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    La Jalousie
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    62 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 21 décembre 2013
    C'est triste, la jalousie, et ça peut bousiller des vies. Et c'est triste, un film qui se cherche et ne se trouve pas. Il vaut mieux donc évité d'être jaloux et d'aller voir "La jalousie".
    Antoine AsieAfrique
    Antoine AsieAfrique

    25 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 décembre 2013
    Pour Anna Mouglalis, captivante, pour l'atmosphère élégante dû à la très belle photographie, la beauté des scènes intimistes et naturalistes avec l'enfant, la musique touchante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 décembre 2013
    Attention chef d'oeuvre! Ca a beau être très simple et très court, une grande densité et force dégage de ce film. Un des plus beau film sur l'amour, la passion et bien sur aussi la jalousie!
    Robert L.
    Robert L.

    3 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 décembre 2013
    Philippe Garrel attise toujours autant de critiques que de louanges et ses films prêtent assurément aux malentendus. Pourtant, difficile d'y voir de l'arrogance, surtout dans ce film-ci qui se veut intimiste et d'une grande modestie de ton. Le film narre simplement un moment de vie : Louis (Louis Garrel dans le film) qui est acteur, quitte sa femme, pour rejoindre Clothilde (Anna Mougladis), elle-même actrice. On verra quelques instants de complicité du couple avec Charlotte, la petite fille que Louis a eue avec son ancienne compagne mais aussi l'imperceptible crise qui mine peu à peu le couple. Ce sera d'abord Claudia qui craindra que Louis la quitte et Louis sentira à son tour que Claudia lui échappe. Le film montre plus qu'il ne dit, et il faut se prêter à cette mise en scène, ténue et contemplative, qui ne joue que sur des fragments d'ordinaire. C'est certainement "esthétisant" mais pas forcément poseur ou prétentieux, et contrairement à ce que le titre semble laisser entendre, il ne faut pas y aller pour voir une grande histoire passionnelle. La Jalousie du film, c'est principalement ou plutôt ce sont les petites jalousies ordinaires, ce désir de ce qu'à l'autre et que l'on a pas, ces petits riens qui peuvent lentement éroder une famille ou un couple. Une fois levés ces malentendus, on peut, en spectateur averti, apprécier le film pour ses qualités et sa délicatesse... Au demeurant, même avec cet arrière-fond dramatique, le ton de ce film reste assez léger et optimiste, comme une petite comédie (celle de la vie) bien moins grave qu'elle ne paraît.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 15 décembre 2013
    Epuré à l’extrême, le dernier film de Philippe Garrel, sans forcément susciter un intérêt de tous les instants, a en tout cas le mérite de son extrême cohérence sur le fond tant que sur la forme. Aussi dépouillé que peut l’être le cinéma indépendant sans le sou, il sait se contenter de raconter une histoire terriblement simple mais pas pour autant banale, celle de la passion amoureuse dévorant jusqu’à l’amour lui-même. Un film que l’on ne conseille pas à tous les couples mais qui a le courage d’aller au bout de son ambition.

    Bien servi par un noir et blanc qui ne laisse pour le coup vraiment passer aucune lumière, le dernier projet collectif de la famille Garrel est une œuvre froide et méthodique, disséquant sans aucune pitié le phénomène amoureux dans toute sa folie. Décomposant cette névrose comme un psychiatre analyserait un cas clinique, Philippe Garrel met le souffle de ses acteurs au centre de tout, annihilant presque jusqu’au concept de décor, le dénuement de celui-ci évoquant subtilement le désarroi mental et matériel de ses héros.

    Il est difficile de dire que l’on passe un bon moment devant La Jalousie tant Philippe Garrel refuse de sortir de l’étroit cadre avec lequel il torture ses personnages, en permanence secoués par le doute et la tentation de la folie. C’est d’ailleurs Anna Mouglalis, d’une belle intensité dans son rôle de femme étouffée par la jalousie jusqu’à se saborder elle-même, qui résume un moment le mieux le sentiment que l’on peut éprouver face au spectacle à l’écran.

    « J’en peux plus d’ici. C’est moche, c’est triste … j’ai besoin d’un peu de lumière, d’un peu de beauté »*

    Car c’est bien ce sentiment d’enfermement dans soi et d’incapacité à contrôler ses propres élans que Philippe Garrel cherche à traduire ici, s’attachant finalement plus à montrer les conséquences des actes sur les visages défaits de ses personnages que ces actes en eux-mêmes. En faisant cela, il parvient parfaitement à figurer un monde cruel où chacun est à la fois bourreau et victime et où l’amour ne peut être qu’une aliénation éphémère, destinée à se consumer jusqu’à son extinction finale.

