein milieu du récit, comme ça de nul part, c'est un peu déroutant. La musique est anxiogène au plus haut point, j'ai envie de dire faut pas pousser c'est pas un thriller non plus. Et puis tout compte fait on a un trio qui fonctionne bien (avec la Catoche Deneuve en bonus), surtout grace au talent de Benoit Poelvoorde qui excelle dans le rôle de l'homme tourmenté. J'ai pas tout aimé de cette histoire, mais le côté obsessionnel de Poelvoorde à exercer son métier de contrôleur fiscal sans pitié ayant le maire de sa nouvelle commune dans le viseur est intéressant, ce côté défouloir "j'ai raté ma vie sentimentale je vais tout donné niveau pro", bien souligné par la cible en question, pas mal. Ça rattrape pas le tout, au final 3 Cœurs est loin d'être un film indispensable.