    Il est aussi vrai que Philippe Garrel force parfois un peu le trait. Sa façon de couper les dialogues de façon prématurée et les poses souvent très théâtrales de ses personnages n’aident pas toujours le spectateur à beaucoup s’identifier à ces figures presqu’évanescentes, un fort attrait pour le masochisme étant nécessaire pour vraiment compatir au tragique destin de ce couple maudit. Ça n’est pas mon cas, mais c’est probablement parce que je suis un être froid et incapable du moindre sentiment. Pour vous autres, il est possible que les très justes interprétations de Louis Garrel et Anna Mouglalis suffisent à vous toucher, la finesse psychologique de l’ensemble étant par ailleurs indéniable.

    On regrettera peut-être que Louis Garrel, qui est toujours aussi irréprochable malgré que l’on ait une gigantesque envie de le haïr par principe, joue pour une énième fois plus ou moins son propre rôle mais j’imagine que l’on est toujours plus ou moins esclave du regard des autres, et il n’y pas de raison que les acteurs y fassent exception, au contraire même.

    On attendra donc encore un peu pour voir la famille Garrel verser dans la comédie burlesque mais il n’est parfois pas plus mal de s’appliquer à bien faire ce que l’on sait faire le mieux. Après tout, si les Garrel ont envie de continuer à briser tous les couples de France et d’ailleurs, grand bien leur fasse tant qu’ils font du bon cinéma, ou du cinéma tout court. C’est aussi l’avantage du cinéma indépendant : ça ne fait de mal à personne puisque ça ne coûte quasiment rien et que presque personne n’y va. La petite entreprise Garrel a donc encore de beaux jours devant elle. Il serait d’ailleurs temps de nous faire un petit, Louis.
    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 décembre 2013
    N'étant pas fin connaisseur du cinéma de Philippe Garrel, c'est avec une grande curiosité et une légère appréhension que je suis aller voir son dernier film, encensé par les critiques et plutôt descendu par les spectateurs (au vu des notes catastrophiques sur Allociné).

    Au final, il y a bien dans le film de quoi s'enthousiasmer au plus haut point ... et de quoi s'énerver aussi.

    Dans la première catégorie, citons la performance époustouflante d'Anna Mouglalis, à la voix plus grave que jamais, très... la suite ici :
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    92 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2013
    Après le consternant Un été brûlant, Philippe Garrel qui renoue avec le noir et blanc qui lui va si bien signe un nouveau film plus conforme à son univers : de beaux jeunes gens, un milieu intellectuel (le théâtre) et l'exploration d'un sentiment (la jalousie) comme poison qui irrigue puis tue l'amour. Tout n'est pas réussi, loin s'en faut : des moments trop longs (malgré la brièveté de l'ensemble), le jeu pas possible d'Anna Mouglalis. Mais le film réservé néanmoins des moments de grâce : une promenade dans un parc, une séance de cinéma. Alors qu'elle consume les adultes, la jalousie ne semble pas concerner Charlotte, la petite fille, élément pivot sur lequel s'agrège l'amour des grands. Où on voit aussi que deux conceptions différentes, sinon opposées, de l'amour amènent obligatoirement à l'échec. La peur d'être quitté paralyse le sentiment et l'empêche ainsi de s'épanouir, épuisé par le manque de confiance et par le désir de possession. Acteur ténébreux qui réussit l'alliage de la légèreté (qui confine parfois au foutage de gueule) et de la gravité élégante, Louis Garrel demeure le modèle idéal des préoccupations de son père.
    Thierry-Gautier
    Thierry-Gautier

    38 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2013
    Un film simple et juste, tout sauf intello, qui n'oblige pas le spectateur à se poser des questions mais qui peut légitimement ennuyé certains. Pour ma part, je me suis laissé prendre par les personnages, j'ai pu ressentir la passion, la jalousie, puis le sentiment d'étouffement dans le couple, l'appartement....
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 décembre 2013
    (...

    "La jalousie te crèvera le cœur / Tu attends, tu guettes, tu épies, tu pleures" chantaient les Rita Mitsouko en 1984. Philippe Garrel sonde les méandres de ce sentiment si répandu et qui fait, semble-t-il, autant souffrir le jaloux que son partenaire. Dans une très belle scène au début du film, Louis (Garrel, impeccable) quitte Clotilde. La conversation est en off, les pleurs aussi, leur fille Charlotte ne dort pas, elle est le témoin involontaire de cette rupture. La première partie s'intitule "J'ai gardé les anges", comme si cette rupture ne faisait, finalement, mourir personne, contrairement à nos promesses. La seconde s'appelle "Le feu aux poudres", quand rien ne va plus.

    ...)
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 décembre 2013
    Voilà un film bobo et très parisien. On est acteur écrivain danseur. Et on se perd dans des naufrages de peine. Quelques scènes justes pour beaucoup de simagrées
    nikko60
    nikko60

    6 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 décembre 2013
    Bon, je suis allé le voir, j'ai tenu 30 minutes et je suis ressorti.
    C'est typiquement le film pour plaire aux critiques intellos, qui vont pouvoir faire une belle dissert' sur le cinéma d'auteur et se dire "mon dieu ce que c'est beau ce que j'écris, j'ai vraiment du talent, si je faisais des films ça serait comme ceux de Garrel"...
    Un scénario famélique, un noir et blanc esthétisant comme tous les noir et blanc, des dialogues rachitiques, une prise de son et un mixage qui rendent les acteurs inaudibles, des acteurs qui d'ailleurs se donnent tout juste la peine de susurrer leur texte... Bref une vraie purge.
    Une caricature de film intello qui perso me faire mourir d'ennui. Les critiques ne s'y sont pas trompé : ils ont trouvé le film bouleversant.
    Chantal Kenzey
    Chantal Kenzey

    2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 décembre 2013
    personnages justes, touchants et une belle ambiance poétique, Merci à tous
    Charles R
    Charles R

    51 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 décembre 2013
    Au risque de froisser l'intelligentsia qui se pâme devant les oeuvres de Philippe Garrel, il n'est pas interdit d'avouer que l'on peut éprouver un profond ennui devant le dernier film de son auteur. Certes le projet est plus qu'honorable : rendre un ultime hommage à Maurice Garrel, comédien inestimable et père du réalisateur. L'histoire est en effet celle que Maurice a vécue lorsqu'il était jeune et qu'il avait l'âge de Louis, le petit-fils qui incarne le rôle principal. On sait que Philippe Garrel vit en vase clos et que l'autofiction est sa spécialité. On sait aussi que c'est un remarquable artiste et qu'il sait mieux que quiconque explorer les secrets que d'aucuns prétendent obsolètes du noir et blanc. Saluons au passage le directeur de la photographie, Willy Kurant, habitué à travailler avec les plus grands (Godard, Pialat...), dont le travail est exemplaire tant dans les scènes d'intérieur que dans celles d'extérieur. Et pourtant le peu de matière du film a parfois quelque chose d'irritant. Bien sûr, Garrel opte pour un cinéma de la sobriété et du minimalisme, ce qui est fort défendable. Mais pourquoi les acteurs jouent-ils avec cette bouderie perpétuelle qui les contraint à devenir rapidement inintéressants ? Pourquoi susurrent-ils et ne parlent-ils jamais avec les efforts d'articulation nécessaires ? On allèguera Brecht et la théorie de la distanciation, mais trop c'est trop et à ce petit jeu on finit par décrocher et se désintéresser des mésaventures de Louis. Heureusement une perle est là pour éclairer ce film qui a bien besoin de cette lumière intérieure qui illumine les êtres. Et c'est la petite Olga Milshtein qui, du haut de ses 8 ou 9 ans, apporte la dimension solaire à ce film d'hiver. Et elle au moins est parfaitement audible. Les plus belles scènes d'amour sont du reste celles où Louis se retrouve seul avec sa fille et lui témoigne cette merveilleuse affection paternelle doublée d'une complicité de grand-frère. D'autres plans nous ont ému parce qu'ils sont muets et qu'ils témoignent d'une densité extraordinaire. A commencer par le premier plan : "La femme qui pleure". Sublime. Et puis cette scène tournée dans un cinéma où l'on voit Louis poser sa main sur celle de sa voisine. Oui vraiment, Philippe Garrel est un grand du cinéma muet qui suscite les émotions dans le regard qu'il porte sur les êtres, mais jamais dans la bouillie verbale qu'il nous est donné d'entendre.
    Thierry M
    Thierry M

    160 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 décembre 2013
    Quel film de merde , rien de bien intéressant. Décidément les garrel collectione les films bizarre
    Christophe L
    Christophe L

    8 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 décembre 2013
    Ce drame, qui ressemble plus à un court/moyen long métrage, n'est pas du tout un film sur la jalousie mais plutôt sur la rupture. Très vite, le réalisateur nous emmène dans son univers, suscite la curiosité mais nous perd aussi un peu en route par manque d'intérêt. Les plans sont bien cadrés, le noir et blanc essentiel. Dommage que le scénario ne soit pas plus étoffé, plus fou. Le personnage d'Anna Mouglalis complètement désinvolte offre toutefois quelques scènes jubilatoires...
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